Toxi-infection alimentaire à Adzopé © Crédit photo DR
La région de la Mé vit des heures douloureuses. Jeudi 12 décembre 2025, le village d'Ande, situé dans la sous-préfecture d'Adzopé, a été frappé par une toxi-infection alimentaire qui a déjà coûté la vie à neuf personnes. Huit enfants et un adulte figurent parmi les victimes de ce drame qui a touché près d'une centaine de personnes après la consommation de bouillie.
Le bilan est lourd. Selon les derniers chiffres communiqués par le ministère de la Santé, 97 cas sévères ont été recensés, dont 54 enfants et 43 adultes. Tous ont dû être transférés d'urgence au Centre Hospitalier Régional d'Adzopé. La rapidité de propagation de cette toxi-infection alimentaire a obligé les autorités sanitaires à déclencher leur dispositif d'urgence.
Le bilan est lourd. Selon les derniers chiffres communiqués par le ministère de la Santé, 97 cas sévères ont été recensés, dont 54 enfants et 43 adultes. Tous ont dû être transférés d'urgence au Centre Hospitalier Régional d'Adzopé. La rapidité de propagation de cette toxi-infection alimentaire a obligé les autorités sanitaires à déclencher leur dispositif d'urgence.
Une mobilisation sanitaire immédiate
Face à la gravité de la situation, le ministère de la Santé, de l'Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle a activé son dispositif épidémie-catastrophe. Une force d'intervention rapide a été dépêchée sur place pour renforcer le District Sanitaire d'Adzopé. Cette équipe pluridisciplinaire rassemble épidémiologistes, infectiologues, pédiatres, psychologues, réanimateurs et toxicologues.
La Nouvelle Pharmacie de la Santé Publique a immédiatement approvisionné le CHR d'Adzopé en médicaments et intrants nécessaires. Les équipes médicales travaillent sans relâche pour sauver les patients encore hospitalisés. Trois d'entre eux se trouvent actuellement en réanimation, tandis que quatre autres restent hospitalisés au CHR d'Adzopé. Un enfant de moins de six ans a même été évacué vers le Pôle gynéco-obstétrique et pédiatrique de Cocody, témoignant de la complexité de certains cas.
La Nouvelle Pharmacie de la Santé Publique a immédiatement approvisionné le CHR d'Adzopé en médicaments et intrants nécessaires. Les équipes médicales travaillent sans relâche pour sauver les patients encore hospitalisés. Trois d'entre eux se trouvent actuellement en réanimation, tandis que quatre autres restent hospitalisés au CHR d'Adzopé. Un enfant de moins de six ans a même été évacué vers le Pôle gynéco-obstétrique et pédiatrique de Cocody, témoignant de la complexité de certains cas.
Les investigations se poursuivent
Sur les 97 personnes victimes de cette toxi-infection alimentaire, 80 ont pu regagner leur domicile après avoir reçu les soins nécessaires. Les patients encore hospitalisés sont dans un état stable et font l'objet d'une surveillance active, assure le ministère. Les médecins restent prudents quant à leur évolution.
Les investigations battent leur plein pour identifier la cause exacte de cette intoxication collective. Les premières analyses se concentrent sur la bouillie consommée par les villageois. Les toxicologues dépêchés sur place procèdent à des prélèvements pour déterminer l'origine de la contamination. Plusieurs hypothèses sont explorées, de la qualité de l'eau utilisée à celle des ingrédients, en passant par les conditions de préparation et de conservation.
Le gouvernement lance un appel solennel à la population de la localité. Les habitants doivent respecter scrupuleusement les règles d'hygiène alimentaire. Les autorités demandent à toute personne présentant des symptômes suspects – nausées, vomissements, diarrhées ou fièvre – de se rendre immédiatement dans le centre de santé le plus proche.
"Le ministère de la Santé rassure la population que toutes les dispositions nécessaires sont prises pour la prise en charge des patients", indique le communiqué officiel. Les autorités sanitaires appellent également au calme et à la solidarité. Elles s'engagent à tenir l'opinion publique régulièrement informée de l'évolution de cette crise sanitaire qui endeuille la région de la Mé.
Dans son communiqué, le ministère présente ses condoléances aux familles des neuf victimes et souhaite un prompt rétablissement aux personnes toujours hospitalisées. Cette toxi-infection alimentaire rappelle l'importance du respect strict des normes d'hygiène dans la préparation et la conservation des aliments, particulièrement dans les zones rurales où les infrastructures peuvent faire défaut.
Les investigations battent leur plein pour identifier la cause exacte de cette intoxication collective. Les premières analyses se concentrent sur la bouillie consommée par les villageois. Les toxicologues dépêchés sur place procèdent à des prélèvements pour déterminer l'origine de la contamination. Plusieurs hypothèses sont explorées, de la qualité de l'eau utilisée à celle des ingrédients, en passant par les conditions de préparation et de conservation.
Le gouvernement lance un appel solennel à la population de la localité. Les habitants doivent respecter scrupuleusement les règles d'hygiène alimentaire. Les autorités demandent à toute personne présentant des symptômes suspects – nausées, vomissements, diarrhées ou fièvre – de se rendre immédiatement dans le centre de santé le plus proche.
"Le ministère de la Santé rassure la population que toutes les dispositions nécessaires sont prises pour la prise en charge des patients", indique le communiqué officiel. Les autorités sanitaires appellent également au calme et à la solidarité. Elles s'engagent à tenir l'opinion publique régulièrement informée de l'évolution de cette crise sanitaire qui endeuille la région de la Mé.
Dans son communiqué, le ministère présente ses condoléances aux familles des neuf victimes et souhaite un prompt rétablissement aux personnes toujours hospitalisées. Cette toxi-infection alimentaire rappelle l'importance du respect strict des normes d'hygiène dans la préparation et la conservation des aliments, particulièrement dans les zones rurales où les infrastructures peuvent faire défaut.
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