Après un premier succès tranquille face aux Comores (2-0), le Maroc aborde son deuxième rendez-vous de groupe avec un objectif clair : valider rapidement son passage en huitièmes de finale. Ce vendredi, les coéquipiers d'Achraf Hakimi accueillent le Mali dans une enceinte de Rabat qui promet d'être bouillante. Une rencontre qui s'annonce bien plus disputée que le score inaugural pourrait le laisser croire.
Pour Walid Regragui, cette affiche représente « l'entrée dans la vraie compétition ». Le technicien marocain, satisfait du rendement de ses hommes lors du match d'ouverture, sait que le niveau d'exigence grimpe d'un cran. « Le premier match est toujours compliqué dans l'histoire de la CAN. Le deuxième, c'est autre chose. On affronte une équipe qu'on connaît très bien et qui nous connaît très bien », a-t-il prévenu en conférence de presse. Un avertissement qui n'a rien d'anodin.
Pour Walid Regragui, cette affiche représente « l'entrée dans la vraie compétition ». Le technicien marocain, satisfait du rendement de ses hommes lors du match d'ouverture, sait que le niveau d'exigence grimpe d'un cran. « Le premier match est toujours compliqué dans l'histoire de la CAN. Le deuxième, c'est autre chose. On affronte une équipe qu'on connaît très bien et qui nous connaît très bien », a-t-il prévenu en conférence de presse. Un avertissement qui n'a rien d'anodin.
Des Lions de l'Atlas sous pression
Organisateur et grand favori, le Maroc porte une double étiquette. Regragui ne fuit pas cette responsabilité. « La pression, on l'assume depuis des mois », martèle-t-il. Si la possession s'est parfois révélée stérile en première période contre les Comores, le sélectionneur défend sa vision : contrôle du ballon, patience et capacité à faire craquer l'adversaire au bon moment.
Sur le plan physique, le groupe se présente quasiment au complet. Seul Romain Saiss, touché par une légère élongation, reste incertain. Achraf Hakimi, lui, fait l'objet d'une gestion minutieuse. « On le prépare pour tout le tournoi, pas pour un match », a précisé Regragui. Quant au jeune Abdelhamid Aït Boudlal, considéré comme « une pépite » par son entraîneur, son utilisation reste floue. « Le plus important, c'est de ne pas le griller », a glissé le technicien, laissant planer le doute sur une éventuelle titularisation.
Sur le plan physique, le groupe se présente quasiment au complet. Seul Romain Saiss, touché par une légère élongation, reste incertain. Achraf Hakimi, lui, fait l'objet d'une gestion minutieuse. « On le prépare pour tout le tournoi, pas pour un match », a précisé Regragui. Quant au jeune Abdelhamid Aït Boudlal, considéré comme « une pépite » par son entraîneur, son utilisation reste floue. « Le plus important, c'est de ne pas le griller », a glissé le technicien, laissant planer le doute sur une éventuelle titularisation.
Le Mali refuse de se cacher
En face, Tom Saintfiet affiche un respect évident pour son adversaire du jour, tout en refusant tout complexe. « Le Maroc est l'une des équipes les plus fortes d'Afrique, voire du monde », reconnaît le Belge. Mais le sélectionneur malien n'entend pas pour autant renoncer à ses principes. Malgré la déception du nul contre la Zambie (1-1) et la pression qui en découle, le Mali veut jouer son football.
« On a besoin de points contre le Maroc », assume Saintfiet, qui balaie immédiatement toute idée de repli défensif. « On ne va pas mettre le bus. On a de bons joueurs, on va jouer offensivement », promet-il, rappelant qu'il avait déjà battu le Maroc avec une possession minimale mais une efficacité redoutable. Un rappel qui fait mouche. Yves Bissouma, milieu de terrain des Aigles, a lui aussi affiché sa détermination : « Ce qui compte aujourd'hui, c'est le Mali. Le reste ne m'intéresse pas. »
L'histoire récente entre les deux sélections remonte à 2004, lors d'une demi-finale de CAN disputée à Tunis. Ce jour-là, le Maroc s'était imposé 4-0, infligeant au Mali sa plus lourde défaite en phase finale. Walid Regragui, actuel sélectionneur marocain, était titulaire dans cette rencontre. Un souvenir que les Aigles voudront effacer, même si le contexte n'est plus le même.
Le technicien marocain ne sous-estime pas son adversaire. « Le Mali a toujours produit de grands joueurs. Et chaque fois qu'il affronte le Maroc, on sent cette motivation supplémentaire, cette envie d'exploit qui pousse cette équipe à se dépasser », analyse Regragui. Il va même plus loin : « Le jour où ils auront ce déclic dans la gestion des émotions, ils seront très dangereux. » Un hommage autant qu'un signal d'alerte.
Avec 60 000 supporters attendus à Rabat, l'ambiance promet d'être électrique. Le Maroc veut confirmer, le Mali espère surprendre. Entre gestion tactique et ambition offensive, ce Maroc-Mali s'annonce comme le véritable test de ce groupe B.
« On a besoin de points contre le Maroc », assume Saintfiet, qui balaie immédiatement toute idée de repli défensif. « On ne va pas mettre le bus. On a de bons joueurs, on va jouer offensivement », promet-il, rappelant qu'il avait déjà battu le Maroc avec une possession minimale mais une efficacité redoutable. Un rappel qui fait mouche. Yves Bissouma, milieu de terrain des Aigles, a lui aussi affiché sa détermination : « Ce qui compte aujourd'hui, c'est le Mali. Le reste ne m'intéresse pas. »
L'histoire récente entre les deux sélections remonte à 2004, lors d'une demi-finale de CAN disputée à Tunis. Ce jour-là, le Maroc s'était imposé 4-0, infligeant au Mali sa plus lourde défaite en phase finale. Walid Regragui, actuel sélectionneur marocain, était titulaire dans cette rencontre. Un souvenir que les Aigles voudront effacer, même si le contexte n'est plus le même.
Le technicien marocain ne sous-estime pas son adversaire. « Le Mali a toujours produit de grands joueurs. Et chaque fois qu'il affronte le Maroc, on sent cette motivation supplémentaire, cette envie d'exploit qui pousse cette équipe à se dépasser », analyse Regragui. Il va même plus loin : « Le jour où ils auront ce déclic dans la gestion des émotions, ils seront très dangereux. » Un hommage autant qu'un signal d'alerte.
Avec 60 000 supporters attendus à Rabat, l'ambiance promet d'être électrique. Le Maroc veut confirmer, le Mali espère surprendre. Entre gestion tactique et ambition offensive, ce Maroc-Mali s'annonce comme le véritable test de ce groupe B.






