Les recommandations de la mission des sages de la CEDEAO dévoilées © Crédit photo DR
Les recommandations CEDEAO en Côte d'Ivoire sont désormais sur la table. Après cinq jours de rencontres intensives du 7 au 11 juillet, la mission conduite par Boni Yayi a formulé ses préconisations pour la présidentielle d'octobre. Le verdict est sans appel : seul le dialogue peut garantir des élections apaisées dans un pays encore marqué par les crises passées.
Le Forum des Aînés d'Afrique de l'Ouest (WAEF) mise tout sur la communication entre les acteurs. "Nous encourageons vivement toutes les parties prenantes à maintenir des lignes de communication ouvertes", insiste l'ancien président béninois. Cette première recommandation traduit l'inquiétude des observateurs face aux tensions latentes qui persistent à moins de quatre mois du scrutin.
Le Forum des Aînés d'Afrique de l'Ouest (WAEF) mise tout sur la communication entre les acteurs. "Nous encourageons vivement toutes les parties prenantes à maintenir des lignes de communication ouvertes", insiste l'ancien président béninois. Cette première recommandation traduit l'inquiétude des observateurs face aux tensions latentes qui persistent à moins de quatre mois du scrutin.
Appel pressant à la jeunesse ivoirienne
La délégation de sages adresse un message direct aux jeunes. "Ne vous laissez pas exploiter comme des instruments de violence et d'instabilité", lance Boni Yayi dans le communiqué final. Cette mise en garde fait écho aux violences post-électorales de 2010-2011, où de nombreux jeunes avaient été instrumentalisés par les camps politiques rivaux.
L'ancien chef d'État béninois va plus loin : "Canalisez votre énergie vers une participation constructive et un engagement pacifique." Une recommandation qui vise à transformer la jeunesse ivoirienne en acteur de stabilité plutôt qu'en facteur de risque. Cette tranche de la population représente plus de 60% des 28 millions d'habitants du pays.
L'ancien chef d'État béninois va plus loin : "Canalisez votre énergie vers une participation constructive et un engagement pacifique." Une recommandation qui vise à transformer la jeunesse ivoirienne en acteur de stabilité plutôt qu'en facteur de risque. Cette tranche de la population représente plus de 60% des 28 millions d'habitants du pays.
Transparence et communication renforcées
La Commission électorale indépendante (CEI) fait l'objet de recommandations spécifiques. Les sages "exhortent à faire davantage pour soutenir la communication publique et la transparence". Cette préconisation répond aux critiques récurrentes sur le manque d'information des citoyens sur les processus électoraux.
Le Conseil constitutionnel reçoit également les félicitations de la mission pour "son rôle central dans le respect du constitutionnalisme". Une reconnaissance qui vise à renforcer la légitimité de cette institution souvent contestée par l'opposition. Les recommandations insistent sur la nécessité de "sauvegarder l'intégrité électorale".
Les médias et influenceurs font l'objet d'une attention particulière. La mission recommande fermement de "s'abstenir de recourir à des discours de haine, de diffuser de fausses informations et d'employer une rhétorique incendiaire". Cette préconisation répond à la montée des tensions sur les réseaux sociaux et dans certains médias.
"Les élections doivent être contestées sur la base de problèmes, et non sur la base de divisions ou d'incitations", précisent les sages. Une recommandation qui vise à élever le niveau du débat politique et à éviter la dérive vers les clivages ethniques ou régionaux qui ont alimenté les crises passées.
La recommandation finale porte sur l'avenir du pays. "La Côte d'Ivoire a une occasion unique de tirer les leçons du passé et de consolider ses progrès", souligne le communiqué. Cette préconisation s'appuie sur les "progrès économiques notables" accomplis ces dernières années, avec une croissance moyenne de 7% sur la décennie.
Le WAEF réaffirme son "engagement à accompagner la Côte d'Ivoire tout au long du processus électoral". Cette promesse d'accompagnement inclut l'offre de "bons offices là où c'est nécessaire pour parvenir à un consensus". Une garantie de suivi qui témoigne de l'importance accordée par la sous-région à la stabilité ivoirienne.
Le Conseil constitutionnel reçoit également les félicitations de la mission pour "son rôle central dans le respect du constitutionnalisme". Une reconnaissance qui vise à renforcer la légitimité de cette institution souvent contestée par l'opposition. Les recommandations insistent sur la nécessité de "sauvegarder l'intégrité électorale".
Les médias et influenceurs font l'objet d'une attention particulière. La mission recommande fermement de "s'abstenir de recourir à des discours de haine, de diffuser de fausses informations et d'employer une rhétorique incendiaire". Cette préconisation répond à la montée des tensions sur les réseaux sociaux et dans certains médias.
"Les élections doivent être contestées sur la base de problèmes, et non sur la base de divisions ou d'incitations", précisent les sages. Une recommandation qui vise à élever le niveau du débat politique et à éviter la dérive vers les clivages ethniques ou régionaux qui ont alimenté les crises passées.
La recommandation finale porte sur l'avenir du pays. "La Côte d'Ivoire a une occasion unique de tirer les leçons du passé et de consolider ses progrès", souligne le communiqué. Cette préconisation s'appuie sur les "progrès économiques notables" accomplis ces dernières années, avec une croissance moyenne de 7% sur la décennie.
Le WAEF réaffirme son "engagement à accompagner la Côte d'Ivoire tout au long du processus électoral". Cette promesse d'accompagnement inclut l'offre de "bons offices là où c'est nécessaire pour parvenir à un consensus". Une garantie de suivi qui témoigne de l'importance accordée par la sous-région à la stabilité ivoirienne.