Boga Sako Gervais, dirigeant du Front pour la démocratie et les droits de l'homme en politique (Fidhop), a exprimé sa stupéfaction suite à la publication d'une ordonnance du juge d'instruction. Dans une déclaration percutante, l'enseignant-chercheur dénonce des accusations qu'il juge infondées et révèle ses préoccupations concernant la fuite de ses données personnelles sur les réseaux sociaux.
"Je suis choqué de cette ordonnance prise par M. le juge d'instruction. Choqué, parce que je n'ai jamais été terroriste, je ne suis qu'un fonctionnaire", a déclaré Boga Sako Gervais. L'intellectuel ivoirien conteste vigoureusement les charges retenues contre lui, affirmant qu'il se trouvait en exil lors des événements de 2020 évoqués dans le dossier judiciaire.
"Je suis choqué de cette ordonnance prise par M. le juge d'instruction. Choqué, parce que je n'ai jamais été terroriste, je ne suis qu'un fonctionnaire", a déclaré Boga Sako Gervais. L'intellectuel ivoirien conteste vigoureusement les charges retenues contre lui, affirmant qu'il se trouvait en exil lors des événements de 2020 évoqués dans le dossier judiciaire.
Des fuites préoccupantes sur les réseaux sociaux
L'ancien fonctionnaire exprime une inquiétude particulière concernant la confidentialité de la procédure. Il dénonce la diffusion de ses informations personnelles malgré le caractère confidentiel du document judiciaire. "Choqué encore plus gravement de voir que mes données personnelles se retrouvent sur les réseaux sociaux alors que le document sur lequel le juge a transcrit son ordonnance estampillée bien confidentiel", souligne-t-il.
Cette situation soulève des questions sur le respect de la procédure judiciaire et la protection des données personnelles dans les affaires sensibles. Boga Sako Gervais y voit une manœuvre délibérée du "pouvoir Ouattara" qu'il accuse d'avoir recours à de "telles pratiques" de manière habituelle. Cette accusation s'inscrit dans un contexte politique tendu où l'opposition dénonce régulièrement des atteintes aux droits de la défense.
L'ancien fonctionnaire exprime une inquiétude particulière concernant la confidentialité de la procédure. Il dénonce la diffusion de ses informations personnelles malgré le caractère confidentiel du document judiciaire. "Choqué encore plus gravement de voir que mes données personnelles se retrouvent sur les réseaux sociaux alors que le document sur lequel le juge a transcrit son ordonnance estampillée bien confidentiel", souligne-t-il.
Cette situation soulève des questions sur le respect de la procédure judiciaire et la protection des données personnelles dans les affaires sensibles. Boga Sako Gervais y voit une manœuvre délibérée du "pouvoir Ouattara" qu'il accuse d'avoir recours à de "telles pratiques" de manière habituelle. Cette accusation s'inscrit dans un contexte politique tendu où l'opposition dénonce régulièrement des atteintes aux droits de la défense.
Une riposte annoncée pour le 28 juin
Face à ces accusations, l'enseignant-chercheur annonce une prise de parole publique prévue le samedi 28 juin. "Je parlerai le samedi 28 juin, je parlerai de la Côte d'Ivoire et de ce qu'elle est devenue. Où un enseignant-chercheur, un penseur, un intellectuel est poursuivi pour terrorisme alors que j'étais en exil", promet-il.
Cette intervention s'annonce comme un moment politique important où Boga Sako Gervais compte présenter sa version des faits. Il revendique son statut d'intellectuel et conteste la nature des accusations portées contre lui. "Je n'étais même pas en Côte d'Ivoire lorsque se déroulaient les événements de 2020. Je n'étais même pas au pays comment je peux faire un attentat ?", interroge-t-il.
L'opposant établit un lien direct entre ses critiques du quatrième mandat présidentiel et les poursuites judiciaires dont il fait l'objet. Il affirme que "le 9ème cabinet a été créé pour coller ce genre de chefs d'accusation aux hommes politiques" et dénonce une tentative de "museler l'opinion publique".
