Koné Katinan sans détour : « Arrangements » ou pas, Gbagbo reste notre candidat exclusif © Crédit photo DR
Le président du Conseil stratégie et politique du PPA-CI, Justin Koné Katinan, a tranché le débat lors de la 38e tribune hebdomadaire du parti jeudi 3 juillet 2025. Face aux spéculations sur d'éventuels « arrangements » politiques, il a réaffirmé sans ambiguïté : « Le président Laurent Gbagbo est le candidat exclusif du PPA-CI et ce, quels que soient les arrangements que les gens feront ailleurs. C'est une question non négociable. »
Cette déclaration intervient dans un contexte de rapprochement entre le PPA-CI et le PDCI, suscitant des interrogations sur la stratégie électorale de l'opposition. Le dirigeant du parti de l'ex-président ivoirien a voulu lever toute ambiguïté sur les intentions de sa formation politique pour l'élection présidentielle de 2025.
Cette déclaration intervient dans un contexte de rapprochement entre le PPA-CI et le PDCI, suscitant des interrogations sur la stratégie électorale de l'opposition. Le dirigeant du parti de l'ex-président ivoirien a voulu lever toute ambiguïté sur les intentions de sa formation politique pour l'élection présidentielle de 2025.
« Trop c'est Trop »
Le mouvement « Trop c'est Trop », lancé par Laurent Gbagbo et confié à Dano Djédjé, président exécutif du PPA-CI, se structure comme une réponse à la « tentative » d'un quatrième mandat d'Alassane Ouattara. « C'est l'expression du ras-le-bol de ceux qui ont souffert de la gouvernance du RHDP », a expliqué Koné Katinan.
Cette mobilisation, ouverte à tous les bords politiques, vise à créer une « coalition active, portée par une détermination sans faille, sans violence ». Le PPA-CI présente cette initiative comme une réponse « collective » face à ce qu'il considère comme une « crise préélectorale artificiellement créée par le RHDP ».
Cette mobilisation, ouverte à tous les bords politiques, vise à créer une « coalition active, portée par une détermination sans faille, sans violence ». Le PPA-CI présente cette initiative comme une réponse « collective » face à ce qu'il considère comme une « crise préélectorale artificiellement créée par le RHDP ».
Alliance PPA-CI/PDCI
Le front commun entre le PPA-CI et le PDCI s'articule autour d'exigences précises pour l'élection de 2025. Les deux partis réclament la réinsertion de Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam, Guillaume Soro et Charles Blé Goudé sur la liste électorale, ainsi qu'une révision complète de cette liste conformément aux dispositions légales.
« L'opposition exige la réforme structurelle de la Commission électorale indépendante (CEI), afin de garantir son indépendance et permettre une proclamation transparente des résultats bureau par bureau », a détaillé Koné Katinan. Cette alliance vise également l'ouverture d'un dialogue politique incluant l'ensemble des forces politiques et de la société civile.
« L'opposition exige la réforme structurelle de la Commission électorale indépendante (CEI), afin de garantir son indépendance et permettre une proclamation transparente des résultats bureau par bureau », a détaillé Koné Katinan. Cette alliance vise également l'ouverture d'un dialogue politique incluant l'ensemble des forces politiques et de la société civile.
Une position ferme face aux spéculations
Malgré les discussions sur de possibles arrangements entre partis d'opposition, Justin Koné Katinan a tenu à rassurer les militants du PPA-CI. « Quelles que soient les modalités », la candidature de Laurent Gbagbo demeure « non négociable » pour le parti. Cette position tranchée intervient alors que certains observateurs évoquaient des possibles compromis dans le cadre de l'alliance avec le PDCI.
Le dirigeant du PPA-CI a également réitéré sa vision de la situation politique actuelle : « Depuis 2010, le RHDP n'a jamais gagné une élection à la loyale. C'est une constante de leur approche politique de créer artificiellement des crises pour en tirer profit. » Une accusation qui s'inscrit dans la stratégie de mobilisation de l'opposition en vue de 2025.
Le dirigeant du PPA-CI a également réitéré sa vision de la situation politique actuelle : « Depuis 2010, le RHDP n'a jamais gagné une élection à la loyale. C'est une constante de leur approche politique de créer artificiellement des crises pour en tirer profit. » Une accusation qui s'inscrit dans la stratégie de mobilisation de l'opposition en vue de 2025.