Jean Bonin dresse un bilan mitigé du budget 2025 Côte d'Ivoire à quatre mois de la présidentielle d'octobre. L'analyste politique scrute les 15 339,2 milliards CFA de ce budget en hausse de 11,8% par rapport à 2024, cherchant à évaluer la crédibilité des promesses d'émergence.
Cette évaluation préliminaire intervient "en attendant que le RHDP publie son programme" électoral, précise Jean Bonin dans son analyse détaillée. L'expert politique adopte une démarche pédagogique pour décortiquer les forces et faiblesses de ce budget qui engage l'avenir économique du pays.
L'exercice révèle des contradictions entre les ambitions affichées et les moyens réellement mobilisés. "Nous allons faire ressortir les points faibles et forts de ce budget afin de nous faire une exacte idée de la possibilité pour le pays d'atteindre très prochainement l'émergence", annonce l'analyste.
Cette évaluation préliminaire intervient "en attendant que le RHDP publie son programme" électoral, précise Jean Bonin dans son analyse détaillée. L'expert politique adopte une démarche pédagogique pour décortiquer les forces et faiblesses de ce budget qui engage l'avenir économique du pays.
L'exercice révèle des contradictions entre les ambitions affichées et les moyens réellement mobilisés. "Nous allons faire ressortir les points faibles et forts de ce budget afin de nous faire une exacte idée de la possibilité pour le pays d'atteindre très prochainement l'émergence", annonce l'analyste.
Des projections jugées "optimistes"
Jean Bonin budget 2025 Côte d'Ivoire salue la stabilité des prévisions macroéconomiques avec une croissance projetée à 6,3% et une inflation maîtrisée à 3,7%. Ces chiffres s'alignent sur le Plan national de développement 2021-2025 et respectent les engagements du programme FMI 2023-2026.
Cependant, l'expert émet des réserves sur le réalisme de ces hypothèses. "Les hypothèses macroéconomiques retenues nous paraissent relativement optimistes", observe-t-il en pointant les incertitudes sur les prix des matières premières et la stabilité géopolitique mondiale.
Cette fragilité structurelle inquiète l'analyste qui souligne que "la marge de manœuvre en cas de retournement global est relativement faible". Cette vulnérabilité pourrait compromettre l'exécution budgétaire si les conditions internationales se détérioraient.
Le maintien du déficit à 3% du PIB respecte certes la norme UEMOA, mais Jean Bonin s'interroge sur la capacité du pays à absorber des chocs externes imprévus avec des marges aussi réduites.
Cependant, l'expert émet des réserves sur le réalisme de ces hypothèses. "Les hypothèses macroéconomiques retenues nous paraissent relativement optimistes", observe-t-il en pointant les incertitudes sur les prix des matières premières et la stabilité géopolitique mondiale.
Cette fragilité structurelle inquiète l'analyste qui souligne que "la marge de manœuvre en cas de retournement global est relativement faible". Cette vulnérabilité pourrait compromettre l'exécution budgétaire si les conditions internationales se détérioraient.
Le maintien du déficit à 3% du PIB respecte certes la norme UEMOA, mais Jean Bonin s'interroge sur la capacité du pays à absorber des chocs externes imprévus avec des marges aussi réduites.
"Gestion discrétionnaire"
L'analyse de Jean Bonin budget 2025 Côte d'Ivoire pointe des zones d'ombre préoccupantes dans la présentation budgétaire. "Il y a un risque de double comptabilisation : le budget mélange dons-projets, ressources de trésorerie et dépenses", dénonce l'expert.
Cette confusion méthodologique "brouille les données chiffrées" selon l'analyste qui observe également "un manque de cohérence entre les autorisations d'engagement et les crédits de paiement". Ces défaillances techniques compromettent le suivi de l'exécution budgétaire.
Plus grave encore, Jean Bonin dénonce "une certaine opacité sur les comptes spéciaux du Trésor et sur les dépenses imprévues". Cette opacité alimente des "suspicions de gestion discrétionnaire" via ce qu'il qualifie de "fonds de souveraineté".
"Certains fonds manquent de traçabilité", insiste l'analyste en évoquant les "fonds électoraux" dont la gestion échappe au contrôle parlementaire traditionnel.
Cette confusion méthodologique "brouille les données chiffrées" selon l'analyste qui observe également "un manque de cohérence entre les autorisations d'engagement et les crédits de paiement". Ces défaillances techniques compromettent le suivi de l'exécution budgétaire.
Plus grave encore, Jean Bonin dénonce "une certaine opacité sur les comptes spéciaux du Trésor et sur les dépenses imprévues". Cette opacité alimente des "suspicions de gestion discrétionnaire" via ce qu'il qualifie de "fonds de souveraineté".
