Bassirou Diomaye Faye défend la démocratie à l'ONU © Crédit photo DR
Bassirou Diomaye Faye s'est exprimé mercredi 24 septembre 2025 devant ses homologues internationaux lors d'une rencontre de haut niveau organisée en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies. Le président sénégalais a participé à l'initiative "En défense de la démocratie : combattre l'extrémisme" aux côtés des dirigeants du Chili, du Brésil, de l'Uruguay, de l'Albanie, de la Colombie et du chef du gouvernement espagnol.
Dans son intervention new-yorkaise, le chef de l'État sénégalais a développé une vision globale de la défense démocratique. "La démocratie est un idéal vivant", a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité de maintenir "un équilibre permanent entre liberté, responsabilité et respect de l'ordre républicain". Cette approche philosophique témoigne de la maturité politique du jeune président sénégalais sur la scène internationale.
Dans son intervention new-yorkaise, le chef de l'État sénégalais a développé une vision globale de la défense démocratique. "La démocratie est un idéal vivant", a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité de maintenir "un équilibre permanent entre liberté, responsabilité et respect de l'ordre républicain". Cette approche philosophique témoigne de la maturité politique du jeune président sénégalais sur la scène internationale.
Trois priorités pour sauver la démocratie
Le discours de Bassirou Diomaye Faye s'articule autour de trois axes stratégiques clairement définis. Premier point : restaurer la confiance entre dirigeants et citoyens grâce à des institutions indépendantes et équitables. Cette préoccupation fait écho aux défis démocratiques que connaissent de nombreux pays africains, où la défiance envers les élites politiques ne cesse de croître.
Deuxième priorité évoquée par le président sénégalais : défendre le multilatéralisme face aux "logiques de puissance et aux actions unilatérales". Cette position tranche avec les tentations isolationnistes de certaines grandes puissances et affirme la volonté africaine de peser dans les décisions mondiales. Le Sénégal réaffirme ainsi son attachement aux instances internationales comme l'ONU.
Deuxième priorité évoquée par le président sénégalais : défendre le multilatéralisme face aux "logiques de puissance et aux actions unilatérales". Cette position tranche avec les tentations isolationnistes de certaines grandes puissances et affirme la volonté africaine de peser dans les décisions mondiales. Le Sénégal réaffirme ainsi son attachement aux instances internationales comme l'ONU.
Une approche globale contre l'extrémisme
La troisième priorité développée par Bassirou Diomaye Faye concerne la lutte contre l'extrémisme violent. Le président sénégalais préconise des "approches sécuritaires, mais aussi éducatives et culturelles" pour combattre ce fléau. Cette vision holistique dépasse les seules réponses militaires souvent privilégiées dans la région sahélienne.
L'expérience sénégalaise en matière de stabilité démocratique confère une légitimité particulière aux propos du chef de l'État. Le pays n'a jamais connu de coup d'État depuis son indépendance en 1960, contrairement à plusieurs de ses voisins ouest-africains. Cette exception sénégalaise permet à Bassirou Diomaye Faye de parler d'expérience devant ses pairs internationaux.
Le président sénégalais a conclu son intervention en réaffirmant que "le dialogue, l'équité et la justice sociale demeurent des conditions essentielles pour préserver la démocratie". Il appelle ainsi à "bâtir un monde plus solidaire et plus stable", dépassant les clivages géopolitiques traditionnels pour privilégier la coopération multilatérale.
Cette position diplomatique s'inscrit dans la tradition sénégalaise de médiation et de dialogue. Le pays joue régulièrement un rôle d'intermédiaire dans les crises régionales, notamment en Guinée-Bissau ou au Mali. Bassirou Diomaye Faye prolonge cette approche sur la scène internationale, positionnant le Sénégal comme un acteur crédible de la stabilité démocratique mondiale.
L'expérience sénégalaise en matière de stabilité démocratique confère une légitimité particulière aux propos du chef de l'État. Le pays n'a jamais connu de coup d'État depuis son indépendance en 1960, contrairement à plusieurs de ses voisins ouest-africains. Cette exception sénégalaise permet à Bassirou Diomaye Faye de parler d'expérience devant ses pairs internationaux.
Le président sénégalais a conclu son intervention en réaffirmant que "le dialogue, l'équité et la justice sociale demeurent des conditions essentielles pour préserver la démocratie". Il appelle ainsi à "bâtir un monde plus solidaire et plus stable", dépassant les clivages géopolitiques traditionnels pour privilégier la coopération multilatérale.
Cette position diplomatique s'inscrit dans la tradition sénégalaise de médiation et de dialogue. Le pays joue régulièrement un rôle d'intermédiaire dans les crises régionales, notamment en Guinée-Bissau ou au Mali. Bassirou Diomaye Faye prolonge cette approche sur la scène internationale, positionnant le Sénégal comme un acteur crédible de la stabilité démocratique mondiale.
