La RTI et les chaînes gratuites du continent ne diffuseront pas l'intégralité des matchs de la CAN 2025. Malgré le paiement de leurs droits auprès de la CAF, ces télévisions n'auront accès qu'à 32 matchs sur les 52 prévus pour la CAN 2025 au Maroc, qui démarre le 21 décembre 2025.
Canal+ a obtenu l'exclusivité totale de la compétition après avoir imposé cette condition à la CAF, suite au rachat du géant sud-africain Multichoice. Le groupe français a acquis 94% des parts de Multichoice, propriétaire de DSTV et GOTV, pour environ 3 milliards de dollars en septembre 2025.
La RTI sera privée d'une partie des matchs de poule et ne pourra diffuser que la moitié des huitièmes, des quarts et des demi-finales. Cette restriction rompt avec la tradition panafricaine qui permettait aux chaînes nationales de proposer gratuitement l'intégralité d'une compétition financée en grande partie par les États africains.
Vingt chaînes gratuites africaines, réunies le 22 novembre 2025 à Lomé, ont dénoncé le choix de la CAF. Elles affirment que Canal+ aurait proposé une somme considérable en échange d'une exclusivité totale sur les 52 matchs au bénéfice de sa chaîne Canal+ Sport, reléguant au second plan les partenaires historiques.
Cette décision pénalise les populations les plus modestes, incapables de s'offrir un abonnement Canal+. Des millions de téléspectateurs en Afrique découvriront qu'ils ne pourront suivre gratuitement ni la moitié des huitièmes, ni celle des quarts, ni celle des demi-finales de la CAN 2025.
L'opération confère à Canal+ une position quasi monopolistique sur la télévision payante en Afrique, renforçant son influence auprès des dirigeants de la Confédération africaine de football.
Canal+ a obtenu l'exclusivité totale de la compétition après avoir imposé cette condition à la CAF, suite au rachat du géant sud-africain Multichoice. Le groupe français a acquis 94% des parts de Multichoice, propriétaire de DSTV et GOTV, pour environ 3 milliards de dollars en septembre 2025.
La RTI sera privée d'une partie des matchs de poule et ne pourra diffuser que la moitié des huitièmes, des quarts et des demi-finales. Cette restriction rompt avec la tradition panafricaine qui permettait aux chaînes nationales de proposer gratuitement l'intégralité d'une compétition financée en grande partie par les États africains.
Vingt chaînes gratuites africaines, réunies le 22 novembre 2025 à Lomé, ont dénoncé le choix de la CAF. Elles affirment que Canal+ aurait proposé une somme considérable en échange d'une exclusivité totale sur les 52 matchs au bénéfice de sa chaîne Canal+ Sport, reléguant au second plan les partenaires historiques.
Cette décision pénalise les populations les plus modestes, incapables de s'offrir un abonnement Canal+. Des millions de téléspectateurs en Afrique découvriront qu'ils ne pourront suivre gratuitement ni la moitié des huitièmes, ni celle des quarts, ni celle des demi-finales de la CAN 2025.
L'opération confère à Canal+ une position quasi monopolistique sur la télévision payante en Afrique, renforçant son influence auprès des dirigeants de la Confédération africaine de football.






