Les tensions au sein du PDCI-RDA révèlent des divisions profondes entre plusieurs de ses membres. Jean-Louis Billon, candidat déclaré à la présidentielle du 25 octobre 2025, et Valérie Yapo, figures contestataires, agissent comme des catalyseurs de cette dissension. Ensemble, ils contestent l'autorité de Cheick Tidjane Thiam, choisi comme candidat lors des récents congrès du parti.
Ces deux personnalités influentes ont pris des positions qui les éloignent de la direction du PDCI-RDA, entraînant des sanctions et une dissidence manifeste.
Ces deux personnalités influentes ont pris des positions qui les éloignent de la direction du PDCI-RDA, entraînant des sanctions et une dissidence manifeste.
Les enjeux du boycott
Depuis 2023, Billon et Yapo ont décidé de boycotter toutes les activités officielles du PDCI-RDA, refusant de participer à toute réunion ou meeting. Ferro Bally souligne qu'ils "naviguent sur le Titanic, voguant vers l'iceberg", illustrant ainsi l'ampleur de leur défiance. En 2024, Billon a quitté son poste de secrétaire national, rejetant ouvertement les structures du parti. Cette dissidence, constante et de plus en plus visible, soulève des questions quant à leur avenir politique.
Leur retrait révélateur pourrait les amener à s'associer, malgré eux, avec le pouvoir en place, ce qui compromet leur crédibilité. L'absence de participation à des décisions cruciales du parti les isole et les rend vulnérables face à la direction.
Leur retrait révélateur pourrait les amener à s'associer, malgré eux, avec le pouvoir en place, ce qui compromet leur crédibilité. L'absence de participation à des décisions cruciales du parti les isole et les rend vulnérables face à la direction.
Une position délicate
Les appels de Billon et Yapo Valérie à une nouvelle convention pour élire un candidat alternatif aggravent leur isolement dans le contexte politique actuel. Ils semblent ignorer le fait que ces exigences, perçues comme une trahison, ne font qu'éloigner de nombreux militants de leur cause.
La levée des sanctions n'a pas résolu la crise ; au contraire, le fossé s'est creusé. Leur stratégie, qui évoque une volonté de tourner la page sur Thiam, se heurte à l'adhésion tacite de beaucoup de membres envers ce dernier. Leurs actions répétées montrent une volonté désespérée de recoller les morceaux tout en continuant à s'aliéner une partie importante de l'électorat.
Dans ce contexte, le PDCI-RDA fait face à un véritable défi : maintenir la cohésion de ses membres tout en gérant des figures dissidentes qui sapent son unité. L'avenir politique de Billon et Yapo est incertain, tout comme celui du PDCI-RDA, qui doit naviguer à travers ces eaux tumultueuses pour préserver son intégrité et sa crédibilité.
La levée des sanctions n'a pas résolu la crise ; au contraire, le fossé s'est creusé. Leur stratégie, qui évoque une volonté de tourner la page sur Thiam, se heurte à l'adhésion tacite de beaucoup de membres envers ce dernier. Leurs actions répétées montrent une volonté désespérée de recoller les morceaux tout en continuant à s'aliéner une partie importante de l'électorat.
Dans ce contexte, le PDCI-RDA fait face à un véritable défi : maintenir la cohésion de ses membres tout en gérant des figures dissidentes qui sapent son unité. L'avenir politique de Billon et Yapo est incertain, tout comme celui du PDCI-RDA, qui doit naviguer à travers ces eaux tumultueuses pour préserver son intégrité et sa crédibilité.