Possible candidature de Don Mello à la présidentielle d'octobre 2025 © Crédit photo DR
Don Mello candidat à la présidentielle 2025 suscite des réactions au sein de l'opposition ivoirienne. Jean Bonin a pris position publiquement pour soutenir cette démarche face aux réticences de Laurent Gbagbo à participer au scrutin d'octobre prochain. Cette prise de position intervient dans un climat de tensions internes au PPA-CI.
L'annonce de cette possible candidature révèle les fractures profondes qui traversent l'opposition. Alors que certains cadres historiques privilégient l'attentisme, d'autres choisissent l'engagement direct dans la compétition électorale. Cette divergence stratégique pourrait redessiner le paysage politique ivoirien à quelques mois du scrutin présidentiel.
L'annonce de cette possible candidature révèle les fractures profondes qui traversent l'opposition. Alors que certains cadres historiques privilégient l'attentisme, d'autres choisissent l'engagement direct dans la compétition électorale. Cette divergence stratégique pourrait redessiner le paysage politique ivoirien à quelques mois du scrutin présidentiel.
Une vision scientifique de la politique
Le juriste Jean Bonin insiste sur le profil particulier de Don Mello : "Ce qu'il faut comprendre, c'est que Don Mello, au-delà de son parcours politique, est avant tout un scientifique, un ingénieur de formation." Cette approche méthodologique distingue le candidat potentiel dans un environnement souvent dominé par les considérations idéologiques.
La formation scientifique de Don Mello représente, selon Bonin, un atout dans la gestion des affaires publiques. "La culture scientifique repose sur l'analyse des faits, l'adaptation aux contraintes, et surtout la recherche de solutions concrètes et efficaces", explique-t-il. Cette pragmatique contraste avec les postures plus rigides observées ailleurs dans l'opposition.
La formation scientifique de Don Mello représente, selon Bonin, un atout dans la gestion des affaires publiques. "La culture scientifique repose sur l'analyse des faits, l'adaptation aux contraintes, et surtout la recherche de solutions concrètes et efficaces", explique-t-il. Cette pragmatique contraste avec les postures plus rigides observées ailleurs dans l'opposition.
Les leçons du boycott de 2015
L'analyse de Jean Bonin rappelle les conséquences du boycott électoral de 2015 : "Le boycott du FPI tendance Gbagbo a permis au président Ouattara de remporter l'élection avec 83,66 % des voix et un Parlement entièrement acquis à sa cause." Ces chiffres illustrent l'impact stratégique de l'abstention sur les résultats électoraux.
Cette référence historique nourrit l'argumentaire en faveur de la participation électorale. "On ne gagne jamais une élection à laquelle on ne participe pas", martèle le juriste. L'exemple sénégalais et français confirme selon lui cette règle fondamentale de la compétition démocratique.
Jean Bonin conclut par un soutien explicite : "Il a donc tout mon soutien. Car dans un système démocratique, on ne change pas le cours des choses par le retrait, mais par l'engagement." Cette déclaration marque une rupture avec l'attentisme prôné par certains dirigeants de l'opposition.
La démarche de Don Mello s'inscrit dans une logique de "réorganisation de l'opposition autour de principes clairs : préparer, participer, proposer", selon les mots du juriste. Cette approche pragmatique pourrait séduire un électorat en quête d'alternatives crédibles face au pouvoir en place.
Cette référence historique nourrit l'argumentaire en faveur de la participation électorale. "On ne gagne jamais une élection à laquelle on ne participe pas", martèle le juriste. L'exemple sénégalais et français confirme selon lui cette règle fondamentale de la compétition démocratique.
Jean Bonin conclut par un soutien explicite : "Il a donc tout mon soutien. Car dans un système démocratique, on ne change pas le cours des choses par le retrait, mais par l'engagement." Cette déclaration marque une rupture avec l'attentisme prôné par certains dirigeants de l'opposition.
La démarche de Don Mello s'inscrit dans une logique de "réorganisation de l'opposition autour de principes clairs : préparer, participer, proposer", selon les mots du juriste. Cette approche pragmatique pourrait séduire un électorat en quête d'alternatives crédibles face au pouvoir en place.