Ahoua Don Mello chez Vincent Toh Bi © Crédit photo DR
Ahoua Don Mello, candidat indépendant à la présidentielle d'octobre 2025, a rencontré dimanche 28 septembre Vincent Toh-Bi Irié, l'ex-préfet d'Abidjan dont la candidature a été rejetée par le Conseil Constitutionnel. Cette entrevue matinale témoigne de la recherche d'alliances stratégiques à moins d'un mois du scrutin. L'ancien vice-président du PPA-CI multiplie les contacts avec les candidats écartés pour structurer une opposition unie face à Alassane Ouattara.
Les deux hommes politiques ont convenu de poursuivre leurs discussions dans les prochains jours, ouvrant la voie à un possible rapprochement. Don Mello a exprimé "de vive voix sa désolation" concernant l'éviction de Toh-Bi Irié, victime d'un déficit de parrainages selon la décision du Conseil Constitutionnel. Cette rencontre s'inscrit dans la stratégie du candidat indépendant qui prône le rassemblement des forces d'opposition.
Les deux hommes politiques ont convenu de poursuivre leurs discussions dans les prochains jours, ouvrant la voie à un possible rapprochement. Don Mello a exprimé "de vive voix sa désolation" concernant l'éviction de Toh-Bi Irié, victime d'un déficit de parrainages selon la décision du Conseil Constitutionnel. Cette rencontre s'inscrit dans la stratégie du candidat indépendant qui prône le rassemblement des forces d'opposition.
Une candidature "de précaution"
Don Mello avait annoncé sa candidature le 31 juillet dernier comme une "candidature de précaution" après avoir constaté les difficultés rencontrées par Laurent Gbagbo pour s'inscrire sur les listes électorales. "J'avais proposé deux ou trois candidatures de précaution, parce que le PPA-CI refuse la politique de la chaise vide", avait-il expliqué lors de sa déclaration à la Maison de la presse d'Abidjan.
Sa position se veut pragmatique face aux multiples évictions prononcées par le Conseil Constitutionnel. Outre Toh-Bi Irié, Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam et Pascal Affi N'Guessan ont vu leurs candidatures rejetées pour diverses raisons administratives. Cette situation a considérablement réduit le champ électoral, ne laissant que cinq candidats en lice pour le scrutin du 25 octobre.
Le candidat mise sur un rassemblement des oppositions pour contrer la candidature de Ouattara, qu'il juge "anticonstitutionnelle" pour un quatrième mandat. Sa stratégie contraste avec le boycott privilégié par certains leaders de l'opposition après les évictions. "Je ne souhaite pas que 2025 soit 2020 bis. Nous devons aller à cette élection", avait-il martelé, faisant référence au boycott de la précédente présidentielle. Don Mello assume cette approche participative malgré les critiques de certains partisans de Gbagbo.
Sa position se veut pragmatique face aux multiples évictions prononcées par le Conseil Constitutionnel. Outre Toh-Bi Irié, Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam et Pascal Affi N'Guessan ont vu leurs candidatures rejetées pour diverses raisons administratives. Cette situation a considérablement réduit le champ électoral, ne laissant que cinq candidats en lice pour le scrutin du 25 octobre.
Le candidat mise sur un rassemblement des oppositions pour contrer la candidature de Ouattara, qu'il juge "anticonstitutionnelle" pour un quatrième mandat. Sa stratégie contraste avec le boycott privilégié par certains leaders de l'opposition après les évictions. "Je ne souhaite pas que 2025 soit 2020 bis. Nous devons aller à cette élection", avait-il martelé, faisant référence au boycott de la précédente présidentielle. Don Mello assume cette approche participative malgré les critiques de certains partisans de Gbagbo.
Cinq candidats pour un scrutin incertain
Le Conseil Constitutionnel a validé cinq candidatures : Alassane Ouattara (RHDP), Simone Gbagbo (MGC), Jean-Louis Billon (CODE), Henriette Lagou (GP-PAIX) et Ahoua Don Mello (Indépendant). Cette configuration inédite place le candidat du PPA-CI en position d'arbitre potentiel, notamment s'il parvient à rallier les soutiens des candidats évincés.
Les discussions avec Toh-Bi Irié pourraient constituer un premier pas vers cette dynamique de rassemblement. L'ex-préfet dispose encore d'un réseau d'influence non négligeable, particulièrement dans la région d'Abidjan où il a exercé ses fonctions. Cette alliance naissante pourrait redessiner les équilibres à trois semaines du scrutin présidentiel.
Les discussions avec Toh-Bi Irié pourraient constituer un premier pas vers cette dynamique de rassemblement. L'ex-préfet dispose encore d'un réseau d'influence non négligeable, particulièrement dans la région d'Abidjan où il a exercé ses fonctions. Cette alliance naissante pourrait redessiner les équilibres à trois semaines du scrutin présidentiel.