Cette intervention s'annonce comme un moment politique important où Boga Sako Gervais compte présenter sa version des faits. Il revendique son statut d'intellectuel et conteste la nature des accusations portées contre lui. "Je n'étais même pas en Côte d'Ivoire lorsque se déroulaient les événements de 2020. Je n'étais même pas au pays comment je peux faire un attentat ?", interroge-t-il.
L'opposant établit un lien direct entre ses critiques du quatrième mandat présidentiel et les poursuites judiciaires dont il fait l'objet. Il affirme que "le 9ème cabinet a été créé pour coller ce genre de chefs d'accusation aux hommes politiques" et dénonce une tentative de "museler l'opinion publique".
L'alternance politique au cœur du débat
Boga Sako Gervais revendique la cohérence de son engagement politique concernant la limitation des mandats présidentiels. "L'alternance au pouvoir est un principe démocratique. J'ai eu à dénoncer le troisième mandat et aujourd'hui le quatrième mandat. Je suis juste cohérent", déclare-t-il.
Cette position l'amène à formuler une prédiction sur l'avenir politique du pays. Il se dit "persuadé que le président Alassane Ouattara ne répondra pas au quatrième mandat parce que ce forcing risque de balafrer la Côte d'Ivoire". Cette déclaration intervient dans un contexte où les spéculations sur les intentions du chef de l'État pour 2025 alimentent les débats politiques.
L'opposant dénonce également les "cyberactivistes du RHDP" qui auraient diffusé des informations sur ses finances personnelles. "J'ai mon gestionnaire sur la route du Vallon, ils connaissent mon compte bancaire, je suis revenu d'exil qu'est-ce qu'il y avait dans le compte ? Un simple fonctionnaire ivoirien qu'est-ce qu'il peut bien avoir sur son compte ?", s'interroge-t-il.
Dans sa défense, Boga Sako Gervais établit une distinction nette entre son action politique et les accusations de terrorisme. "Je ne suis pas un terroriste. Les terroristes, on les connaît en Côte d'Ivoire. Ceux qui ont pris les armes contre la République, on les connaît", affirme-t-il.
L'intellectuel revendique son statut d'écrivain et d'enseignant-chercheur pour contester la nature des accusations. Cette défense s'appuie sur son profil académique et son engagement dans le débat public par la voie intellectuelle plutôt que par la violence.
"Les heures sont comptées pour le régime Ouattara. C'est ce qui les rend fébriles et les fait courir. Mais je suis serein !", conclut Boga Sako Gervais, affichant sa détermination face aux poursuites judiciaires et sa confiance dans l'évolution politique future du pays.
Cette position l'amène à formuler une prédiction sur l'avenir politique du pays. Il se dit "persuadé que le président Alassane Ouattara ne répondra pas au quatrième mandat parce que ce forcing risque de balafrer la Côte d'Ivoire". Cette déclaration intervient dans un contexte où les spéculations sur les intentions du chef de l'État pour 2025 alimentent les débats politiques.
L'opposant dénonce également les "cyberactivistes du RHDP" qui auraient diffusé des informations sur ses finances personnelles. "J'ai mon gestionnaire sur la route du Vallon, ils connaissent mon compte bancaire, je suis revenu d'exil qu'est-ce qu'il y avait dans le compte ? Un simple fonctionnaire ivoirien qu'est-ce qu'il peut bien avoir sur son compte ?", s'interroge-t-il.
Dans sa défense, Boga Sako Gervais établit une distinction nette entre son action politique et les accusations de terrorisme. "Je ne suis pas un terroriste. Les terroristes, on les connaît en Côte d'Ivoire. Ceux qui ont pris les armes contre la République, on les connaît", affirme-t-il.
L'intellectuel revendique son statut d'écrivain et d'enseignant-chercheur pour contester la nature des accusations. Cette défense s'appuie sur son profil académique et son engagement dans le débat public par la voie intellectuelle plutôt que par la violence.
"Les heures sont comptées pour le régime Ouattara. C'est ce qui les rend fébriles et les fait courir. Mais je suis serein !", conclut Boga Sako Gervais, affichant sa détermination face aux poursuites judiciaires et sa confiance dans l'évolution politique future du pays.