La Côte d'Ivoire obtient le secrétariat exécutif du PECoGEF

Samedi 23 Aout 2025

La Côte d’Ivoire accède au secrétariat exécutif du PECoGEF, avec l’élection de Diakalidia Konaté pour coordonner la coopération frontalière régionale.


La Côte d'Ivoire obtient le secrétariat exécutif du PECoGEF © Crédit photo DR
Réunis à Cotonou les 21 et 22 août 2025, les membres de la Plateforme d’échanges et de coordination sur la gestion des espaces frontaliers en Afrique de l’Ouest (PECoGEF) ont procédé au renouvellement de leurs organes de gouvernance. Les représentants du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Sierra Léone, du Sénégal, du Ghana et d’autres pays de la région ont pris part à cette rencontre stratégique.

À l’issue des travaux, la présidence du Conseil directoire a été confiée à la Sierra Léone, tandis que le Mali a obtenu la vice-présidence. Le poste de secrétaire exécutif, très convoité, revient à la Côte d’Ivoire avec la nomination de Diakalidia Konaté, actuel secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières.

Un mandat placé sous le signe de la coopération

« Je mesure la confiance accordée par les États membres et j’inscris mon mandat sous le signe de la solidarité et de l’efficacité », a déclaré Diakalidia Konaté. Il a insisté sur la nécessité de transformer les zones frontalières en espaces de paix et de prospérité, rappelant que l’insécurité, la criminalité transfrontalière et la faiblesse des infrastructures restent des défis pressants.

Francis Langumba Keili, désigné président du Conseil directoire, a lui aussi salué « le rôle fondamental de la PECoGEF dans la stabilité régionale » et appelé à une mobilisation collective des États pour garantir l’efficacité des actions.

Les travaux ont également porté sur la planification des activités pour 2025–2027. Les participants ont recommandé la poursuite de la révision des textes fondateurs de la plateforme afin de mieux adapter son fonctionnement aux réalités actuelles.

Les États membres ont été invités à allouer des budgets spécifiques à la coopération frontalière dans leurs lois de finances et à faciliter l’accès aux financements régionaux et internationaux pour soutenir les projets transfrontaliers.

La participation d’observateurs de l’Union africaine et de partenaires techniques comme la GIZ a renforcé la dimension régionale de cette rencontre. La nomination de Diakalidia Konaté illustre la volonté des pays d’Afrique de l’Ouest de renforcer la coordination dans la gestion de leurs frontières, au bénéfice direct des populations frontalières.

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