La Côte d'Ivoire lève 96,25 milliards FCFA sur le marché régional © Crédit photo DR
La Côte d'Ivoire lève 96,25 milliards FCFA sur le marché régional lors de l'adjudication organisée jeudi par Umoa-Titres, confirmant l'attractivité des titres souverains ivoiriens. Cette opération financière s'est déroulée avec un succès remarquable, générant 131,16 milliards de FCFA de soumissions pour un montant initial de 87,5 milliards de FCFA mis en adjudication. Le taux de couverture exceptionnel de 149,90% témoigne de la confiance des investisseurs dans la signature de l'État ivoirien.
L'opération s'est traduite par un taux d'absorption de 73,38%, avec 34,91 milliards de FCFA de soumissions rejetées par les autorités monétaires. Cette sélectivité démontre la volonté de l'État de maintenir des conditions de financement optimales. L'adjudication portait sur six lignes de titres, comprenant un Bon assimilable du Trésor (BAT) à 355 jours et cinq Obligations assimilables du Trésor (OAT) d'échéances variant de 3 à 7 ans.
L'opération s'est traduite par un taux d'absorption de 73,38%, avec 34,91 milliards de FCFA de soumissions rejetées par les autorités monétaires. Cette sélectivité démontre la volonté de l'État de maintenir des conditions de financement optimales. L'adjudication portait sur six lignes de titres, comprenant un Bon assimilable du Trésor (BAT) à 355 jours et cinq Obligations assimilables du Trésor (OAT) d'échéances variant de 3 à 7 ans.
Rendements attractifs pour les investisseurs
Les rendements moyens pondérés se sont établis entre 7,41% et 7,51% pour les OAT à 3 ans, attirant massivement les investisseurs régionaux. Les maturités plus longues (5 et 7 ans) ont affiché des rendements compris entre 7,49% et 7,50%, maintenant une courbe des taux relativement plate. Ces niveaux de rémunération, supérieurs aux taux d'intérêt fixes annoncés de 5,70% à 6,00%, reflètent les conditions de marché actuelles et l'appétit pour le risque souverain ivoirien.
La répartition géographique des soumissions révèle une domination écrasante de la Côte d'Ivoire, qui représente la quasi-totalité des montants proposés et retenus. Cette concentration nationale souligne l'importance du marché domestique dans le financement public ivoirien. Le Burkina Faso et le Sénégal ont participé modestement avec respectivement 500 millions et 2,009 milliards de FCFA de soumissions, tandis que le Mali a soumissionné pour 5 milliards de FCFA sans obtenir d'allocation.
La répartition géographique des soumissions révèle une domination écrasante de la Côte d'Ivoire, qui représente la quasi-totalité des montants proposés et retenus. Cette concentration nationale souligne l'importance du marché domestique dans le financement public ivoirien. Le Burkina Faso et le Sénégal ont participé modestement avec respectivement 500 millions et 2,009 milliards de FCFA de soumissions, tandis que le Mali a soumissionné pour 5 milliards de FCFA sans obtenir d'allocation.
Stratégie de financement régional confirmée
Cette levée de fonds s'inscrit dans la stratégie de financement de l'État ivoirien sur le marché régional unifié de l'Union monétaire ouest-africaine (Umoa). L'opération, avec une date de valeur fixée au 18 juillet 2025, implique 8 participants pour un total de 32 soumissions sur l'ensemble des lignes proposées. Cette diversification des sources de financement permet à la Côte d'Ivoire de réduire sa dépendance aux marchés internationaux tout en bénéficiant de conditions avantageuses.
Le succès de cette adjudication renforce la position de la Côte d'Ivoire comme émetteur de référence dans la zone Umoa. Les autorités ivoiriennes peuvent désormais compter sur un marché régional mature et liquide pour financer leurs investissements publics et refinancer leur dette arrivant à échéance. Cette performance ouvre également la voie à de futures émissions dans des conditions favorables, consolidant la stratégie de désendettement et de diversification des sources de financement du pays.
Le succès de cette adjudication renforce la position de la Côte d'Ivoire comme émetteur de référence dans la zone Umoa. Les autorités ivoiriennes peuvent désormais compter sur un marché régional mature et liquide pour financer leurs investissements publics et refinancer leur dette arrivant à échéance. Cette performance ouvre également la voie à de futures émissions dans des conditions favorables, consolidant la stratégie de désendettement et de diversification des sources de financement du pays.