Le prix de la tonne de ciment plafonné à 112 000 FCFA au Mali © Crédit photo DR
Le gouvernement du Mali a tranché : la tonne de ciment produite localement sera désormais vendue à 112 000 FCFA (187 dollars), contre 117 000 FCFA (195 dollars) pour celle importée. L’annonce a été faite lundi à Bamako, lors d’une réunion au ministère de l’Industrie et du Commerce en présence du ministre Moussa Alassane Diallo et de son homologue des Transports, Mme Dembélé Madina Sissoko.
« Ces concertations, engagées depuis plusieurs mois, visent à contenir la flambée des prix d’un produit indispensable à la vie quotidienne et au développement des infrastructures », a déclaré Moussa Alassane Diallo.
« Ces concertations, engagées depuis plusieurs mois, visent à contenir la flambée des prix d’un produit indispensable à la vie quotidienne et au développement des infrastructures », a déclaré Moussa Alassane Diallo.
Une production locale encore insuffisante
Le Mali dispose d’importantes réserves de calcaire estimées à 152 millions de tonnes et de gypse à 35 millions de tonnes, selon une étude de l’UEMOA. Trois cimentiers opèrent déjà : Diamond Cement Mali, Ciments de l’Afrique (CIMAF) et Ciments et Matériaux du Mali (CMM). Leur capacité cumulée approche 2 millions de tonnes par an.
Mais la demande nationale atteint près de 4 millions de tonnes. Résultat : Bamako doit encore importer massivement, notamment du Sénégal, mais aussi de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Ghana et du Burkina Faso. Cette dépendance rend le marché sensible aux variations régionales.
Pour éviter les ruptures d’approvisionnement, le gouvernement promet des mesures fortes. « Mon département s’emploiera à résoudre les difficultés liées au transport du ciment et des intrants », a assuré Mme Dembélé Madina Sissoko. Le ministère de la Défense sera également mobilisé pour sécuriser les convois de matières premières.
Le ministre du Commerce a enfin exhorté les opérateurs à « respecter strictement les prix convenus », rappelant que ses services veilleront à l’application stricte de cette décision. Une manière pour Bamako de montrer que le ciment, clé de la construction et de l’emploi, restera accessible malgré la tension du marché.
Mais la demande nationale atteint près de 4 millions de tonnes. Résultat : Bamako doit encore importer massivement, notamment du Sénégal, mais aussi de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Ghana et du Burkina Faso. Cette dépendance rend le marché sensible aux variations régionales.
Pour éviter les ruptures d’approvisionnement, le gouvernement promet des mesures fortes. « Mon département s’emploiera à résoudre les difficultés liées au transport du ciment et des intrants », a assuré Mme Dembélé Madina Sissoko. Le ministère de la Défense sera également mobilisé pour sécuriser les convois de matières premières.
Le ministre du Commerce a enfin exhorté les opérateurs à « respecter strictement les prix convenus », rappelant que ses services veilleront à l’application stricte de cette décision. Une manière pour Bamako de montrer que le ciment, clé de la construction et de l’emploi, restera accessible malgré la tension du marché.