Hermann Aboa après les législatives 2025 : "Et si Gbagbo et le PPA-CI avaient finalement eu raison de boycotter ?" © Crédit photo DR
Le scrutin législatif n'en finit pas de faire parler. Depuis la clôture du vote, les témoignages affluent, pointant des irrégularités, des procès-verbaux contestés, des résultats jugés suspects. Dans ce climat troublé, une question revient avec insistance : Laurent Gbagbo et son parti, le PPA-CI, n'avaient-ils pas anticipé ce chaos en refusant de participer ?
Hermann Aboa, candidat battu à Alépé lors des législatives 2025, pose frontalement la question dans une tribune qui circule largement sur les réseaux sociaux. "Et si Laurent Gbagbo et le PPA-CI avaient finalement eu raison ?", interroge-t-il, estimant que le boycott relevait moins de la désertion que de la lucidité. Une prise de position qui divise, mais qui trouve un écho certain au vu des remous post-électoraux.
Hermann Aboa, candidat battu à Alépé lors des législatives 2025, pose frontalement la question dans une tribune qui circule largement sur les réseaux sociaux. "Et si Laurent Gbagbo et le PPA-CI avaient finalement eu raison ?", interroge-t-il, estimant que le boycott relevait moins de la désertion que de la lucidité. Une prise de position qui divise, mais qui trouve un écho certain au vu des remous post-électoraux.
Un boycott longtemps décrié
Quand le PPA-CI avait annoncé son retrait, les critiques avaient fusé. "On ne change pas le système en restant dehors", martelaient les partisans de la participation. Le parti de Laurent Gbagbo était accusé de fuir le débat démocratique, de préférer la posture à l'action.
Aujourd'hui, le ton a changé. Les images de bureaux de vote contestés, les vidéos montrant des incidents, les plaintes déposées par plusieurs candidats créent un malaise. "Quand la confiance disparaît, le vote n'est plus une expression. Il devient un pari", analyse Hermann Aboa, qui a lui-même vécu le scrutin sur le terrain. Pour le candidat malheureux d'Alépé, refuser de cautionner un processus jugé vicié ne relève pas de l'abandon, mais du refus de légitimer un système bancal.
Aujourd'hui, le ton a changé. Les images de bureaux de vote contestés, les vidéos montrant des incidents, les plaintes déposées par plusieurs candidats créent un malaise. "Quand la confiance disparaît, le vote n'est plus une expression. Il devient un pari", analyse Hermann Aboa, qui a lui-même vécu le scrutin sur le terrain. Pour le candidat malheureux d'Alépé, refuser de cautionner un processus jugé vicié ne relève pas de l'abandon, mais du refus de légitimer un système bancal.
La fraude au cœur des accusations
Les accusations ne manquent pas. Plusieurs formations dénoncent des "suffrages ajustés", des procès-verbaux modifiés, des résultats annoncés qui ne correspondent pas aux décomptes observés sur le terrain. Si aucune institution n'a encore tranché, l'accumulation des témoignages alimente la suspicion.
"On ne sauve pas la démocratie en jouant dans une pièce où le scénario est déjà écrit", affirme Aboa, qui tire les leçons de sa propre expérience électorale. Le boycott du PPA-CI apparaît désormais, aux yeux de certains, comme un geste de refus face à une table de jeu truquée. Une lecture que le candidat d'Alépé partage ouvertement, malgré sa défaite.
L'histoire politique regorge de ces retournements où ceux qu'on traitait d'irresponsables se révèlent avoir vu juste. Le PPA-CI sera-t-il réhabilité par les événements ? Impossible à dire. Mais le débat n'est plus tabou.
"Ce débat ne concerne pas que le PPA-CI. Il concerne la nation", insiste Hermann Aboa, dont la défaite à Alépé semble avoir renforcé les convictions. Selon lui, tant que les citoyens sortiront d'une élection avec le sentiment d'avoir été floués, la question de la participation restera légitime. Laurent Gbagbo avait prévenu : sans confiance, pas de démocratie crédible. "L'histoire jugera", conclut Aboa.
"On ne sauve pas la démocratie en jouant dans une pièce où le scénario est déjà écrit", affirme Aboa, qui tire les leçons de sa propre expérience électorale. Le boycott du PPA-CI apparaît désormais, aux yeux de certains, comme un geste de refus face à une table de jeu truquée. Une lecture que le candidat d'Alépé partage ouvertement, malgré sa défaite.
L'histoire politique regorge de ces retournements où ceux qu'on traitait d'irresponsables se révèlent avoir vu juste. Le PPA-CI sera-t-il réhabilité par les événements ? Impossible à dire. Mais le débat n'est plus tabou.
"Ce débat ne concerne pas que le PPA-CI. Il concerne la nation", insiste Hermann Aboa, dont la défaite à Alépé semble avoir renforcé les convictions. Selon lui, tant que les citoyens sortiront d'une élection avec le sentiment d'avoir été floués, la question de la participation restera légitime. Laurent Gbagbo avait prévenu : sans confiance, pas de démocratie crédible. "L'histoire jugera", conclut Aboa.





