Le Rwanda a fermé environ 10 000 églises évangéliques ces dernières années, une campagne sans précédent sur le continent africain menée sous l'autorité du président Paul Kagame. La Grace Room Ministry, qui remplissait le plus grand stade couvert de Kigali avec ses 10 000 places, a été fermée en mai 2025.
Depuis 2018, de nouvelles règles strictes s'appliquent aux églises rwandaises en matière de sécurité, de transparence financière et de qualification des pasteurs. Les lieux de culte doivent soumettre des plans d'action annuels alignés sur les valeurs nationales et toutes les donations doivent transiter par des comptes enregistrés. Les pasteurs sont tenus de posséder un diplôme en théologie.
Depuis mars 2025, les églises au Rwanda doivent également présenter 1 000 signatures de fidèles, une exigence quasi impossible pour les petites structures. Le pasteur Sam Rugira a vu ses deux lieux de culte fermés en 2024 pour non-respect des normes de sécurité incendie.
Paul Kagame, qui dirige le pays d'une main ferme depuis 1994, affichait fin novembre sa défiance envers ces établissements religieux. Environ 93% des Rwandais se déclarent chrétiens selon le recensement de 2024. Le traumatisme du génocide de 1994, durant lequel des massacres ont été perpétrés dans des églises, a favorisé l'essor de nouvelles structures religieuses.
La fermeture du Grace Room Ministry a particulièrement marqué les esprits. Sa pasteure Julienne Kabanda attirait des foules immenses à la BK Arena. Les autorités ont révoqué sa licence pour défaut de soumission des rapports annuels d'activité et financiers. Les fidèles doivent désormais parcourir de longues distances pour trouver un lieu de prière.
Depuis 2018, de nouvelles règles strictes s'appliquent aux églises rwandaises en matière de sécurité, de transparence financière et de qualification des pasteurs. Les lieux de culte doivent soumettre des plans d'action annuels alignés sur les valeurs nationales et toutes les donations doivent transiter par des comptes enregistrés. Les pasteurs sont tenus de posséder un diplôme en théologie.
Depuis mars 2025, les églises au Rwanda doivent également présenter 1 000 signatures de fidèles, une exigence quasi impossible pour les petites structures. Le pasteur Sam Rugira a vu ses deux lieux de culte fermés en 2024 pour non-respect des normes de sécurité incendie.
Paul Kagame, qui dirige le pays d'une main ferme depuis 1994, affichait fin novembre sa défiance envers ces établissements religieux. Environ 93% des Rwandais se déclarent chrétiens selon le recensement de 2024. Le traumatisme du génocide de 1994, durant lequel des massacres ont été perpétrés dans des églises, a favorisé l'essor de nouvelles structures religieuses.
La fermeture du Grace Room Ministry a particulièrement marqué les esprits. Sa pasteure Julienne Kabanda attirait des foules immenses à la BK Arena. Les autorités ont révoqué sa licence pour défaut de soumission des rapports annuels d'activité et financiers. Les fidèles doivent désormais parcourir de longues distances pour trouver un lieu de prière.






