Les bourses universitaires vont augmenter pour la rentrée 2025-2026. Le ministre de l'Enseignement supérieur, Adama Diawara, a confirmé cette revalorisation qui touchera les 346 000 étudiants actuels et une large partie des 133 000 nouveaux bacheliers. Le taux de progression s'établira entre 10 et 20%, selon la décision finale du gouvernement. Cette mesure accompagne une refonte complète du système d'attribution des aides financières aux étudiants.
La hausse reste conditionnée par un processus d'arbitrage politique. "Le taux des bourses augmentera de 10 à 20%, en fonction de ce qui sera décidé par le Conseil des ministres avec l'autorisation du Président de la République", précise le ministre dans un entretien. Les critères d'attribution et les montants des secours financiers seront redéfinis pour tenir compte des réalités économiques actuelles et des besoins réels des étudiants.
La hausse reste conditionnée par un processus d'arbitrage politique. "Le taux des bourses augmentera de 10 à 20%, en fonction de ce qui sera décidé par le Conseil des ministres avec l'autorisation du Président de la République", précise le ministre dans un entretien. Les critères d'attribution et les montants des secours financiers seront redéfinis pour tenir compte des réalités économiques actuelles et des besoins réels des étudiants.
De nouveaux critères d'attribution plus stricts
Le gouvernement ne se contente pas d'augmenter les montants. Les autorités universitaires préparent une réforme profonde des conditions d'accès aux bourses. Les nouveaux critères d'attribution viseront à mieux cibler les bénéficiaires et à éviter les abus constatés par le passé. La réforme s'accompagnera également d'une révision de la méthodologie de calcul et des taux d'heures complémentaires pour les enseignants-chercheurs.
Les personnels administratifs et techniques bénéficieront eux aussi de cette dynamique de revalorisation. "La définition de la nouvelle méthodologie de calcul et des nouveaux taux d'heures supplémentaires des personnels administratifs et techniques" figure parmi les réformes programmées, annonce Adama Diawara. Cette approche globale vise à améliorer les conditions de travail de tous les acteurs du système universitaire.
Les personnels administratifs et techniques bénéficieront eux aussi de cette dynamique de revalorisation. "La définition de la nouvelle méthodologie de calcul et des nouveaux taux d'heures supplémentaires des personnels administratifs et techniques" figure parmi les réformes programmées, annonce Adama Diawara. Cette approche globale vise à améliorer les conditions de travail de tous les acteurs du système universitaire.
Une mesure sociale attendue par les familles
L'annonce de cette augmentation intervient dans un contexte de forte pression démographique sur les universités. Avec 133 000 nouveaux bacheliers en 2025, le nombre d'étudiants potentiellement éligibles aux bourses explose. Les familles ivoiriennes, souvent fragilisées par le coût de la vie, comptent sur ces aides pour permettre à leurs enfants de poursuivre leurs études.
La hausse des bourses s'intègre dans un vaste programme de réformes universitaires. La création d'Instituts Universitaires de Technologie, la transformation de l'École Normale Supérieure et la mise en place d'Écoles Doctorales complètent ce dispositif. Les travaux de réhabilitation lancés dans six universités publiques (Cocody, Abobo-Adjamé, Bouaké, Korhogo, Daloa, Man) montrent la volonté gouvernementale d'investir massivement dans l'enseignement supérieur.
Le montant définitif de l'augmentation dépendra des arbitrages budgétaires en cours. La fourchette de 10 à 20% laisse une marge de manœuvre importante au Conseil des ministres. Les syndicats étudiants et les associations de parents d'élèves plaident pour le taux maximal de 20%, invoquant l'inflation et l'augmentation du coût de la vie dans les villes universitaires.
Le ministre Adama Diawara rappelle que cette mesure s'accompagne d'exigences académiques renforcées. Les semestres seront validés par moyenne pondérée, avec une note minimale de 07 sur 20 dans les Unités d'Enseignement non validées. Le message est clair : davantage de moyens financiers, mais aussi davantage d'exigence dans les résultats. Le thème de la rentrée, "Enseignement supérieur et recherche scientifique : investir dans la paix et l'excellence pour bâtir l'avenir", illustre cette double ambition d'un système universitaire à la fois mieux financé et plus performant.
La hausse des bourses s'intègre dans un vaste programme de réformes universitaires. La création d'Instituts Universitaires de Technologie, la transformation de l'École Normale Supérieure et la mise en place d'Écoles Doctorales complètent ce dispositif. Les travaux de réhabilitation lancés dans six universités publiques (Cocody, Abobo-Adjamé, Bouaké, Korhogo, Daloa, Man) montrent la volonté gouvernementale d'investir massivement dans l'enseignement supérieur.
Le montant définitif de l'augmentation dépendra des arbitrages budgétaires en cours. La fourchette de 10 à 20% laisse une marge de manœuvre importante au Conseil des ministres. Les syndicats étudiants et les associations de parents d'élèves plaident pour le taux maximal de 20%, invoquant l'inflation et l'augmentation du coût de la vie dans les villes universitaires.
Le ministre Adama Diawara rappelle que cette mesure s'accompagne d'exigences académiques renforcées. Les semestres seront validés par moyenne pondérée, avec une note minimale de 07 sur 20 dans les Unités d'Enseignement non validées. Le message est clair : davantage de moyens financiers, mais aussi davantage d'exigence dans les résultats. Le thème de la rentrée, "Enseignement supérieur et recherche scientifique : investir dans la paix et l'excellence pour bâtir l'avenir", illustre cette double ambition d'un système universitaire à la fois mieux financé et plus performant.