Affi N'Guessan a formulé une mise en garde sans équivoque contre la perspective d'un quatrième mandat du président Alassane Ouattara. S'exprimant à l'occasion du 35e anniversaire du multipartisme en Côte d'Ivoire, le président du Front populaire ivoirien (FPI) a déclaré : « Cette année, le pouvoir doit accepter enfin une évidence : la perpétuation de ce régime met notre pays en danger. Je le dis avec gravité : Alassane Ouattara n'a pas le droit de se représenter pour un 4ème mandat ».
Ces propos interviennent dans un contexte politique tendu, à moins de six mois de l'élection présidentielle prévue en octobre 2025. L'opposition au troisième mandat d'Alassane Ouattara avait déjà engendré de vives tensions lors du scrutin de 2020, marqué par des violences et un boycott d'une partie de l'opposition.
Ces propos interviennent dans un contexte politique tendu, à moins de six mois de l'élection présidentielle prévue en octobre 2025. L'opposition au troisième mandat d'Alassane Ouattara avait déjà engendré de vives tensions lors du scrutin de 2020, marqué par des violences et un boycott d'une partie de l'opposition.
La question de la légitimité constitutionnelle
« Notre cher pays ne peut pas se permettre une nouvelle crise. La Côte d'Ivoire n'a pas le droit de s'entredéchirer », a souligné Pascal Affi N'Guessan, rappelant les tensions qui ont émaillé les précédentes élections présidentielles. La question de la légitimité constitutionnelle demeure au cœur du débat politique ivoirien.
En 2020, le Conseil constitutionnel avait validé la candidature d'Alassane Ouattara à un troisième mandat, estimant que le compteur était remis à zéro après le référendum constitutionnel de 2016. La Constitution ivoirienne fixe pourtant le mandat présidentiel à deux quinquennats, un point sur lequel l'opposition continue d'insister pour s'opposer à une nouvelle candidature du président sortant.
En 2020, le Conseil constitutionnel avait validé la candidature d'Alassane Ouattara à un troisième mandat, estimant que le compteur était remis à zéro après le référendum constitutionnel de 2016. La Constitution ivoirienne fixe pourtant le mandat présidentiel à deux quinquennats, un point sur lequel l'opposition continue d'insister pour s'opposer à une nouvelle candidature du président sortant.
Un appel à des élections transparentes
Pour le président du FPI, la « stabilité de la Côte d'Ivoire passe par l'organisation d'élections ouvertes, pluralistes et transparentes qui donnent une chance à l'alternance ». Il a pointé du doigt le fonctionnement de la Commission électorale indépendante (CEI) qui, selon lui, « a failli », exigeant « le changement de ses membres » et « l'audit de la liste électorale ».
« La Côte d'Ivoire n'a jamais connu d'alternance sereine, d'élection présidentielle inclusive. Chaque rendez-vous électoral se présente comme une épreuve, un danger, une souffrance, au lieu d'être une confrontation d'idées et de projets », a-t-il déploré, appelant à une rupture avec ce cycle de tensions électorales qui marque l'histoire politique du pays.
Pascal Affi N'Guessan a également dénoncé ce qu'il qualifie d'« exclusion politique », citant les cas de l'ex-président Laurent Gbagbo, de Charles Blé Goudé et de l'ancien Premier ministre Guillaume Soro, qui « se sont vus confirmer la privation de leurs droits civiques ».
« Ces trois radiations du listing électoral seraient inconcevables dans une démocratie réelle : c'est une indignité », a-t-il affirmé. L'opposant s'est également interrogé sur le traitement réservé à Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA : « Qui aurait pu imaginer, alors que le président de la République en exercice se réclame de l'houphouetisme, que le risque soit pris, sciemment, de faire du petit neveu du père fondateur de notre pays un apatride ? ».
Cette prise de position d'Affi N'Guessan s'inscrit dans un contexte où plusieurs personnalités de l'opposition ont exprimé leur intention de se présenter à l'élection présidentielle de 2025, et où les alliances se dessinent progressivement. Le président du FPI, lui-même candidat déclaré, apparaît comme l'une des voix les plus critiques contre l'éventualité d'un quatrième mandat d'Alassane Ouattara.
« La Côte d'Ivoire n'a jamais connu d'alternance sereine, d'élection présidentielle inclusive. Chaque rendez-vous électoral se présente comme une épreuve, un danger, une souffrance, au lieu d'être une confrontation d'idées et de projets », a-t-il déploré, appelant à une rupture avec ce cycle de tensions électorales qui marque l'histoire politique du pays.
Pascal Affi N'Guessan a également dénoncé ce qu'il qualifie d'« exclusion politique », citant les cas de l'ex-président Laurent Gbagbo, de Charles Blé Goudé et de l'ancien Premier ministre Guillaume Soro, qui « se sont vus confirmer la privation de leurs droits civiques ».
« Ces trois radiations du listing électoral seraient inconcevables dans une démocratie réelle : c'est une indignité », a-t-il affirmé. L'opposant s'est également interrogé sur le traitement réservé à Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA : « Qui aurait pu imaginer, alors que le président de la République en exercice se réclame de l'houphouetisme, que le risque soit pris, sciemment, de faire du petit neveu du père fondateur de notre pays un apatride ? ».
Cette prise de position d'Affi N'Guessan s'inscrit dans un contexte où plusieurs personnalités de l'opposition ont exprimé leur intention de se présenter à l'élection présidentielle de 2025, et où les alliances se dessinent progressivement. Le président du FPI, lui-même candidat déclaré, apparaît comme l'une des voix les plus critiques contre l'éventualité d'un quatrième mandat d'Alassane Ouattara.