"Certains fonds manquent de traçabilité", insiste l'analyste en évoquant les "fonds électoraux" dont la gestion échappe au contrôle parlementaire traditionnel.
Fiscalité renforcée mais exécution incertaine
Sur le volet fiscal, Jean Bonin budget 2025 Côte d'Ivoire note une "augmentation du ratio pression fiscale à 15,4% du PIB" témoignant d'une "volonté de mieux mobiliser les recettes". Cette dynamique s'accompagne d'une diversification des sources avec l'impôt sur le patrimoine foncier et le renforcement de la taxation des entreprises étrangères.
L'expert salue les "exonérations ciblées sur le gaz butane et les terrains urbains" destinées à "alléger la pression sur les ménages". Ces mesures sociales contrebalancent partiellement l'alourdissement fiscal général.
Toutefois, l'analyste s'inquiète de l'impact sur l'investissement privé : "Cette augmentation de la pression fiscale pourrait peser sur l'investissement privé". Il souligne également "le risque si les nouvelles mesures fiscales ne sont pas bien implémentées".
Jean Bonin budget 2025 Côte d'Ivoire reconnaît que "54% du budget est dédié aux investissements et au service de la dette, indiquant une priorisation claire des besoins structurels". Cette orientation privilégie les infrastructures et maintient les dépenses sociales.
Cependant, l'expert déplore "l'absence d'un dispositif fiable d'évaluation ou d'indicateurs de performance". Cette carence rend "illusoire le suivi des résultats" et affaiblit la crédibilité du budget-programme.
"Il manque de cohérence entre les visées stratégiques et les montants alloués", constate Jean Bonin qui note également "l'absence de mécanisme de suivi évaluation". Ces défaillances transforment le budget en exercice "trop comptable et descriptif, sans définition d'objectifs clairs".
L'expert salue les "exonérations ciblées sur le gaz butane et les terrains urbains" destinées à "alléger la pression sur les ménages". Ces mesures sociales contrebalancent partiellement l'alourdissement fiscal général.
Toutefois, l'analyste s'inquiète de l'impact sur l'investissement privé : "Cette augmentation de la pression fiscale pourrait peser sur l'investissement privé". Il souligne également "le risque si les nouvelles mesures fiscales ne sont pas bien implémentées".
Jean Bonin budget 2025 Côte d'Ivoire reconnaît que "54% du budget est dédié aux investissements et au service de la dette, indiquant une priorisation claire des besoins structurels". Cette orientation privilégie les infrastructures et maintient les dépenses sociales.
Cependant, l'expert déplore "l'absence d'un dispositif fiable d'évaluation ou d'indicateurs de performance". Cette carence rend "illusoire le suivi des résultats" et affaiblit la crédibilité du budget-programme.
"Il manque de cohérence entre les visées stratégiques et les montants alloués", constate Jean Bonin qui note également "l'absence de mécanisme de suivi évaluation". Ces défaillances transforment le budget en exercice "trop comptable et descriptif, sans définition d'objectifs clairs".
Crédibilité budgétaire
Au terme de son analyse, Jean Bonin budget 2025 Côte d'Ivoire livre un diagnostic en demi-teinte. "Ce budget est tenable si le contexte économique reste stable, si les réformes fiscales sont bien réalisées et si la discipline budgétaire est respectée", conditionne-t-il.
L'expert identifie néanmoins des "failles pratiques" qui "menacent" l'exécution : "transparence budgétaire insuffisante, risque de gestion discrétionnaire, marge de manœuvre limitée face à un choc externe".
Son verdict final tempère les ambitions gouvernementales : "Ce budget est solide dans son intention, mais pourrait être fragile dans son exécution". Pour "viser réellement l'émergence", Jean Bonin recommande de "renforcer la transparence, la redevabilité et l'évaluation budgétaire".
Cette analyse critique intervient à un moment charnière où l'opposition cherche des arguments pour contester la gestion économique du pouvoir sortant avant l'échéance présidentielle d'octobre 2025.
L'expert identifie néanmoins des "failles pratiques" qui "menacent" l'exécution : "transparence budgétaire insuffisante, risque de gestion discrétionnaire, marge de manœuvre limitée face à un choc externe".
Son verdict final tempère les ambitions gouvernementales : "Ce budget est solide dans son intention, mais pourrait être fragile dans son exécution". Pour "viser réellement l'émergence", Jean Bonin recommande de "renforcer la transparence, la redevabilité et l'évaluation budgétaire".
Cette analyse critique intervient à un moment charnière où l'opposition cherche des arguments pour contester la gestion économique du pouvoir sortant avant l'échéance présidentielle d'octobre 2025.