Quand l'opposition ivoirienne peine à s'imposer à neuf mois de la présidentielle 2025 © Crédit photo DR
L'opposition ivoirienne fait face à des obstacles dans sa préparation pour la présidentielle d'octobre 2025. Selon l'analyse du journaliste Ferro Bally, les partis d'opposition n'ont obtenu "ni audit de la liste électorale ni reforme d'une CEI ni nouveau découpage électoral".
La situation politique reste marquée par l'absence de réponses aux demandes de l'opposition, notamment concernant "la réinscription de Laurent Gbagbo sur la liste électorale" et "la libération des prisonniers politiques".
La situation politique reste marquée par l'absence de réponses aux demandes de l'opposition, notamment concernant "la réinscription de Laurent Gbagbo sur la liste électorale" et "la libération des prisonniers politiques".
Un rapport de force déséquilibré
Le pouvoir en place maintient son contrôle sur les institutions. L'analyste note que le gouvernement "dispose de plusieurs cordes à son arc" incluant la justice et les forces régulières.
Les tentatives de manifestations se heurtent à des obstacles. Le journaliste évoque "des forces parallèles, comme les dozo, prêtes à perturber tous les rassemblements publics de l'opposition".
Les tentatives de manifestations se heurtent à des obstacles. Le journaliste évoque "des forces parallèles, comme les dozo, prêtes à perturber tous les rassemblements publics de l'opposition".
Une opposition divisée
Les partis d'opposition peinent à coordonner leurs actions. "Chaque parti, sous le regard amusé du RHDP au pouvoir, chante pour sa propre chapelle", observe Ferro Bally.
Sans soutien international significatif de la CEDEAO, l'UA ou l'ONU, l'opposition se trouve dans une position délicate. Le scrutin d'octobre 2025 s'annonce, selon l'analyste, comme "bouclé, calé et géré" pour le pouvoir en place.
Sans soutien international significatif de la CEDEAO, l'UA ou l'ONU, l'opposition se trouve dans une position délicate. Le scrutin d'octobre 2025 s'annonce, selon l'analyste, comme "bouclé, calé et géré" pour le pouvoir en place.