
Laurent Gbagbo s'est exprimé lors du meeting du PPA-CI à Port-Bouët le 7 juin 2025 © Crédit photo DR
Laurent Gbagbo, ex-président ivoirien et leader du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), a mobilisé ses partisans à Port-Bouët le 7 juin 2025. Lors de ce meeting, il a sévèrement critiqué sa radiation de la liste électorale, affirmant sa volonté de « se battre » pour défendre son honneur et celui de ses militants.
Gbagbo a dénoncé une « insulte » à son égard sur la liste électorale, sur laquelle manquent des personnalités influentes, y compris lui-même. « Est-ce que vous avez compris ça ? Que je ne serais pas digne d’être candidat à la présidence de la République parce que j’ai volé ? » a-t-il lancé, mettant en avant sa situation difficile depuis son retour en Côte d'Ivoire.
Gbagbo a dénoncé une « insulte » à son égard sur la liste électorale, sur laquelle manquent des personnalités influentes, y compris lui-même. « Est-ce que vous avez compris ça ? Que je ne serais pas digne d’être candidat à la présidence de la République parce que j’ai volé ? » a-t-il lancé, mettant en avant sa situation difficile depuis son retour en Côte d'Ivoire.
Des accusations graves
Étiqueté par la justice d’un braquage de la Banque centrale, Gbagbo a rappelé son acquittement par la Cour Pénale Internationale (CPI), affirmant qu'il n'est pas un voleur. « Braquer, c’est un mot brutal pour dire voler. Mais, comme ils veulent qu’on se batte, on va se battre », a-t-il insisté. Son message était clair : son exclusion de la politique ne sera pas tolérée.
Âgé de 80 ans, il a fait référence à son parcours militant : « Si je suis debout, c’est que je sais me battre. Je sais recevoir les coups et je sais en donner. » Dans un climat politique tendu, ses déclarations ont été chaleureusement accueillies par des milliers de partisans présents, qui lui ont promis leur soutien.
Âgé de 80 ans, il a fait référence à son parcours militant : « Si je suis debout, c’est que je sais me battre. Je sais recevoir les coups et je sais en donner. » Dans un climat politique tendu, ses déclarations ont été chaleureusement accueillies par des milliers de partisans présents, qui lui ont promis leur soutien.
Tensions politiques croissantes
Ce meeting s’inscrit dans un contexte pré-électoral troublé pour la Côte d'Ivoire, alors que les tensions se multiplient entre le PPA-CI et le parti au pouvoir, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP). Gbagbo a également critiqué le président Alassane Ouattara, le qualifiant de « candidat pour un 4e mandat » non légitime. « Entre moi et Alassane, qui est vieux ? » a-t-il lancé, ironisant sur la légitimité politique des candidatures.
Son discours a résonné dans l’actualité électorale, ravivant les débats sur la révision de la Constitution, qui permettrait à Ouattara de se représenter malgré les mandats précédents. « Ce n’est pas du droit, c’est du n’importe quoi », a-t-il déclaré, appelant les jeunes à se mobiliser face à ce qu'il considère comme des provocations.
Son discours a résonné dans l’actualité électorale, ravivant les débats sur la révision de la Constitution, qui permettrait à Ouattara de se représenter malgré les mandats précédents. « Ce n’est pas du droit, c’est du n’importe quoi », a-t-il déclaré, appelant les jeunes à se mobiliser face à ce qu'il considère comme des provocations.
Mobilisation à venir
Gbagbo a terminé son discours en appelant à la mobilisation, insistant sur le fait que chaque militant doit être prêt à se battre. « Attention, attention, vous êtes en train d’aller trop loin. Trop, c’est trop ! » a-t-il prévenu. Ces déclarations montrent la détermination d'un homme qui, malgré les obstacles, entend jouer un rôle actif dans l'arène politique.
Alors que se rapprochent les élections présidentielles du 25 octobre 2025, Gbagbo lance un défi au pouvoir en place. Sa radiation de la liste électorale, annoncée peu avant ce meeting, soulève des interrogations sur les droits civiques en Côte d'Ivoire, une thématique centrale qui continuera à occuper le devant de la scène.
« Chers amis, considérez qu’ils veulent se battre, donc on se battra », a-t-il réaffirmé, galvanisant ses partisans pour les futures luttes politiques à venir.
Alors que se rapprochent les élections présidentielles du 25 octobre 2025, Gbagbo lance un défi au pouvoir en place. Sa radiation de la liste électorale, annoncée peu avant ce meeting, soulève des interrogations sur les droits civiques en Côte d'Ivoire, une thématique centrale qui continuera à occuper le devant de la scène.
« Chers amis, considérez qu’ils veulent se battre, donc on se battra », a-t-il réaffirmé, galvanisant ses partisans pour les futures luttes politiques à venir.