À quarante-huit heures du coup d'envoi de la CAN 2025 au Maroc, l'attention se porte désormais sur les hommes qui dirigent depuis les bancs de touche. Les sélectionneurs de cette édition représentent un mélange inédit d'expériences, de cultures et de philosophies tactiques. Du Marocain Walid Regragui, héros de la Coupe du monde 2022, au Ghanéen James Kwesi Appiah, qui a conduit le Soudan contre toute attente, ces entraîneurs portent les espoirs de tout un continent.
Cette CAN 2025 réunit des profils variés. On trouve des figures européennes chevronnées comme le Belge Hugo Broos, vainqueur du tournoi en 2017 avec le Cameroun, ou l'Allemand Gernot Rohr, ancien sélectionneur du Nigeria. Mais aussi une nouvelle génération d'entraîneurs africains formés localement : Emerse Faé, champion avec la Côte d'Ivoire en 2023, Pape Thiaw qui succède à Aliou Cissé au Sénégal, ou encore Brama Traoré au Burkina Faso. Cette diversité de parcours illustre l'évolution du football africain, partagé entre l'influence européenne et l'affirmation d'une identité propre.
Cette CAN 2025 réunit des profils variés. On trouve des figures européennes chevronnées comme le Belge Hugo Broos, vainqueur du tournoi en 2017 avec le Cameroun, ou l'Allemand Gernot Rohr, ancien sélectionneur du Nigeria. Mais aussi une nouvelle génération d'entraîneurs africains formés localement : Emerse Faé, champion avec la Côte d'Ivoire en 2023, Pape Thiaw qui succède à Aliou Cissé au Sénégal, ou encore Brama Traoré au Burkina Faso. Cette diversité de parcours illustre l'évolution du football africain, partagé entre l'influence européenne et l'affirmation d'une identité propre.
Regragui et la pression d'un pays hôte
Walid Regragui incarne le rêve marocain. Après avoir emmené les Lions de l'Atlas en demi-finale de la Coupe du monde au Qatar, le technicien marocain doit maintenant décrocher un titre continental qui échappe à son pays depuis 1976. Les sélectionneurs de la CAN 2025 savent que la pression sera immense sur ses épaules, mais Regragui a déjà prouvé sa capacité à gérer les attentes. Face à lui, des adversaires redoutables comme l'Égypte d'Hossam Hassan, légende vivante des Pharaons désormais reconverti sur le banc, ou le Sénégal de Pape Thiaw, champion d'Afrique en titre jusqu'à l'édition 2023.
Le tournoi au Maroc offre une vitrine unique pour ces techniciens. Certains cherchent la rédemption, comme Eric Chelle avec le Nigeria, après l'échec des qualifications pour la Coupe du monde. D'autres veulent confirmer, à l'image de Sébastien Desabre qui a transformé la RD Congo en équipe solide, demi-finaliste lors de la dernière édition.
Le tournoi au Maroc offre une vitrine unique pour ces techniciens. Certains cherchent la rédemption, comme Eric Chelle avec le Nigeria, après l'échec des qualifications pour la Coupe du monde. D'autres veulent confirmer, à l'image de Sébastien Desabre qui a transformé la RD Congo en équipe solide, demi-finaliste lors de la dernière édition.
L'émergence des entraîneurs locaux
Parmi les sélectionneurs de la CAN 2025, plusieurs incarnent l'essor du coaching africain. Thierry Mouyouma au Gabon, Moses Sichone en Zambie ou Morena Ramoreboli au Botswana : ces anciens joueurs internationaux assument désormais la responsabilité de diriger leurs nations respectives. Leur présence témoigne d'une tendance de fond, celle de confier les sélections nationales à des hommes issus du pays. Brama Traoré, surnommé "Le Professeur" durant sa carrière, symbolise cette fierté nationale au Burkina Faso.
Emerse Faé reste l'exemple le plus spectaculaire. Nommé en urgence en cours de CAN 2023, l'Ivoirien a mené les Éléphants au titre continental dans des circonstances rocambolesques. Confirmé dans ses fonctions, il doit maintenant prouver que ce sacre n'était pas un coup de chance.
Malgré cette montée en puissance des techniciens africains, les sélectionneurs européens restent nombreux à la CAN 2025. Vladimir Petković a redonné confiance à l'Algérie après des désillusions. Patrice Beaumelle, formé aux côtés d'Hervé Renard, apporte son expérience des tournois africains à l'Angola. Tom Saintfiet, véritable globe-trotter, dirige le Mali avec pragmatisme.
Paul Put, à la tête de l'Ouganda, reste célèbre pour avoir emmené le Burkina Faso en finale en 2013. Son expertise des compétitions africaines fait de lui un atout précieux pour les Cranes. De son côté, Juan Micha a construit un projet durable avec la Guinée équatoriale, qualifiée pour la troisième fois consécutive sous sa direction.
Ces entraîneurs étrangers apportent souvent une rigueur tactique et une expérience internationale. Mais ils doivent aussi composer avec les attentes locales et s'adapter aux réalités du continent. Stefano Cusin, qui a qualifié les Comores sans défaite, illustre cette capacité d'adaptation.
Entre traditions et modernité, entre influences européennes et identités locales, les sélectionneurs de la CAN 2025 incarnent toutes les facettes du football africain. Du 21 décembre au 18 janvier, leurs choix tactiques et leur leadership détermineront quel pays soulèvera le trophée continental.
Emerse Faé reste l'exemple le plus spectaculaire. Nommé en urgence en cours de CAN 2023, l'Ivoirien a mené les Éléphants au titre continental dans des circonstances rocambolesques. Confirmé dans ses fonctions, il doit maintenant prouver que ce sacre n'était pas un coup de chance.
Malgré cette montée en puissance des techniciens africains, les sélectionneurs européens restent nombreux à la CAN 2025. Vladimir Petković a redonné confiance à l'Algérie après des désillusions. Patrice Beaumelle, formé aux côtés d'Hervé Renard, apporte son expérience des tournois africains à l'Angola. Tom Saintfiet, véritable globe-trotter, dirige le Mali avec pragmatisme.
Paul Put, à la tête de l'Ouganda, reste célèbre pour avoir emmené le Burkina Faso en finale en 2013. Son expertise des compétitions africaines fait de lui un atout précieux pour les Cranes. De son côté, Juan Micha a construit un projet durable avec la Guinée équatoriale, qualifiée pour la troisième fois consécutive sous sa direction.
Ces entraîneurs étrangers apportent souvent une rigueur tactique et une expérience internationale. Mais ils doivent aussi composer avec les attentes locales et s'adapter aux réalités du continent. Stefano Cusin, qui a qualifié les Comores sans défaite, illustre cette capacité d'adaptation.
Entre traditions et modernité, entre influences européennes et identités locales, les sélectionneurs de la CAN 2025 incarnent toutes les facettes du football africain. Du 21 décembre au 18 janvier, leurs choix tactiques et leur leadership détermineront quel pays soulèvera le trophée continental.






