Koné Katinan prévient le RHDP : "Un 4e mandat ne sera pas accepté"
Koné Katinan prévient le RHDP avec une fermeté inédite lors de la 38e tribune hebdomadaire du PPA-CI jeudi. Le président du Conseil stratégie et politique du parti de Laurent Gbagbo a clairement signifié que « un 4e mandat ne sera pas accepté ». Cette déclaration marque une escalade dans la confrontation politique à l'approche de la présidentielle 2025, où la question du nombre de mandats présidentiels divise profondément la classe politique ivoirienne.
Justin Koné Katinan a accompagné cette mise en garde d'une offensive politique d'envergure. Le lancement du mouvement « Trop c'est Trop » et l'alliance avec le PDCI témoignent de la détermination de l'opposition à contrer toute tentative de prolongation du pouvoir actuel. Cette stratégie d'union sacrée vise à créer un rapport de force suffisant pour peser sur l'agenda électoral et imposer les conditions d'un scrutin transparent.
Justin Koné Katinan a accompagné cette mise en garde d'une offensive politique d'envergure. Le lancement du mouvement « Trop c'est Trop » et l'alliance avec le PDCI témoignent de la détermination de l'opposition à contrer toute tentative de prolongation du pouvoir actuel. Cette stratégie d'union sacrée vise à créer un rapport de force suffisant pour peser sur l'agenda électoral et imposer les conditions d'un scrutin transparent.
Une ligne rouge constitutionnelle
La position du PPA-CI sur la question constitutionnelle ne souffre aucune ambiguïté. « Il n'y a plus d'arguments valables qui puissent justifier que l'actuel chef de l'État se présente à nouveau à l'élection présidentielle », martèle Koné Katinan. Cette fermeté juridique s'appuie sur une lecture stricte de la Constitution ivoirienne qui limite à deux quinquennats le mandat présidentiel. L'opposition conteste frontalement l'interprétation du Conseil constitutionnel de 2020.
Le responsable du PPA-CI dénonce une manipulation du droit constitutionnel au profit du pouvoir en place. Cette bataille juridique dépasse la simple querelle d'interprétation pour toucher aux fondements de la démocratie ivoirienne. L'enjeu consiste à déterminer si les institutions peuvent être instrumentalisées pour contourner les limitations constitutionnelles ou si l'État de droit doit prévaloir.
Cette confrontation constitutionnelle annonce des débats houleux dans les mois à venir. L'opposition entend porter cette question devant l'opinion publique et les instances internationales pour légitimer sa position. Le camp présidentiel devra justifier sa position face à cette offensive argumentaire.
Le responsable du PPA-CI dénonce une manipulation du droit constitutionnel au profit du pouvoir en place. Cette bataille juridique dépasse la simple querelle d'interprétation pour toucher aux fondements de la démocratie ivoirienne. L'enjeu consiste à déterminer si les institutions peuvent être instrumentalisées pour contourner les limitations constitutionnelles ou si l'État de droit doit prévaloir.
Cette confrontation constitutionnelle annonce des débats houleux dans les mois à venir. L'opposition entend porter cette question devant l'opinion publique et les instances internationales pour légitimer sa position. Le camp présidentiel devra justifier sa position face à cette offensive argumentaire.
Le RHDP accusé de stratégie électorale déloyale
L'attaque de Koné Katinan contre le RHDP porte sur ses méthodes électorales. « Depuis 2010, il n'a jamais gagné une élection à la loyale », accuse-t-il sans détour. Cette charge frontale vise directement la légitimité des victoires passées du parti au pouvoir. L'opposition développe une narrative de contestation systématique des résultats électoraux précédents.
« C'est une constante de la vie politique et de l'approche politique du RHDP de créer artificiellement des crises et de faire en sorte d'en tirer profit pour être le seul candidat, ou du moins, un candidat, avec des candidats favoris », développe le responsable du PPA-CI. Cette accusation grave suggère une manipulation systématique du processus électoral par le pouvoir.
Cette rhétorique offensive s'inscrit dans une stratégie de délégitimation préventive. L'opposition anticipe les éventuelles manœuvres du RHDP en les dénonçant par avance. « Cela ne passera pas, cette fois-ci », prévient Koné Katinan, promettant une résistance organisée face aux tentatives de manipulation.
« C'est une constante de la vie politique et de l'approche politique du RHDP de créer artificiellement des crises et de faire en sorte d'en tirer profit pour être le seul candidat, ou du moins, un candidat, avec des candidats favoris », développe le responsable du PPA-CI. Cette accusation grave suggère une manipulation systématique du processus électoral par le pouvoir.
Cette rhétorique offensive s'inscrit dans une stratégie de délégitimation préventive. L'opposition anticipe les éventuelles manœuvres du RHDP en les dénonçant par avance. « Cela ne passera pas, cette fois-ci », prévient Koné Katinan, promettant une résistance organisée face aux tentatives de manipulation.
Le mouvement « Trop c'est Trop » opérationnalisé
La réponse du PPA-CI prend la forme d'un mouvement politique baptisé « Trop c'est Trop ». Initié par Laurent Gbagbo et confié à Dano Djédjé, ce mouvement se veut fédérateur au-delà des clivages partisans. « Trop c'est trop » est ouvert à tous quel que soit leur bord politique, précise Koné Katinan. Cette ouverture vise à élargir la base de mobilisation contre un éventuel quatrième mandat.
Le mouvement constitue « la réponse collective à poser à la tentative d'un quatrième mandat d'Alassane Ouattara », explique le responsable du PPA-CI. Cette dimension collective témoigne de la volonté de dépasser les clivages partisans pour créer une dynamique citoyenne. L'opposition mise sur cette approche inclusive pour légitimer sa contestation.
« Trop c'est trop » se veut également « l'expression du ras-le-bol de ceux qui ont souffert de la gouvernance du RHDP », ajoute Koné Katinan. Cette dimension sociale élargit la contestation au-delà de la seule question constitutionnelle. Le mouvement prétend incarner les frustrations populaires face à la gestion du pouvoir actuel.
Le mouvement constitue « la réponse collective à poser à la tentative d'un quatrième mandat d'Alassane Ouattara », explique le responsable du PPA-CI. Cette dimension collective témoigne de la volonté de dépasser les clivages partisans pour créer une dynamique citoyenne. L'opposition mise sur cette approche inclusive pour légitimer sa contestation.
« Trop c'est trop » se veut également « l'expression du ras-le-bol de ceux qui ont souffert de la gouvernance du RHDP », ajoute Koné Katinan. Cette dimension sociale élargit la contestation au-delà de la seule question constitutionnelle. Le mouvement prétend incarner les frustrations populaires face à la gestion du pouvoir actuel.