A Abidjan, l'AGRAC vend aux enchères 124 véhicules et 115 bouteilles de gaz saisis dans des affaires criminelles © Crédit photo DR
L'AGRAC a frappé un grand coup à Abidjan avec deux ventes aux enchères organisées les 17 et 19 décembre 2025. Au total, 124 véhicules et 115 bouteilles de gaz saisis dans le cadre d'enquêtes pénales ont trouvé preneur sous le marteau de Maître Kouamé Ané Jean Bruce, Commissaire de Justice près le Tribunal de Première Instance d'Abidjan. Ces biens provenaient de dossiers d'escroquerie, de blanchiment de capitaux et d'exploitation illégale de ressources minières.
Près de 300 personnes se sont déplacées pour ces deux opérations qui marquent un tournant dans la lutte contre la criminalité financière en Côte d'Ivoire. Tous les lots proposés ont été adjugés, preuve de l'intérêt suscité par ces ventes d'un genre particulier. L'Agence de Gestion et de Recouvrement des Avoirs Criminels comptabilise désormais 12 ventes pour l'année 2025 et 16 depuis sa création en 2022.
Près de 300 personnes se sont déplacées pour ces deux opérations qui marquent un tournant dans la lutte contre la criminalité financière en Côte d'Ivoire. Tous les lots proposés ont été adjugés, preuve de l'intérêt suscité par ces ventes d'un genre particulier. L'Agence de Gestion et de Recouvrement des Avoirs Criminels comptabilise désormais 12 ventes pour l'année 2025 et 16 depuis sa création en 2022.
Premier round mercredi
La première session du 17 décembre a été un succès total. Les 70 véhicules mis en vente, dont 67 taxis compteurs et 3 minicars, ont trouvé acquéreur. Les 115 bouteilles de gaz proposées, réparties entre 17 modèles B6 et 98 B12, ont également changé de mains. Ces biens avaient été placés sous main de justice pour des faits de complicité d'exploitation sans titre minier et de commercialisation illégale de pierres précieuses.
L'ambiance était tendue dans la salle. Les enchérisseurs se sont livrés bataille pour décrocher ces véhicules vendus à prix cassés. "C'est une opportunité rare d'acquérir un taxi à un tarif intéressant", confiait un participant entre deux adjudications. Le rythme soutenu n'a laissé aucun répit aux acheteurs potentiels qui devaient réagir vite pour emporter le lot convoité.
Deux jours plus tard, la deuxième vente aux enchères de l'AGRAC à Abidjan attirait encore du monde. Cette fois, 54 véhicules, exclusivement des taxis compteurs, passaient sous le marteau. Ces voitures avaient été saisies dans des dossiers d'escroquerie et de blanchiment de capitaux, des infractions de plus en plus traquées par les autorités ivoiriennes.
Les fonds collectés lors de ces deux journées ne vont pas disparaître dans la nature. Ils seront conservés sur un compte spécial ouvert au Trésor Public jusqu'à la fin des procédures judiciaires. Si la confiscation définitive est prononcée, l'argent servira d'abord à indemniser les victimes des infractions. Le reste pourra financer des programmes de prévention contre le blanchiment et alimenter les structures judiciaires, sécuritaires et financières engagées dans ce combat.
L'ambiance était tendue dans la salle. Les enchérisseurs se sont livrés bataille pour décrocher ces véhicules vendus à prix cassés. "C'est une opportunité rare d'acquérir un taxi à un tarif intéressant", confiait un participant entre deux adjudications. Le rythme soutenu n'a laissé aucun répit aux acheteurs potentiels qui devaient réagir vite pour emporter le lot convoité.
Deux jours plus tard, la deuxième vente aux enchères de l'AGRAC à Abidjan attirait encore du monde. Cette fois, 54 véhicules, exclusivement des taxis compteurs, passaient sous le marteau. Ces voitures avaient été saisies dans des dossiers d'escroquerie et de blanchiment de capitaux, des infractions de plus en plus traquées par les autorités ivoiriennes.
Les fonds collectés lors de ces deux journées ne vont pas disparaître dans la nature. Ils seront conservés sur un compte spécial ouvert au Trésor Public jusqu'à la fin des procédures judiciaires. Si la confiscation définitive est prononcée, l'argent servira d'abord à indemniser les victimes des infractions. Le reste pourra financer des programmes de prévention contre le blanchiment et alimenter les structures judiciaires, sécuritaires et financières engagées dans ce combat.





