Ferro Bally livre une analyse sans concession du paysage politique ivoirien. « Dans le jeu du chat et de la souris auquel il se livre, Ouattara utilise, selon les circonstances, la carotte ou le bâton afin de donner d'une main et l'arracher de l'autre », observe l'analyste politique.
« C'était le calme avant la tempête », poursuit-il, décrivant la stratégie du pouvoir qui a d'abord permis l'installation politique de ses opposants avant de dresser des obstacles juridiques sur leur route.
« C'était le calme avant la tempête », poursuit-il, décrivant la stratégie du pouvoir qui a d'abord permis l'installation politique de ses opposants avant de dresser des obstacles juridiques sur leur route.
Une stratégie en deux temps
L'analyste dévoile la mécanique politique à l'œuvre : « Le régime ne s'est même pas montré regardant sur les dispositions de la loi n°93-668 du 9 août 1993 ». Une tolérance initiale qui, selon Bally, cachait une stratégie plus complexe.
« Cette procédure de libération des liens d'allégeance vis-à-vis de la France et son pendant, la réintégration dans la nationalité ivoirienne, ne sont pas un jeu d'enfant », prévient-il. Pour Thiam, il compare la situation à celle de « Karim Wade, candidat du PDS, qui a joué avec le feu pour être éliminé ».
« Cette procédure de libération des liens d'allégeance vis-à-vis de la France et son pendant, la réintégration dans la nationalité ivoirienne, ne sont pas un jeu d'enfant », prévient-il. Pour Thiam, il compare la situation à celle de « Karim Wade, candidat du PDS, qui a joué avec le feu pour être éliminé ».
Les perspectives politiques
Ferro Bally pointe les enjeux : « Ouattara peut redouter, à juste titre, une triangulaire dont il n'est pas sûr de sortir vainqueur ». Une situation qui, selon lui, pourrait inciter le pouvoir à « laisser sur la touche ces deux rivaux ».
Sa conclusion est pragmatique : « Il reste au PDCI-RDA et au PPA-CI à réfléchir à toutes les options possibles en mettant sur la table un sujet tabou : le plan B ». Il appuie son conseil sur une citation de Cervantes : « Il faut se garder de mettre tous ses œufs dans le même panier ».
Sa conclusion est pragmatique : « Il reste au PDCI-RDA et au PPA-CI à réfléchir à toutes les options possibles en mettant sur la table un sujet tabou : le plan B ». Il appuie son conseil sur une citation de Cervantes : « Il faut se garder de mettre tous ses œufs dans le même panier ».