Ouattara absent au Sommet Afrique à Washington© Crédit photo DR
Alassane Ouattara absent au sommet Afrique - Trump à Washington. L'exclusion du président ivoirien du mini-sommet africain organisé par Donald Trump sonne comme un camouflet diplomatique. Alors que cinq chefs d'État africains sont attendus dans la capitale américaine du 9 au 11 juillet, Alassane Ouattara brille par son absence. Cette mise à l'écart interroge d'autant plus que la Côte d'Ivoire constitue la première économie de l'Afrique de l'Ouest francophone.
Joseph Boakai (Libéria), Bassirou Diomaye Faye (Sénégal), Mohamed Ould Cheikh el Ghazouani (Mauritanie), Brice Clotaire Oligui Nguema (Gabon) et Umaro Sissoco Embaló (Guinée-Bissau) ont décroché leur invitation présidentielle. Ces dirigeants participeront aux discussions sur la coopération économique et les enjeux sécuritaires avec l'administration Trump. L'absence d'Alassane Ouattara pose question sur les relations américano-ivoiriennes.
Joseph Boakai (Libéria), Bassirou Diomaye Faye (Sénégal), Mohamed Ould Cheikh el Ghazouani (Mauritanie), Brice Clotaire Oligui Nguema (Gabon) et Umaro Sissoco Embaló (Guinée-Bissau) ont décroché leur invitation présidentielle. Ces dirigeants participeront aux discussions sur la coopération économique et les enjeux sécuritaires avec l'administration Trump. L'absence d'Alassane Ouattara pose question sur les relations américano-ivoiriennes.
Une exclusion calculée
L'incertitude électorale ivoirienne explique cette mise à l'écart diplomatique selon les sources proches du dossier. Washington s'inquiète des zones d'ombre entourant l'élection présidentielle d'octobre 2025 en Côte d'Ivoire. La possible candidature d'Alassane Ouattara à un quatrième mandat controversé alimente les réserves américaines sur la crédibilité du processus démocratique ivoirien.
L'élimination de plusieurs figures de l'opposition, notamment Tidjane Thiam, ancien directeur général de Credit Suisse, de la course électorale préoccupe particulièrement l'administration Trump. "Washington attend une clarification de la part du pouvoir ivoirien" sur ces exclusions, révèle Africa Intelligence. Cette prudence diplomatique contraste avec les investissements américains massifs dans l'économie ivoirienne, estimés à plus de 3 milliards de dollars depuis 2020.
L'élimination de plusieurs figures de l'opposition, notamment Tidjane Thiam, ancien directeur général de Credit Suisse, de la course électorale préoccupe particulièrement l'administration Trump. "Washington attend une clarification de la part du pouvoir ivoirien" sur ces exclusions, révèle Africa Intelligence. Cette prudence diplomatique contraste avec les investissements américains massifs dans l'économie ivoirienne, estimés à plus de 3 milliards de dollars depuis 2020.
Un message fort de Washington ?
Cette exclusion du sommet restreint constitue un signal politique fort envoyé par Donald Trump à Alassane Ouattara. L'administration américaine privilégie désormais les dirigeants africains perçus comme respectueux des standards démocratiques internationaux. Cette sélectivité diplomatique illustre le durcissement de la position américaine face aux dérives autoritaires sur le continent.
"Les États-Unis ne peuvent plus fermer les yeux sur les manipulations électorales en Afrique", confie un diplomate américain sous couvert d'anonymat. Cette nouvelle doctrine trumpienne bouscule les équilibres géopolitiques traditionnels entre Washington et ses partenaires africains. L'exemple ivoirien pourrait faire école pour d'autres dirigeants tentés par des mandats supplémentaires non prévus par leurs constitutions.
L'absence d'Alassane Ouattara à ce sommet pourrait affecter les relations économiques bilatérales entre Abidjan et Washington. La Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao avec 40% de la production globale, perd une vitrine diplomatique importante pour attirer les investisseurs américains. Les secteurs agricole, énergétique et minier risquent de pâtir de cette tension diplomatique.
Une délégation ministérielle ivoirienne est attendue prochainement à Washington pour tenter d'apaiser ces tensions selon les informations d'Africa Intelligence. "Des discussions sont en cours pour obtenir davantage de précisions" sur les intentions réelles du pouvoir d'Abidjan concernant l'élection présidentielle. Cette mission diplomatique pourrait conditionner la normalisation des relations entre les deux pays avant le scrutin d'octobre.
"Les États-Unis ne peuvent plus fermer les yeux sur les manipulations électorales en Afrique", confie un diplomate américain sous couvert d'anonymat. Cette nouvelle doctrine trumpienne bouscule les équilibres géopolitiques traditionnels entre Washington et ses partenaires africains. L'exemple ivoirien pourrait faire école pour d'autres dirigeants tentés par des mandats supplémentaires non prévus par leurs constitutions.
L'absence d'Alassane Ouattara à ce sommet pourrait affecter les relations économiques bilatérales entre Abidjan et Washington. La Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao avec 40% de la production globale, perd une vitrine diplomatique importante pour attirer les investisseurs américains. Les secteurs agricole, énergétique et minier risquent de pâtir de cette tension diplomatique.
Une délégation ministérielle ivoirienne est attendue prochainement à Washington pour tenter d'apaiser ces tensions selon les informations d'Africa Intelligence. "Des discussions sont en cours pour obtenir davantage de précisions" sur les intentions réelles du pouvoir d'Abidjan concernant l'élection présidentielle. Cette mission diplomatique pourrait conditionner la normalisation des relations entre les deux pays avant le scrutin d'octobre.