
Invité de Life TV le 26 août 2025, Assalé Tiémoko candidat à la présidentielle ivoirienne de 2025 © Crédit photo DR
Assalé Tiémoko sonne la mobilisation générale. Le député-maire de Tiassalé a livré un plaidoyer passionné sur Life TV pour inciter ses compatriotes à se rendre aux urnes le 25 octobre prochain. Face à une abstention qui touche 4,5 millions d'électeurs inscrits depuis 2010, le leader politique refuse le fatalisme ambiant et appelle à un sursaut démocratique.
"Il faut que les Ivoiriens se lèvent et aillent voter. S'ils veulent le changement, le 25 octobre, ils l'obtiendront", martèle-t-il avec conviction. Une stratégie offensive qui tranche avec les discours défaitistes d'une partie de l'opposition, tentée par le boycott ou la résignation face aux irrégularités supposées de la liste électorale.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes. "Depuis 2010, près de 4,5 millions d'Ivoiriens inscrits sur la liste électorale ne votent plus. C'est un fait que tout le monde connaît", rappelle Assalé Tiémoko. Cette hémorragie électorale représente un défi existentiel pour la démocratie ivoirienne et une opportunité stratégique pour l'opposition.
L'homme politique établit un parallèle saisissant entre les résultats de 2020 et 2022. "En 2020, le Président Ouattara a été proclamé élu face à KKB avec environ 3 millions de voix. En 2022, lors des municipales et législatives, le RHDP a obtenu combien de voix ? 1.500.000 sur tout le territoire", détaille-t-il, démontrant l'érosion du socle électoral du parti au pouvoir.
"Il faut que les Ivoiriens se lèvent et aillent voter. S'ils veulent le changement, le 25 octobre, ils l'obtiendront", martèle-t-il avec conviction. Une stratégie offensive qui tranche avec les discours défaitistes d'une partie de l'opposition, tentée par le boycott ou la résignation face aux irrégularités supposées de la liste électorale.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes. "Depuis 2010, près de 4,5 millions d'Ivoiriens inscrits sur la liste électorale ne votent plus. C'est un fait que tout le monde connaît", rappelle Assalé Tiémoko. Cette hémorragie électorale représente un défi existentiel pour la démocratie ivoirienne et une opportunité stratégique pour l'opposition.
L'homme politique établit un parallèle saisissant entre les résultats de 2020 et 2022. "En 2020, le Président Ouattara a été proclamé élu face à KKB avec environ 3 millions de voix. En 2022, lors des municipales et législatives, le RHDP a obtenu combien de voix ? 1.500.000 sur tout le territoire", détaille-t-il, démontrant l'érosion du socle électoral du parti au pouvoir.
"La différence se fera par la participation"
Assalé Tiémoko refuse la victimisation. "Cette liste électorale n'est pas parfaite, je suis le premier à le dire depuis longtemps, puisque j'ai mené des enquêtes dessus. Oui, il y a des anomalies, mais cela ne garantit en rien une victoire du RHDP", affirme-t-il sans détour. Une position pragmatique qui contraste avec les discours conspirationnistes.
Pour lui, l'enjeu réside ailleurs : "Si vous restez chez vous à dire que la liste est corrompue sans aller voter, vous laissez passer votre chance. Pourtant, vous êtes majoritaires : ce sont justement ceux qui ne votent pas". Un appel direct aux abstentionnistes, présentés comme la clé du scrutin à venir.
L'opposant endosse ses responsabilités d'acteur politique. "Nous, les acteurs politiques que l'on peut qualifier d'opposants, n'avons pas le droit de démobiliser les Ivoiriens, c'est-à-dire tenir un discours qui empêche les gens d'aller voter", déclare-t-il avec fermeté. Une autocritique rare qui vise les partisans du boycott électoral.
Cette approche responsable s'accompagne d'un réalisme politique assumé. "Aucune élection n'est gagnée d'avance", rappelle-t-il, refusant les prophéties autoréalisatrices qui découragent la participation citoyenne.
Pour lui, l'enjeu réside ailleurs : "Si vous restez chez vous à dire que la liste est corrompue sans aller voter, vous laissez passer votre chance. Pourtant, vous êtes majoritaires : ce sont justement ceux qui ne votent pas". Un appel direct aux abstentionnistes, présentés comme la clé du scrutin à venir.
L'opposant endosse ses responsabilités d'acteur politique. "Nous, les acteurs politiques que l'on peut qualifier d'opposants, n'avons pas le droit de démobiliser les Ivoiriens, c'est-à-dire tenir un discours qui empêche les gens d'aller voter", déclare-t-il avec fermeté. Une autocritique rare qui vise les partisans du boycott électoral.
Cette approche responsable s'accompagne d'un réalisme politique assumé. "Aucune élection n'est gagnée d'avance", rappelle-t-il, refusant les prophéties autoréalisatrices qui découragent la participation citoyenne.
Entre réseaux sociaux et réalité du terrain
Assalé Tiémoko opère une distinction nette entre l'agitation virtuelle et les dynamiques électorales réelles. "Il y a une véritable démarcation à faire entre ce qui se dit sur les réseaux sociaux et la réalité du terrain. C'est le terrain qui détermine le leadership d'un candidat à l'élection présidentielle", analyse-t-il.
Cette mise en garde vise autant les militants que les observateurs, tentés de confondre buzz numérique et force électorale. L'homme politique privilégie le contact direct avec les populations, seul baromètre fiable selon lui de l'opinion publique ivoirienne.
Le message d'Assalé Tiémoko résonne comme un électrochoc : l'opposition peut gagner, à condition que ses électeurs potentiels se mobilisent massivement le 25 octobre prochain.
Cette mise en garde vise autant les militants que les observateurs, tentés de confondre buzz numérique et force électorale. L'homme politique privilégie le contact direct avec les populations, seul baromètre fiable selon lui de l'opinion publique ivoirienne.
Le message d'Assalé Tiémoko résonne comme un électrochoc : l'opposition peut gagner, à condition que ses électeurs potentiels se mobilisent massivement le 25 octobre prochain.