La crise entre Sonko et Diomaye fait l'objet d'une analyse prémonitoire publiée le 27 mars 2024, au lendemain de l'élection présidentielle sénégalaise par Vincent Toh Bi. Le candidat à la présidentielle ivoirienne de 2025 avait alors anticipé les tensions qui secouent aujourd'hui le tandem dirigeant de Dakar. Cette analyse politique, dénuée de passion partisane selon ses propres termes, révèle une compréhension fine des mécanismes du pouvoir en Afrique.
Dans son texte intitulé "ILS L'ONT FAIT", Vincent Toh Bi décrit avec précision les défis qui attendaient le nouveau pouvoir sénégalais. L'homme politique ivoirien avait prévu que "l'euphorie va vite passer" et que les réalités de la gestion publique rattraperaient rapidement les nouveaux dirigeants. Cette analyse rétrospective prend aujourd'hui une dimension particulière face aux tensions observées entre le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko.
Dans son texte intitulé "ILS L'ONT FAIT", Vincent Toh Bi décrit avec précision les défis qui attendaient le nouveau pouvoir sénégalais. L'homme politique ivoirien avait prévu que "l'euphorie va vite passer" et que les réalités de la gestion publique rattraperaient rapidement les nouveaux dirigeants. Cette analyse rétrospective prend aujourd'hui une dimension particulière face aux tensions observées entre le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko.
Les prédictions de Vincent Toh Bi
"Puis, ils devront se mettre au-dessus du combat entre eux, quand dans le bicéphalisme d'État de fait, certains opposeront l'un à l'autre", écrivait Vincent Toh Bi en mars 2024. Cette prédiction semble aujourd'hui se vérifier avec les frictions observées au sommet de l'État sénégalais. Le candidat ivoirien avait identifié le risque d'opposition entre "les arguments de la légalité" et "ceux de la légitimité".
L'analyse de Vincent Toh Bi pointait également le danger de voir "la popularité de l'un opposée au pouvoir d'État de l'autre". Cette configuration correspond exactement aux tensions actuelles entre Diomaye Faye, détenteur du pouvoir présidentiel, et Sonko, leader charismatique du parti au pouvoir. Le texte anticipait aussi l'influence néfaste des "cours de laudateurs et de zélateurs" qui pourraient "opposer les épousailles entre elles".
L'analyse de Vincent Toh Bi pointait également le danger de voir "la popularité de l'un opposée au pouvoir d'État de l'autre". Cette configuration correspond exactement aux tensions actuelles entre Diomaye Faye, détenteur du pouvoir présidentiel, et Sonko, leader charismatique du parti au pouvoir. Le texte anticipait aussi l'influence néfaste des "cours de laudateurs et de zélateurs" qui pourraient "opposer les épousailles entre elles".
L'avertissement à la Côte d'Ivoire
Vincent Toh Bi utilise aujourd'hui cette analyse pour alerter son propre pays. "C'est cette même sobriété dans l'analyse qui nous amène à dire encore aujourd'hui : Côte d'Ivoire, attention !!", déclare-t-il dans sa republication. Cette mise en garde s'adresse aux acteurs politiques ivoiriens en vue de l'élection présidentielle de 2025.
Le candidat ivoirien établit un parallèle entre les difficultés sénégalaises et les risques qui guettent la Côte d'Ivoire. Il avait prédit que les nouveaux dirigeants sénégalais seraient confrontés à "la complexité des investissements étrangers et à la tyrannie des financements et subventions". Cette analyse économique résonne particulièrement dans le contexte ivoirien actuel.
Le candidat ivoirien établit un parallèle entre les difficultés sénégalaises et les risques qui guettent la Côte d'Ivoire. Il avait prédit que les nouveaux dirigeants sénégalais seraient confrontés à "la complexité des investissements étrangers et à la tyrannie des financements et subventions". Cette analyse économique résonne particulièrement dans le contexte ivoirien actuel.
Les défis du pouvoir selon Toh Bi
"Ils découvriront les réalités impitoyables des relations internationales, de la diplomatie des grands, de l'enchevêtrement inextricable des intérêts des pays", avait écrit Vincent Toh Bi. Cette prédiction trouve un écho dans les difficultés diplomatiques actuelles du Sénégal, notamment dans ses relations avec la France et les partenaires internationaux.
L'homme politique ivoirien avait aussi anticipé le risque de corruption au sein du nouveau pouvoir. Il prédisait un "difficile combat contre la corruption génétique dans laquelle seront emballés leurs propres compagnons de lutte, qui pourraient devenir en un court temps les nouveaux riches fanfarons". Cette mise en garde révèle une connaissance approfondie des mécanismes de dérive du pouvoir en Afrique.
Vincent Toh Bi concluait son analyse par un appel à la spiritualité politique. "Il leur faut donc une bonne dose de spiritualité et d'humanité pour se défaire de ces tares en passe de devenir incurables dans la vie politique africaine", écrivait-il. Cette recommandation s'adresse autant aux dirigeants sénégalais qu'aux futurs leaders ivoiriens.
Le candidat à la présidentielle ivoirienne 2025 prône une approche différente de la politique africaine. Il met en garde contre "la mégalomanie du narcissisme politique" et "la chimère de l'éternité charnelle et du pouvoir". Cette vision alternative de la gouvernance constitue un élément central de son programme politique pour la Côte d'Ivoire.
L'homme politique ivoirien avait aussi anticipé le risque de corruption au sein du nouveau pouvoir. Il prédisait un "difficile combat contre la corruption génétique dans laquelle seront emballés leurs propres compagnons de lutte, qui pourraient devenir en un court temps les nouveaux riches fanfarons". Cette mise en garde révèle une connaissance approfondie des mécanismes de dérive du pouvoir en Afrique.
Vincent Toh Bi concluait son analyse par un appel à la spiritualité politique. "Il leur faut donc une bonne dose de spiritualité et d'humanité pour se défaire de ces tares en passe de devenir incurables dans la vie politique africaine", écrivait-il. Cette recommandation s'adresse autant aux dirigeants sénégalais qu'aux futurs leaders ivoiriens.
Le candidat à la présidentielle ivoirienne 2025 prône une approche différente de la politique africaine. Il met en garde contre "la mégalomanie du narcissisme politique" et "la chimère de l'éternité charnelle et du pouvoir". Cette vision alternative de la gouvernance constitue un élément central de son programme politique pour la Côte d'Ivoire.