Arnaque en ligne en Côte d'Ivoire © Crédit photo DR
Arnaque en ligne : la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) de Côte d'Ivoire vient de mettre fin aux activités d'un réseau d'escrocs. Ces derniers opéraient sous le nom de "FASTER CAPITAL INVESTISSEMENT", une fausse plateforme d'investissement.
L'affaire a été révélée suite à la plainte d'un homme, identifié comme TAC, qui a perdu 204 000 FCFA dans cette arnaque. Attiré par une publication sur Facebook promettant des rendements élevés, TAC a investi son argent, qui a rapidement disparu sans laisser de trace.
L'affaire a été révélée suite à la plainte d'un homme, identifié comme TAC, qui a perdu 204 000 FCFA dans cette arnaque. Attiré par une publication sur Facebook promettant des rendements élevés, TAC a investi son argent, qui a rapidement disparu sans laisser de trace.
Un piège bien élaboré
Les escrocs ont mis en place un système élaboré pour tromper leurs victimes. Ils ont créé de fausses pages Facebook avec le logo de "FASTER CAPITAL INVESTISSEMENT" et ont diffusé des publicités attrayantes avec des promesses de gains rapides.
Lors de son interrogatoire, KKD, l'un des suspects arrêtés, a détaillé leur stratégie : "Nous utilisons des fausses pages Facebook avec un logo d'investissement crédible. Après avoir établi le contact, nous dirigeons les victimes vers un groupe WhatsApp où nous recevons les fonds via des cartes SIM non identifiées."
Lors de son interrogatoire, KKD, l'un des suspects arrêtés, a détaillé leur stratégie : "Nous utilisons des fausses pages Facebook avec un logo d'investissement crédible. Après avoir établi le contact, nous dirigeons les victimes vers un groupe WhatsApp où nous recevons les fonds via des cartes SIM non identifiées."
Une enquête efficace
La PLCC, alertée par la plainte de TAC, a mené une enquête en collaboration avec le Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN). Cette investigation a conduit à l'arrestation de deux suspects, KKD et NFA.
NFA, le deuxième suspect, a expliqué comment ils maximisaient leurs gains : "Une fois que nous avons accumulé un montant suffisant, nous fermons les comptes. Ensuite, nous piratons les comptes de nos victimes pour créer de fausses pages de promotion et des témoignages fictifs."
Les deux hommes ont été inculpés pour plusieurs chefs d'accusation, notamment l'utilisation frauduleuse d'élément d'identification de personne physique, la fraude au portefeuille électronique, la fausse bourse en ligne et la spoliation de compte. Ils ont été présentés au parquet pour la suite de la procédure judiciaire.
Cette affaire met en lumière les risques liés aux investissements en ligne et l'importance de la prudence face aux offres alléchantes sur internet. La PLCC poursuit sa lutte contre la cybercriminalité en Côte d'Ivoire et encourage les victimes à signaler tout cas suspect pour faciliter l'identification et l'arrestation des cybercriminels.
NFA, le deuxième suspect, a expliqué comment ils maximisaient leurs gains : "Une fois que nous avons accumulé un montant suffisant, nous fermons les comptes. Ensuite, nous piratons les comptes de nos victimes pour créer de fausses pages de promotion et des témoignages fictifs."
Les deux hommes ont été inculpés pour plusieurs chefs d'accusation, notamment l'utilisation frauduleuse d'élément d'identification de personne physique, la fraude au portefeuille électronique, la fausse bourse en ligne et la spoliation de compte. Ils ont été présentés au parquet pour la suite de la procédure judiciaire.
Cette affaire met en lumière les risques liés aux investissements en ligne et l'importance de la prudence face aux offres alléchantes sur internet. La PLCC poursuit sa lutte contre la cybercriminalité en Côte d'Ivoire et encourage les victimes à signaler tout cas suspect pour faciliter l'identification et l'arrestation des cybercriminels.
