Menu

Affaire titre de "professeur" à l'université : Me N'dry Claver s'exprime

Lundi 25 Août 2025

Dans le débat autour du titre de "professeur" de l'université en Côte d’Ivoire, l’avocat Me N'dry Claver apporte une clarification sur les grades académiques et leurs implications.


Affaire polémique titre professeur à l'université : Me N'dry Claver s'exprime © Crédit photo DR
Affaire polémique titre professeur à l'université : Me N'dry Claver s'exprime © Crédit photo DR
Affaire du titre de professeur de l'université,  la polémique enfle depuis une émission diffusée sur la chaîne NCI. Sur ce plateau politique, un intervenant a été présenté comme « professeur », déclenchant un débat sur l’usage et la portée réelle de ce titre académique. Pour l’avocat Charles Blé Goudé, Me N'dry Claver, il est urgent de rétablir les faits.

« Stricto sensu, remettons les choses à leur place : un Maître-assistant n’est pas à confondre avec un Maître de conférences, et ce dernier est différent d’un Professeur titulaire », a-t-il expliqué. Selon lui, le sommet de la carrière universitaire reste bien le titre de professeur titulaire, qui consacre une expertise reconnue au sein d’une institution académique.

Une confusion

Dans la société ivoirienne, l’appellation « professeur » s’applique souvent à toute personne qui dispense des cours. Mais, rappelle Me N'dry Claver, « ce n’est pas cela qui gêne ». Le problème, selon lui, survient lorsque le titre est utilisé dans des débats publics et politiques, où il peut influencer la perception du grand public.

« Sur un plateau télévisé consacré aux débats politiques, présenter un invité comme ‘professeur’ signifie, pour la masse, qu’il détient le plus haut grade académique. C’est donc une présomption de maîtrise des sujets et une reconnaissance d’expertise », a-t-il précisé.

Pour l’avocat, la rigueur conceptuelle est indispensable : « Là où on élève le débat, je pense que l’on doit donner le titre qui convient rigoureusement ». Cette précision évite la confusion et protège l’intégrité de la discussion publique.

Cette controverse, née d’un simple mot, illustre en réalité l’importance du langage dans le débat politique ivoirien. Car au-delà des titres, c’est bien la légitimité de la parole publique et la crédibilité des intervenants qui se trouvent en jeu.
 

A LIRE AUSSI


Lois et règlements | Vidéos | Actualité | Eco-Finance | Concours administratifs | Sports | Conseil des ministres | Politique | Société | Médias | Who's Who | Communiqués


Inscription à la newsletter





Flux RSS