Le Procureur de la République dément les accusations d'enlèvements les accusations d'enlèvements et disparitions forcées © Crédit photo DR
Le Procureur de la République de Côte d'Ivoire a publié ce jeudi 18 septembre 2025 un communiqué ferme pour démentir les accusations portées contre les forces de sécurité. Le ministère public dénonce un "narratif" visant à discréditer les opérations policières menées dans le cadre de la lutte contre les infractions. Cette mise au point intervient après plusieurs semaines de tensions autour d'interpellations controversées.
Le Procureur de la République exprime ses regrets face à ces allégations qu'il juge infondées. "Le dessein inavoué d'un tel narratif est de faire croire à l'opinion nationale et internationale qu'il existe des milices à la solde du régime en place", précise le communiqué officiel. Une position tranchée qui vise à couper court aux polémiques.
Le Procureur de la République exprime ses regrets face à ces allégations qu'il juge infondées. "Le dessein inavoué d'un tel narratif est de faire croire à l'opinion nationale et internationale qu'il existe des milices à la solde du régime en place", précise le communiqué officiel. Une position tranchée qui vise à couper court aux polémiques.
Les forces de l'ordre dans le viseur
Contrairement aux accusations relayées par certains médias et formations politiques, le Procureur rappelle que toute intervention policière reste encadrée. "Conformément aux dispositions du Code de Procédure Pénale, il est régulièrement informé des opérations de Police ou de Gendarmerie", souligne le document. Les autorités judiciaires maintiennent ainsi un contrôle permanent sur les actions des forces de sécurité.
L'utilisation de cagoules par les agents lors de certaines interventions ne constitue pas une pratique illégale selon le ministère public. Cette méthode opérationnelle, courante dans plusieurs pays, répond à des impératifs de sécurité pour les unités spécialisées. "Ces opérations ne constituent donc pas des enlèvements ou des disparitions forcées", tranche le communiqué.
L'utilisation de cagoules par les agents lors de certaines interventions ne constitue pas une pratique illégale selon le ministère public. Cette méthode opérationnelle, courante dans plusieurs pays, répond à des impératifs de sécurité pour les unités spécialisées. "Ces opérations ne constituent donc pas des enlèvements ou des disparitions forcées", tranche le communiqué.
Une réponse aux critiques internationales
Face aux interrogations grandissantes, le Procureur de la République souhaite "rassurer les populations". Il affirme que "la Côte d'Ivoire ne connaît ni enlèvements, ni séquestrations, ni disparitions forcées, comme certains tentent de le faire croire". Cette déclaration vise directement les organisations de défense des droits humains qui ont exprimé leurs inquiétudes.
Toutes les personnes interpellées font l'objet de procédures d'enquête conformes au droit ivoirien. Le ministère public précise que les suspects sont "si nécessaire, détenus conformément à la loi". Une procédure qui respecterait donc le cadre légal national, selon les autorités judiciaires.
Toutes les personnes interpellées font l'objet de procédures d'enquête conformes au droit ivoirien. Le ministère public précise que les suspects sont "si nécessaire, détenus conformément à la loi". Une procédure qui respecterait donc le cadre légal national, selon les autorités judiciaires.