Reconnu en Côte d’Ivoire comme en France, Serge Bilé s’est illustré depuis plusieurs années par ses ouvrages et documentaires réalisés de manière indépendante. Sa nouvelle production, centrée sur les relations diplomatiques entre Abidjan et Pretoria, revient notamment sur un épisode supposé impliquant l’ex-Première Dame.
Selon des sources proches de la nonagénaire, Marie-Thérèse Houphouët-Boigny rejette formellement les affirmations du documentaire. Si elle admet s’être rendue en Afrique du Sud, elle assure n’avoir jamais rencontré Nelson Mandela. Actuellement en séjour à Genève, elle envisagerait de poursuivre le réalisateur dès son retour en Côte d’Ivoire.
Selon des sources proches de la nonagénaire, Marie-Thérèse Houphouët-Boigny rejette formellement les affirmations du documentaire. Si elle admet s’être rendue en Afrique du Sud, elle assure n’avoir jamais rencontré Nelson Mandela. Actuellement en séjour à Genève, elle envisagerait de poursuivre le réalisateur dès son retour en Côte d’Ivoire.
La réaction mesurée de Serge Bilé
Longtemps resté silencieux, Serge Bilé a finalement réagi, contacté par nos confrères lemeridien. « J’ai laissé passer l’orage pour répondre calmement », a-t-il déclaré. Il s’interroge notamment sur le fait que l’ancienne Première Dame ait réellement visionné le film dans son intégralité. « C’est une personnalité publique, et certains sujets relèvent légitimement du travail journalistique », rappelle-t-il.
Des témoignages à visage découvert
Le film s’appuie sur le témoignage de l’ex-époux de la nièce de Marie-Thérèse Houphouët-Boigny, qui affirme l’avoir accompagnée chez Nelson Mandela. Bilé évoque également des confidences recueillies en privé auprès de plusieurs personnes en Côte d’Ivoire et au Cameroun. Il précise solliciter l’ancienne Première Dame depuis dix ans pour recueillir sa version, sans succès.
« Je répondrai sereinement à toute plainte »
Confiant, le journaliste assure n’avoir rien à cacher : « Tout sera mis sur la table en toute transparence. En quarante ans de carrière, ma rigueur n’a jamais été mise en doute ». Il remercie par ailleurs les téléspectateurs qui ont salué la lumière apportée sur les relations méconnues entre Abidjan et Pretoria.
Pour Serge Bilé, la démarche relève de l’exigence historique : « On ne peut pas reprocher aux jeunes de ne pas connaître l’Histoire si ceux qui l’ont faite ne témoignent pas ». Il conclut en citant Aimé Césaire : « Il faut savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va ».
Kevin AKA
Pour Serge Bilé, la démarche relève de l’exigence historique : « On ne peut pas reprocher aux jeunes de ne pas connaître l’Histoire si ceux qui l’ont faite ne témoignent pas ». Il conclut en citant Aimé Césaire : « Il faut savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va ».
Kevin AKA