La SIR lance les travaux de construction de la seconde raffinerie de Côte d’Ivoire © Crédit photo DR
La Société ivoirienne de raffinage (SIR) a officiellement lancé jeudi 2 octobre 2025 les travaux de construction d'un complexe d'hydrodésulfuration du gasoil. Ce projet de 545 milliards de Fcfa marque le début d'une transformation industrielle sans précédent pour le pays. Le Premier ministre Robert Mambé a présidé la cérémonie de pose de la première pierre de cette infrastructure stratégique qui modifiera radicalement la qualité des carburants distribués sur le territoire ivoirien et dans la sous-région.
L'ambition ne s'arrête pas là. Le gouvernement prépare déjà le terrain pour une seconde raffinerie, un projet titanesque évalué à 7 milliards de dollars, soit 3 912 milliards de Fcfa. Cette installation doublera pratiquement la capacité actuelle de la SIR avec un objectif de 170 000 barils par jour. Le pays affirme ainsi sa volonté de devenir le hub énergétique de l'Afrique de l'Ouest, dans un contexte où les normes environnementales se durcissent et où la demande régionale explose.
L'ambition ne s'arrête pas là. Le gouvernement prépare déjà le terrain pour une seconde raffinerie, un projet titanesque évalué à 7 milliards de dollars, soit 3 912 milliards de Fcfa. Cette installation doublera pratiquement la capacité actuelle de la SIR avec un objectif de 170 000 barils par jour. Le pays affirme ainsi sa volonté de devenir le hub énergétique de l'Afrique de l'Ouest, dans un contexte où les normes environnementales se durcissent et où la demande régionale explose.
Des normes européennes
Le ministre du Pétrole et de l'Énergie, Sangafowa, qualifie ce complexe d'hydrodésulfuration d'« outil stratégique qui va transformer durablement la qualité du gasoil ». L'objectif technique est clair : ramener la teneur en soufre de 1 800 parties par million (ppm) actuellement à moins de 10 ppm. Une performance qui dépasse même les exigences régionales fixées par la CEDEAO, qui impose un passage à 50 ppm maximum pour tous ses États membres.
« La Côte d'Ivoire ne se contente pas de suivre cette évolution. Elle a choisi, à travers la SIR, de prendre une longueur d'avance, en passant directement à AFRI 6, qui limite la teneur en soufre à moins de 10 ppm », a déclaré Robert Mambé. Cette norme AFRI 6 correspond aux standards européens les plus stricts. Le Premier ministre insiste sur la dimension environnementale du projet qui permettra de « répondre aux exigences environnementales plus strictes, conformément aux engagements internationaux ».
« La Côte d'Ivoire ne se contente pas de suivre cette évolution. Elle a choisi, à travers la SIR, de prendre une longueur d'avance, en passant directement à AFRI 6, qui limite la teneur en soufre à moins de 10 ppm », a déclaré Robert Mambé. Cette norme AFRI 6 correspond aux standards européens les plus stricts. Le Premier ministre insiste sur la dimension environnementale du projet qui permettra de « répondre aux exigences environnementales plus strictes, conformément aux engagements internationaux ».
Une renaissance après le sauvetage public
Tiotioho Soro, directeur général de la SIR, ne cache pas son émotion. « Je suis ému, soulagé et plein d'espoir parce que le rêve est devenu réalité », confie-t-il. Derrière cette déclaration se cache un sauvetage financier d'envergure. L'État ivoirien a injecté 388 milliards de Fcfa pour éponger intégralement la dette de l'entreprise publique créée en 1962. Un investissement qui porte ses fruits puisque le marché de la SIR a triplé en quinze ans.
Les chiffres témoignent de cette dynamique. La société est passée d'un million de tonnes traitées en 2011 à plus de 30 millions en 2025. « La SIR est forte parce que son marché a triplé grâce au développement spectaculaire de notre pays », affirme M. Soro. Cette croissance justifie à elle seule les investissements colossaux prévus dans les années à venir.
Les travaux du complexe d'hydrodésulfuration s'étaleront sur 44 mois. La mise en service est programmée pour début 2029, avec un objectif de production effective en 2030. « Cette installation ultra moderne, la première dans une raffinerie existante en Afrique de l'Ouest, va produire à partir de 2030, du gasoil basse teneur en soufre comme en Europe », promet le directeur général de la SIR.
Ce nouveau gasoil répondra aux exigences techniques des véhicules de dernière génération tout en réduisant significativement les émissions de gaz et de particules. Au-delà de l'aspect technique, le projet s'inscrit dans la stratégie de développement durable du gouvernement ivoirien. Le complexe d'hydrodésulfuration constitue le premier jalon d'une série de projets structurants qui transformeront progressivement la SIR en acteur régional incontournable du raffinage pétrolier.
Les chiffres témoignent de cette dynamique. La société est passée d'un million de tonnes traitées en 2011 à plus de 30 millions en 2025. « La SIR est forte parce que son marché a triplé grâce au développement spectaculaire de notre pays », affirme M. Soro. Cette croissance justifie à elle seule les investissements colossaux prévus dans les années à venir.
Les travaux du complexe d'hydrodésulfuration s'étaleront sur 44 mois. La mise en service est programmée pour début 2029, avec un objectif de production effective en 2030. « Cette installation ultra moderne, la première dans une raffinerie existante en Afrique de l'Ouest, va produire à partir de 2030, du gasoil basse teneur en soufre comme en Europe », promet le directeur général de la SIR.
Ce nouveau gasoil répondra aux exigences techniques des véhicules de dernière génération tout en réduisant significativement les émissions de gaz et de particules. Au-delà de l'aspect technique, le projet s'inscrit dans la stratégie de développement durable du gouvernement ivoirien. Le complexe d'hydrodésulfuration constitue le premier jalon d'une série de projets structurants qui transformeront progressivement la SIR en acteur régional incontournable du raffinage pétrolier.