Véhicules administratifs en Côte d'Ivoire : le gouvernement lance une opération coup de poing contre les plaques illégales dès le 15 juillet

Samedi 12 Juillet 2025

Véhicules administratifs plaques illégales en Côte d'Ivoire : répression dès le 15 juillet 2025. Ministère Transports et Police mobilisés contre conducteurs indélicats.


Véhicules administratifs en Côte d'Ivoire © Crédit photo DR
Le gouvernement ivoirien serre la vis contre les agents publics indisciplinés. À compter du mardi 15 juillet 2025, une vaste opération de répression cible les conducteurs de véhicules administratifs utilisant des plaques d'immatriculation "banalisées" ou "fantaisistes" illégales. Cette mesure gouvernementale fait suite aux décisions prises lors du dernier Conseil des ministres et vise à moraliser l'usage des véhicules officiels.

Les préparatifs de cette opération d'envergure battent leur plein depuis plusieurs jours. Le ministère des Transports et la Préfecture de police d'Abidjan coordonnent leurs efforts pour garantir l'efficacité de cette campagne de répression. Cette mobilisation témoigne de la volonté des autorités de restaurer l'ordre et la discipline dans l'utilisation des véhicules de l'État.

Une stratégie coordonnée

La réunion préparatoire du vendredi 11 juillet 2025 a permis de finaliser les modalités opérationnelles. Oumar Sacko, Directeur Général des Transports Terrestres et de la Circulation (DGTTC), a dirigé cette séance de travail aux côtés du Commissaire Divisionnaire-Major Touré Abdul Kader, Directeur de la Police spéciale de sécurité routière. Cette alliance stratégique garantit une approche cohérente de la répression.

"La réunion stratégique visait à affiner les grandes étapes du plan de déploiement, en vue d'une harmonisation opérationnelle de cette étape déterminante dans la lutte contre l'incivisme routier", a expliqué M. Sacko. Cette coordination permet d'optimiser les ressources disponibles pour contrôler efficacement les véhicules administratifs sur l'ensemble du territoire concerné.

Un ciblage spécial des plaques jaunes

L'opération se concentre particulièrement sur les véhicules administratifs à plaques jaunes. "Cette opération d'envergure élargie aux véhicules administratifs répond à l'urgence de mettre fin à l'indiscipline sur les voies ouvertes à la circulation et rappeler que toute immatriculation doit rester conforme, lisible et réglementaire", a souligné le Directeur général des Transports Terrestres et de la Circulation.

Cette approche ciblée vise à responsabiliser les agents publics qui exploitent abusivement leur statut officiel. "L'objectif est d'améliorer la sécurité routière et la traçabilité des véhicules à des fins de sécurité intérieure", a précisé le collaborateur du Ministre Amadou Koné. Cette mesure répond également aux exigences de transparence et de bonne gouvernance dans l'utilisation des biens publics.

L'ampleur de l'opération nécessite des moyens humains considérables. "L'opération va mobiliser également les volontaires du ministère des Transports", a annoncé Oumar Sacko. Cette mobilisation générale illustre la détermination gouvernementale à faire respecter la réglementation par tous les utilisateurs de véhicules administratifs.

Les agents mobilisés apporteront un soutien logistique et opérationnel aux forces de police chargées des contrôles. Cette synergie inter-services permet d'étendre la couverture territoriale de l'opération et d'intensifier la pression sur les contrevenants utilisant des plaques non conformes.

Un dernier appel avant la répression

Avant le démarrage effectif de la répression, le gouvernement lance un ultime appel à la responsabilité. "À travers cette nouvelle opération visant les utilisateurs de véhicules administratifs, le gouvernement entend lancer un appel à la responsabilité des conducteurs de véhicules de plaque de couleur Jaune tout en les invitant à se conformer aux nouvelles recommandations et à respecter la réglementation en vigueur en matière d'immatriculation", précise le communiqué officiel.

Cette approche préventive vise à sensibiliser une dernière fois les agents concernés avant l'application stricte des sanctions. Le gouvernement espère ainsi obtenir une régularisation volontaire des situations irrégulières et réduire le nombre de verbalisations nécessaires lors des contrôles du 15 juillet 2025.

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