Affaire d'Alino Faso : l'autopsie au Burkina livre ses premiers secrets © Crédit photo DR
L'autopsie d'Alino Faso a été réalisée le 19 août 2025 au CHU de Bogodogo par une équipe médicale légale mandatée par le parquet de Ouagadougou. Cette procédure, attendue depuis le rapatriement de la dépouille, intervient trois semaines après le décès de l'activiste burkinabè Alain Christophe Traoré en détention à Abidjan.
Le procureur du Faso a confirmé dans son communiqué du 20 août que "le corps de Alain C z hristophe Traoré alias Alino Faso a été autopsié". Cette autopsie s'inscrit dans le cadre de l'enquête ouverte suite à la plainte déposée par la famille, qui conteste fermement la version ivoirienne du suicide.
Le procureur du Faso a confirmé dans son communiqué du 20 août que "le corps de Alain C z hristophe Traoré alias Alino Faso a été autopsié". Cette autopsie s'inscrit dans le cadre de l'enquête ouverte suite à la plainte déposée par la famille, qui conteste fermement la version ivoirienne du suicide.
Une mort qui divise deux pays
L'affaire Alino Faso cristallise les tensions entre Ouagadougou et Abidjan depuis l'annonce de sa mort le 27 juillet dernier. Alino Faso avait été interpellé le 10 janvier 2025 à Abidjan pour des motifs liés à la sécurité nationale selon les autorités ivoiriennes.
"Le Gouvernement condamne fermement cette disparition assimilable à un assassinat crapuleux. Il s'indigne de cette tentative manifeste de tronquer les faits", avait déclaré l'exécutif burkinabè dans un communiqué officiel. Cette position tranche avec la version ivoirienne qui évoque un suicide par pendaison.
Le délai de 72 heures entre la découverte du corps le 24 juillet et l'annonce officielle le 27 juillet continue d'interroger. Ni la famille ni l'ambassade burkinabè n'avaient été informées immédiatement du décès, alimentant la controverse diplomatique entre les deux pays.
"Le Gouvernement condamne fermement cette disparition assimilable à un assassinat crapuleux. Il s'indigne de cette tentative manifeste de tronquer les faits", avait déclaré l'exécutif burkinabè dans un communiqué officiel. Cette position tranche avec la version ivoirienne qui évoque un suicide par pendaison.
Le délai de 72 heures entre la découverte du corps le 24 juillet et l'annonce officielle le 27 juillet continue d'interroger. Ni la famille ni l'ambassade burkinabè n'avaient été informées immédiatement du décès, alimentant la controverse diplomatique entre les deux pays.
Les résultats attendus
L'autopsie d'Alino Faso devrait permettre de déterminer les causes exactes du décès et de répondre aux questions soulevées par cette affaire. Sa mort avait été annoncée le 27 juillet 2025 par les autorités judiciaires de la Côte d'Ivoire alors qu'il était détenu à l'Ecole de gendarmerie à Abidjan.
Les conclusions de cette expertise médicale seront versées au dossier d'instruction ouvert par le parquet burkinabè. L'inhumation de l'activiste est prévue le 23 août au cimetière de Gounghin à Ouagadougou, dans l'attente des résultats définitifs qui pourraient relancer les discussions diplomatiques entre les deux États voisins.
Les conclusions de cette expertise médicale seront versées au dossier d'instruction ouvert par le parquet burkinabè. L'inhumation de l'activiste est prévue le 23 août au cimetière de Gounghin à Ouagadougou, dans l'attente des résultats définitifs qui pourraient relancer les discussions diplomatiques entre les deux États voisins.