En Côte d'Ivoire, l'interdiction des motos sur le Boulevard Houphouët-Boigny respectée à 80% © Crédit photo DR
Sept mois après son entrée en vigueur, l'interdiction des motos et tricycles sur l'axe central du boulevard Houphouët-Boigny commence à porter ses fruits. Oumar Sacko, directeur général des transports terrestres et de la circulation, a dressé un premier bilan lors d'une rencontre avec les professionnels du secteur le 18 décembre 2025 à Abidjan. Le taux de respect atteint 80% sur cette artère de 7 kilomètres, l'une des plus fréquentées de la capitale économique.
Mais le responsable ne compte pas s'arrêter là. « On doit passer à 100%. Donc on va s'appuyer sur le district d'Abidjan et la direction de la police nationale pour accentuer la surveillance », a-t-il déclaré devant les conducteurs de deux et trois roues. Une détermination qui s'explique par les chiffres alarmants des accidents : entre 2023 et 2024, les engins à deux et trois roues ont provoqué environ 50% des accidents routiers, avec un taux de mortalité de 37%.
Mais le responsable ne compte pas s'arrêter là. « On doit passer à 100%. Donc on va s'appuyer sur le district d'Abidjan et la direction de la police nationale pour accentuer la surveillance », a-t-il déclaré devant les conducteurs de deux et trois roues. Une détermination qui s'explique par les chiffres alarmants des accidents : entre 2023 et 2024, les engins à deux et trois roues ont provoqué environ 50% des accidents routiers, avec un taux de mortalité de 37%.
La police serre la vis
La fermeté des autorités ne se limite pas aux discours. Depuis le 15 mai dernier, date d'application de la mesure, pas moins de 800 motos ont été saisies pour non-respect de l'interdiction. Ces engins sont actuellement stockés à la fourrière de la Préfecture de police d'Abidjan. Une sanction qui vise à dissuader les récalcitrants de braver l'interdiction sur cet axe névralgique de la ville.
Les conducteurs interpellés risquent non seulement la confiscation de leur véhicule, mais aussi des amendes. La direction de la police nationale prévoit d'intensifier les contrôles dans les prochaines semaines pour atteindre l'objectif des 100% de conformité souhaité par Oumar Sacko.
Les conducteurs interpellés risquent non seulement la confiscation de leur véhicule, mais aussi des amendes. La direction de la police nationale prévoit d'intensifier les contrôles dans les prochaines semaines pour atteindre l'objectif des 100% de conformité souhaité par Oumar Sacko.
Des alternatives en préparation
Face aux protestations des livreurs et des professionnels du secteur, les autorités tentent d'apporter des solutions. Oumar Sacko a annoncé l'aménagement prochain de voies secondaires dédiées aux deux et trois roues. « L'objectif étant de procéder à la création de routes cyclables pour un déplacement fluide et sécurisé », a-t-il précisé.
Ces infrastructures permettraient aux conducteurs de contourner le boulevard Houphouët-Boigny sans allonger considérablement leurs trajets. Une nécessité pour les milliers de livreurs qui dépendent de leurs motos pour travailler quotidiennement dans la capitale.
La rencontre de jeudi a également permis d'aborder la question de la professionnalisation des conducteurs de motos et tricycles. Isaac Gnamba Yao, directeur général de la Poste, présent lors de l'échange, a appelé les acteurs du secteur à s'enregistrer officiellement. Cette démarche vise à structurer une activité longtemps restée dans l'informel.
L'enjeu dépasse la simple question de la circulation. Il s'agit de transformer un secteur qui emploie des milliers de personnes à Abidjan en une profession reconnue, avec des règles claires et des droits pour les travailleurs. Les discussions se poursuivront dans les semaines à venir pour définir le cadre précis de cette professionnalisation.
Ces infrastructures permettraient aux conducteurs de contourner le boulevard Houphouët-Boigny sans allonger considérablement leurs trajets. Une nécessité pour les milliers de livreurs qui dépendent de leurs motos pour travailler quotidiennement dans la capitale.
La rencontre de jeudi a également permis d'aborder la question de la professionnalisation des conducteurs de motos et tricycles. Isaac Gnamba Yao, directeur général de la Poste, présent lors de l'échange, a appelé les acteurs du secteur à s'enregistrer officiellement. Cette démarche vise à structurer une activité longtemps restée dans l'informel.
L'enjeu dépasse la simple question de la circulation. Il s'agit de transformer un secteur qui emploie des milliers de personnes à Abidjan en une profession reconnue, avec des règles claires et des droits pour les travailleurs. Les discussions se poursuivront dans les semaines à venir pour définir le cadre précis de cette professionnalisation.
A LIRE AUSSI
Convocation CAFOP 2026 : date de retrait et procédure
Les candidats au concours CAFOP 2026 pourront retirer leur convocation dès le 1er avril sur la plateforme men-deco.org du ministère ivoirien.
CAFOP 2026, comment authentifier son diplôme du BEPC ?
Les inscriptions au CAFOP 2026 sont ouvertes en Côte d'Ivoire. Découvrez la procédure complète pour authentifier votre BEPC et déposer votre dossier.
Visite médicale du concours CAFOP 2026 : inscriptions ouvertes
La visite médicale obligatoire pour le CAFOP 2026 nécessite une inscription sur le site DMOSS et un paiement de 28 500 FCFA par les candidats ivoiriens.
Concours CAFOP 2026 : demande d'authentification du BEPC en cours, ce qu'il faut savoir
Les candidats au CAFOP 2026 doivent authentifier leur diplôme BEPC dans les bureaux de la Poste. Inscriptions et visite médicale à 28500 FCFA lancées.