Violences basées sur le genre (VBG) en Côte d'Ivoire : 9607 cas signalés en 2024 © Crédit photo DR
Les chiffres de 2024 révèlent une augmentation préoccupante des violences basées sur le genre (VBG) en Côte d'Ivoire. Le pays enregistre 9607 cas signalés contre 5405 en 2020, soit une hausse de 35% en quatre ans. Cette progression témoigne paradoxalement de l'efficacité des mécanismes de dénonciation mis en place par les autorités ivoiriennes.
Nasseneba Touré, ministre de la Femme, de la Famille et de l'Enfant, explique cette évolution : « La hausse s'explique par la mise en place de mécanismes de dénonciation à travers 95 plates-formes composées de chefs traditionnels, de leaders religieux et communautaires ». Ces données illustrent la libération progressive de la parole des victimes dans un contexte de sensibilisation accrue.
Nasseneba Touré, ministre de la Femme, de la Famille et de l'Enfant, explique cette évolution : « La hausse s'explique par la mise en place de mécanismes de dénonciation à travers 95 plates-formes composées de chefs traditionnels, de leaders religieux et communautaires ». Ces données illustrent la libération progressive de la parole des victimes dans un contexte de sensibilisation accrue.
Six types de violences recensées
Les VBG en Côte d'Ivoire se déclinent en six catégories distinctes selon la classification officielle : le viol, l'agression physique, l'agression sexuelle et les Mutilations Génitales Féminines (MGF), le mariage forcé, le déni de ressources et la maltraitance psychologique et émotionnelle incluant le cyber harcèlement.
Cette typologie exhaustive permet aux autorités d'adapter leurs réponses aux différentes formes de violences. En 2024, 4015 séances de sensibilisation ont été organisées, touchant 202 906 personnes dont 5219 leaders communautaires et 1157 guides religieux.
L'État ivoirien a déployé la ligne verte 1308, gratuite et accessible 24h/24 et 7j/7, facilitant la dénonciation des cas de VBG en Côte d'Ivoire. Cette innovation technologique constitue un tournant dans la prise en charge des victimes, leur permettant de signaler anonymement les violences subies.
Le dispositif s'accompagne de mesures judiciaires concrètes avec la création de points focaux dans tous les tribunaux pour un traitement accéléré des dossiers VBG. Des bureaux spécialisés ont également été installés dans les commissariats et brigades de gendarmerie.
Cette typologie exhaustive permet aux autorités d'adapter leurs réponses aux différentes formes de violences. En 2024, 4015 séances de sensibilisation ont été organisées, touchant 202 906 personnes dont 5219 leaders communautaires et 1157 guides religieux.
L'État ivoirien a déployé la ligne verte 1308, gratuite et accessible 24h/24 et 7j/7, facilitant la dénonciation des cas de VBG en Côte d'Ivoire. Cette innovation technologique constitue un tournant dans la prise en charge des victimes, leur permettant de signaler anonymement les violences subies.
Le dispositif s'accompagne de mesures judiciaires concrètes avec la création de points focaux dans tous les tribunaux pour un traitement accéléré des dossiers VBG. Des bureaux spécialisés ont également été installés dans les commissariats et brigades de gendarmerie.
Un cadre légal renforcé
L'adoption de la loi N°2023-487 sur les violences domestiques marque une avancée législative significative. Cette réforme s'inscrit dans une stratégie globale impliquant tous les ministères techniques et acteurs de la société civile au sein d'une coordination nationale trimestrielle.
La Côte d'Ivoire dispose désormais de centres d'accueil à Abidjan, Bouaké, Korhogo et depuis avril 2024, la maison des femmes Safe Home à Adiaké, présentée comme l'un des plus grands centres d'Afrique. « Tous les cas déclarés ont été pris en charge, 8560 victimes accompagnées médicalement et psychologiquement, 16700 femmes bénéficiaires d'assistances juridiques », précise la ministre.
L'engagement financier de l'État dans la lutte contre les VBG en Côte d'Ivoire s'élève à 12 milliards de FCFA entre 2020 et 2024. Ces ressources ont permis de structurer un réseau national de prise en charge et de prévention des violences.
« Oui la Côte d'Ivoire est un pays pionnier en matière de lutte contre les Violences Basées sur le Genre », affirme Nasseneba Touré, positionnant le pays comme référence continentale dans ce domaine sensible.
La Côte d'Ivoire dispose désormais de centres d'accueil à Abidjan, Bouaké, Korhogo et depuis avril 2024, la maison des femmes Safe Home à Adiaké, présentée comme l'un des plus grands centres d'Afrique. « Tous les cas déclarés ont été pris en charge, 8560 victimes accompagnées médicalement et psychologiquement, 16700 femmes bénéficiaires d'assistances juridiques », précise la ministre.
L'engagement financier de l'État dans la lutte contre les VBG en Côte d'Ivoire s'élève à 12 milliards de FCFA entre 2020 et 2024. Ces ressources ont permis de structurer un réseau national de prise en charge et de prévention des violences.
« Oui la Côte d'Ivoire est un pays pionnier en matière de lutte contre les Violences Basées sur le Genre », affirme Nasseneba Touré, positionnant le pays comme référence continentale dans ce domaine sensible.