Opération Espérance, 44 000 hommes déployés pour sécuriser la présidentielle ivoirienne du 25 octobre 2025 © Crédit photo DR
L'opération Espérance entre en action. Le Conseil National de Sécurité (CNS) vient d'annoncer le déploiement de 44 000 éléments des Forces de Défense et de Sécurité pour encadrer l'élection présidentielle du 25 octobre 2025 en Côte d'Ivoire. Ce jeudi 2 octobre, le président Alassane Ouattara a présidé au Palais présidentiel une réunion stratégique consacrée à la situation sécuritaire du pays. Le dispositif prévoit des patrouilles mixtes, pédestres et motorisées, sur l'ensemble du territoire national pour garantir un scrutin sans incident.
Le CNS se félicite de la réussite de l'exercice de simulation mené en septembre dernier. Cet entraînement grandeur nature visait à « renforcer la synergie d'action des différentes unités qui seront déployées sur le terrain durant la période électorale », selon le communiqué officiel. Le président Ouattara, « satisfait des activités préparatoires », a adressé ses félicitations aux ministres de la Défense et de la Sécurité ainsi qu'aux Grands Commandements. Il les a encouragés à poursuivre leurs efforts pour organiser le scrutin « dans un climat apaisé et sécurisé ».
Le CNS se félicite de la réussite de l'exercice de simulation mené en septembre dernier. Cet entraînement grandeur nature visait à « renforcer la synergie d'action des différentes unités qui seront déployées sur le terrain durant la période électorale », selon le communiqué officiel. Le président Ouattara, « satisfait des activités préparatoires », a adressé ses félicitations aux ministres de la Défense et de la Sécurité ainsi qu'aux Grands Commandements. Il les a encouragés à poursuivre leurs efforts pour organiser le scrutin « dans un climat apaisé et sécurisé ».
Interdiction des meetings
Le ton se durcit contre les opposants. Depuis la publication le 8 septembre de la liste définitive des candidats par le Conseil Constitutionnel, « plusieurs individus, dont des responsables politiques, tiennent des propos à caractère xénophobe, haineux et subversif, et diffusent de fausses informations de nature à troubler l'ordre public », dénonce le CNS. Cette mise en garde s'accompagne d'un rappel ferme de l'article 138 de la Constitution qui stipule que « les décisions du Conseil Constitutionnel ne sont susceptibles d'aucun recours ».
Les conséquences sont immédiates. Les ministres de la Justice et de la Sécurité ont reçu instruction de « prendre toutes les dispositions nécessaires pour maintenir l'ordre et la sécurité, y compris l'interdiction des meetings et manifestations publiques visant à contester les décisions du Conseil Constitutionnel ». Le communiqué précise sans ambiguïté que « toute contestation des décisions du Conseil Constitutionnel, de quelque nature qu'elle soit, est illégale et expose ses auteurs aux sanctions prévues par la loi ». À 23 jours du scrutin, le pouvoir affiche une ligne intransigeante face aux tentatives de déstabilisation.
Les conséquences sont immédiates. Les ministres de la Justice et de la Sécurité ont reçu instruction de « prendre toutes les dispositions nécessaires pour maintenir l'ordre et la sécurité, y compris l'interdiction des meetings et manifestations publiques visant à contester les décisions du Conseil Constitutionnel ». Le communiqué précise sans ambiguïté que « toute contestation des décisions du Conseil Constitutionnel, de quelque nature qu'elle soit, est illégale et expose ses auteurs aux sanctions prévues par la loi ». À 23 jours du scrutin, le pouvoir affiche une ligne intransigeante face aux tentatives de déstabilisation.
L'appel des acteurs traditionnels
Au-delà de la fermeté sécuritaire, le président mise sur les relais d'influence. Ouattara a tenu à féliciter la Chambre Nationale des Rois et Chefs Traditionnels pour « sa récente tournée de sensibilisation et d'écoute des populations, effectuée sur toute l'étendue du territoire national, pour une élection présidentielle apaisée ». Ces autorités coutumières jouent un rôle clé dans la médiation sociale et la prévention des tensions communautaires.
Les guides religieux et les acteurs de la société civile reçoivent également les encouragements du chef de l'État pour « les actions menées en vue de la préservation de la paix ». Le président les a invités à poursuivre leurs initiatives. Cette double stratégie combine répression des discours jugés dangereux et mobilisation des forces d'apaisement traditionnelles.
Le CNS dresse un bilan globalement positif. La « situation sécuritaire du pays connaît une amélioration continue sur l'ensemble du territoire national », affirme le communiqué. Le président Ouattara a conclu la réunion en réitérant ses « félicitations et encouragements à l'ensemble des personnes, institutions et structures engagées dans la sécurisation du territoire ». Il a tenu à rassurer « les Ivoiriennes et les Ivoiriens, ainsi que les populations étrangères vivant en Côte d'Ivoire, du bon déroulement du processus électoral, dans la quiétude et la sécurité ».
Reste à savoir si cette démonstration de force suffira à prévenir les tensions. Avec 44 000 hommes sur le terrain et l'interdiction des manifestations contestataires, le gouvernement entend verrouiller le processus électoral. Le scrutin du 25 octobre se déroulera sous haute surveillance militaire, entre promesse d'apaisement et menace de répression.
Les guides religieux et les acteurs de la société civile reçoivent également les encouragements du chef de l'État pour « les actions menées en vue de la préservation de la paix ». Le président les a invités à poursuivre leurs initiatives. Cette double stratégie combine répression des discours jugés dangereux et mobilisation des forces d'apaisement traditionnelles.
Le CNS dresse un bilan globalement positif. La « situation sécuritaire du pays connaît une amélioration continue sur l'ensemble du territoire national », affirme le communiqué. Le président Ouattara a conclu la réunion en réitérant ses « félicitations et encouragements à l'ensemble des personnes, institutions et structures engagées dans la sécurisation du territoire ». Il a tenu à rassurer « les Ivoiriennes et les Ivoiriens, ainsi que les populations étrangères vivant en Côte d'Ivoire, du bon déroulement du processus électoral, dans la quiétude et la sécurité ».
Reste à savoir si cette démonstration de force suffira à prévenir les tensions. Avec 44 000 hommes sur le terrain et l'interdiction des manifestations contestataires, le gouvernement entend verrouiller le processus électoral. Le scrutin du 25 octobre se déroulera sous haute surveillance militaire, entre promesse d'apaisement et menace de répression.