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Arrestations au PDCI, Thiam sort enfin du silence

Jeudi 10 Juillet 2025

Tidjane Thiam a exprimé ce 10 juillet 2025 sa compassion après l'arrestation des responsables jeunesses du PDCI. Le président dénonce des attaques répétées.


Arrestations au PDCI, Thiam sort enfin du silence © Crédit photo DR
Arrestations au PDCI, Thiam sort enfin du silence © Crédit photo DR
Tidjane Thiam sort du silence après la vague d'arrestations qui frappe les jeunes cadres de son parti. Dans un message vidéo diffusé ce jeudi 10 juillet 2025, le président du PDCI-RDA exprime sa « compassion mêlée de tristesse » envers les cinq dirigeants des mouvements de jeunesse actuellement incarcérés. Cette prise de parole intervient après l'interpellation de Djabia Kouakou Jean-Paul, Blé Emmanuelli et Attoh Jean-Philippe, qui s'ajoute à celles de Yao Innocent et Henri Joël Nry Kwadwo.

« Je tiens à les assurer, tous les cinq, du soutien et de la solidarité du PDCI et de moi-même leur président », déclare Tidjane Thiam dans son message. Le chef de l'opposition assure suivre « la situation, heure par heure, jour par jour » et garantit un soutien aux familles des détenus. Cette mobilisation présidentielle témoigne de l'importance accordée par le PDCI à ces arrestations qu'il considère comme politiques.

Des attaques liées au succès du parti

Tidjane Thiam PDCI analyse ces interpellations comme la conséquence directe du succès de son parti. « Si le PDCI est autant attaqué, c'est parce que l'action que nous avons tous menée ensemble ces dernières années est couronnée de succès », affirme-t-il. Le président oppose met en avant le travail de terrain effectué avec « plus de 400 experts » pour critiquer le pouvoir actuel.

« Nous avons sillonné le pays. Nous sommes allés partout écouter les Ivoiriens », explique le leader du PDCI. Cette stratégie aurait permis de « livrer une critique précise, factuelle du pouvoir et du régime ». Tidjane Thiam revendique une popularité qui dépasse « le cercle des militants » et touche « tous les Ivoiriens ». Cette analyse politique justifie selon lui les pressions exercées contre son parti.

Opposition responsable contre complaisance

Le président du PDCI trace une ligne claire entre deux types d'opposition possibles. « Un parti d'opposition a deux options », explique Tidjane Thiam qui oppose l'« opposition responsable » à l'« opposition de complaisance ». Cette seconde option désigne selon lui ceux qui « font semblant de s'opposer » et sont « parfois financés par le régime en place ».

« Ce n'est pas ce que vous voulez, vous militantes et militants du PDCI », martèle-t-il pour rassurer sa base. Le leader revendique une approche « courageuse, responsable, rassemblée » qui aborde « les vrais problèmes des Ivoiriens ». Cette stratégie politique vise à maintenir l'unité du parti face aux pressions extérieures.

Tidjane Thiam PDCI rappelle les efforts de rassemblement de l'opposition ivoirienne. « Nous avons la coalition pour une alternance pacifique en Côte d'Ivoire », énumère-t-il en citant « le MGC, Simone Gbagbo, Blé Goudé, le FPI d'Affi, l'URD de Danièle Boni-Claverie ». Cette alliance stratégique s'accompagne du « Front commun » avec « nos alliés du PPA-CI et du président Gbagbo ».

« Il n'y a qu'une seule Côte d'Ivoire », conclut le président du PDCI pour justifier ces rapprochements. L'objectif affiché reste « l'alternance » pour améliorer « le sort de la majorité des Ivoiriens ». Cette vision politique place le PDCI comme « le parti de la paix, le parti de la justice, le parti de la liberté » face au pouvoir actuel.

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