Alban Lafont intègre les Éléphants de Côte d'Ivoire © Crédit photo DR
Alban Lafont enfle le maillot des Éléphants de Côte d'Ivoire. La convocation surprise du gardien de 25 ans dans la liste de Faé Emerse pour les matchs contre le Burundi et le Gabon divise profondément les supporters ivoiriens. Cette naturalisation express fait l'objet de débats enflammés sur les réseaux sociaux, où se mêlent satisfaction stratégique et interrogations identitaires.
Les réactions fusent depuis l'annonce officielle de mercredi. Entre ceux qui y voient un coup de génie tactique et d'autres qui questionnent la légitimité de ce choix, l'opinion publique ivoirienne se fracture. Cette polémique révèle les tensions autour de la politique de naturalisation dans le football africain, particulièrement sensible à quelques semaines des éliminatoires du Mondial 2026.
Les réactions fusent depuis l'annonce officielle de mercredi. Entre ceux qui y voient un coup de génie tactique et d'autres qui questionnent la légitimité de ce choix, l'opinion publique ivoirienne se fracture. Cette polémique révèle les tensions autour de la politique de naturalisation dans le football africain, particulièrement sensible à quelques semaines des éliminatoires du Mondial 2026.
La bataille géopolitique
La récupération d'Alban Lafont provoque des réactions jubilatoires chez certains supporters. "Faé est sorti dans le dos des étalons du Burkina Faso ", se réjouit Richard Kouadio, faisant référence à la longue cour menée par les dirigeants burkinabés. Cette satisfaction se double d'un sentiment de revanche géopolitique footballistique.
"Aujourd'hui là c'est nous qui avons pioché au Burkina Faso", lance Dany Carvalho avec satisfaction. Eloge Lapeufra ironise : "Échange avec le Burkina. Ils ont pris Hervé Koffi on a pris Alban Lafont". Ces réactions témoignent d'une forme de fierté nationale face à ce qu'ils perçoivent comme une victoire diplomatique sportive.
Malgré l'enthousiasme de certains, des voix s'élèvent pour questionner cette naturalisation. "Il est né à Ouagadougou mais il veut devenir éléphant. Bienvenue", nuance Olo Felix Kambou, exprimant un accueil mitigé. Koné Dri'sa s'interroge : "Comment le Burkina s'est arrangé pour le perdre vu qu'il est né là-bas ?"
Ces questionnements révèlent une certaine gêne face à une situation paradoxale : récupérer un joueur formé chez le voisin burkinabé. "J'espère qu'ils ont bien traité son dossier de naturalisation. C'est éliminatoire", s'inquiète Reda Pébargnanan, soulignant l'urgence administrative de cette opération.
"Aujourd'hui là c'est nous qui avons pioché au Burkina Faso", lance Dany Carvalho avec satisfaction. Eloge Lapeufra ironise : "Échange avec le Burkina. Ils ont pris Hervé Koffi on a pris Alban Lafont". Ces réactions témoignent d'une forme de fierté nationale face à ce qu'ils perçoivent comme une victoire diplomatique sportive.
Malgré l'enthousiasme de certains, des voix s'élèvent pour questionner cette naturalisation. "Il est né à Ouagadougou mais il veut devenir éléphant. Bienvenue", nuance Olo Felix Kambou, exprimant un accueil mitigé. Koné Dri'sa s'interroge : "Comment le Burkina s'est arrangé pour le perdre vu qu'il est né là-bas ?"
Ces questionnements révèlent une certaine gêne face à une situation paradoxale : récupérer un joueur formé chez le voisin burkinabé. "J'espère qu'ils ont bien traité son dossier de naturalisation. C'est éliminatoire", s'inquiète Reda Pébargnanan, soulignant l'urgence administrative de cette opération.
Entre espoirs sportifs et résistances identitaires
Les supporters qui suivent le football européen saluent cette acquisition. "Alban est très bon... j'ai déjà regardé ses matchs avec Nantes c'est un très bon gardien", analyse Marcus Goh, défendant les qualités techniques du nouveau venu. Ben Hassane approuve : "Bienvenue à lui, et félicitations à Faé pour ce coup cas avec la situation que traverse Yahia actuellement on sait jamais".
Cette arrivée inquiète déjà les titulaires actuels. "Yahia Fof est en danger", prévient PaPis Coulibaly, tandis que Lyan Kacou confirme : "Yahia Fofana a problème". La concurrence s'annonce féroce dans les cages ivoiriennes, où les places sont chères depuis plusieurs années.
Certains supporters expriment leur lassitude face à cette politique. "Faut absolument qu'on oblige le sélectionneur à appeler 2 ou 3 locaux dans la sélection. Qu'on arrête avec les binationaux qui souhaitent relancer leur carrière", revendique Laide Adiatou, portant un discours critique sur les naturalisations opportunistes.
Kouadio Jean Yves pointe les limites sportives : "Quelqu'un qui n'est même pas titulaire en club son dernier match remonte à des mois en arrière". Une critique sur la forme actuelle du gardien qui questionne la pertinence de ce choix à quelques semaines des matchs décisifs.
La naturalisation d'Alban Lafont cristallise ainsi les débats sur l'identité footballistique ivoirienne, entre pragmatisme sportif et attachement aux racines.
Les supporters qui suivent le football européen saluent cette acquisition. "Alban est très bon... j'ai déjà regardé ses matchs avec Nantes c'est un très bon gardien", analyse Marcus Goh, défendant les qualités techniques du nouveau venu. Ben Hassane approuve : "Bienvenue à lui, et félicitations à Faé pour ce coup cas avec la situation que traverse Yahia actuellement on sait jamais".
Cette arrivée inquiète déjà les titulaires actuels. "Yahia Fof est en danger", prévient PaPis Coulibaly, tandis que Lyan Kacou confirme : "Yahia Fofana a problème". La concurrence s'annonce féroce dans les cages ivoiriennes, où les places sont chères depuis plusieurs années.
Certains supporters expriment leur lassitude face à cette politique. "Faut absolument qu'on oblige le sélectionneur à appeler 2 ou 3 locaux dans la sélection. Qu'on arrête avec les binationaux qui souhaitent relancer leur carrière", revendique Laide Adiatou, portant un discours critique sur les naturalisations opportunistes.
Kouadio Jean Yves pointe les limites sportives : "Quelqu'un qui n'est même pas titulaire en club son dernier match remonte à des mois en arrière". Une critique sur la forme actuelle du gardien qui questionne la pertinence de ce choix à quelques semaines des matchs décisifs.
La naturalisation d'Alban Lafont cristallise ainsi les débats sur l'identité footballistique ivoirienne, entre pragmatisme sportif et attachement aux racines.
