Le Conseil des ministres en Côte d'Ivoire a approuvé le projet de loi de finances portant budget de l'État pour l'année 2026. Ce budget s'équilibre globalement en ressources et en charges à 17.350,2 milliards de francs CFA, contre 15.339,2 milliards de francs CFA en 2025, représentant une progression de 13,1%.
Le taux de croissance économique projeté pour 2026 atteint 6,7%, confirmant la résilience de l'économie ivoirienne malgré un contexte international difficile marqué par des crises géopolitiques et des tensions commerciales entre grandes puissances.
La politique budgétaire 2026 s'oriente vers plusieurs objectifs stratégiques : l'accroissement de la mobilisation des ressources intérieures, la maîtrise des charges de fonctionnement et la consolidation des dépenses d'investissement. Le gouvernement prévoit également de renforcer les dépenses sociales, notamment pour réduire la pauvreté et les inégalités, tout en favorisant la protection environnementale et l'adaptation au changement climatique.
Le taux de croissance économique projeté pour 2026 atteint 6,7%, confirmant la résilience de l'économie ivoirienne malgré un contexte international difficile marqué par des crises géopolitiques et des tensions commerciales entre grandes puissances.
La politique budgétaire 2026 s'oriente vers plusieurs objectifs stratégiques : l'accroissement de la mobilisation des ressources intérieures, la maîtrise des charges de fonctionnement et la consolidation des dépenses d'investissement. Le gouvernement prévoit également de renforcer les dépenses sociales, notamment pour réduire la pauvreté et les inégalités, tout en favorisant la protection environnementale et l'adaptation au changement climatique.
Reconnaissance de l'Institut de formation politique Amadou Gon Koulibaly
Le Conseil a accordé la reconnaissance d'utilité publique à l'Institut de formation politique Amadou Gon Koulibaly (IFP-AGK). Créé en 2021, cet espace non partisan de formation a déjà participé à la formation de plus de 240 jeunes militants de divers partis politiques et de plus de 150.000 cadres de l'administration et de la société civile.
L'Institut se consacre à la production et à la diffusion d'idées novatrices pour l'engagement politique. Il reste ouvert à tous les citoyens, partis et groupements politiques, ainsi qu'aux mouvements de la société civile, sans distinction de sensibilité politique.
L'Institut se consacre à la production et à la diffusion d'idées novatrices pour l'engagement politique. Il reste ouvert à tous les citoyens, partis et groupements politiques, ainsi qu'aux mouvements de la société civile, sans distinction de sensibilité politique.
Attribution de permis de recherche minière
Le ministère des Mines, du Pétrole et de l'Énergie a obtenu l'adoption de 11 décrets portant attribution de permis de recherche minière. Huit permis concernent exclusivement la recherche d'or, attribués à diverses sociétés dans les départements de Bondoukou, Transia, Kagnoa, Soubré, Séguéla, Kong, Dabakala et Korhogo.
Les trois autres permis couvrent plusieurs substances minérales :
- Un permis pour l'or et le chrome à la société Grit Mining Resources dans les départements de Kouto, Prikro et Sandégué
- Un permis pour le manganèse et l'or à la société Riverside Mining dans les départements de Diangra et Mankono
- Un permis pour le nickel, le cobalt et le cuivre à la société WMA Western Africa dans les départements de Touba et de Biankouma
Ces permis de recherche sont valables pour une durée de 4 ans et respectent les conditions techniques et environnementales requises.
Les trois autres permis couvrent plusieurs substances minérales :
- Un permis pour l'or et le chrome à la société Grit Mining Resources dans les départements de Kouto, Prikro et Sandégué
- Un permis pour le manganèse et l'or à la société Riverside Mining dans les départements de Diangra et Mankono
- Un permis pour le nickel, le cobalt et le cuivre à la société WMA Western Africa dans les départements de Touba et de Biankouma
Ces permis de recherche sont valables pour une durée de 4 ans et respectent les conditions techniques et environnementales requises.
Réformes dans le secteur financier et des jeux
Le Conseil a adopté deux décrets au titre du ministère des Finances et du Budget. Le premier réajuste les dispositions relatives aux régies de recettes et aux régies d'avance de l'État, des établissements publics nationaux et des projets d'investissement, notamment les règles concernant les indemnités de responsabilité et le cautionnement des régisseurs.
Le second décret approuve le contrat de partenariat public-privé pour la mise en place d'une plateforme de centralisation destinée à l'exploitation et la régulation des jeux concédés à la LONACI. Cette plateforme, découlant de la loi du 27 mai 2020 sur les jeux de hasard, permettra d'assurer un contrôle en temps réel des flux monétaires, de lutter contre le blanchiment de capitaux et le jeu des mineurs, et de prévenir l'addiction des joueurs.
Le second décret approuve le contrat de partenariat public-privé pour la mise en place d'une plateforme de centralisation destinée à l'exploitation et la régulation des jeux concédés à la LONACI. Cette plateforme, découlant de la loi du 27 mai 2020 sur les jeux de hasard, permettra d'assurer un contrôle en temps réel des flux monétaires, de lutter contre le blanchiment de capitaux et le jeu des mineurs, et de prévenir l'addiction des joueurs.
Programmes énergétiques et environnementaux
Le gouvernement a ratifié trois accords internationaux dans le domaine de l'énergie et du développement durable :
Programme de maîtrise de l'énergie
Un contrat de prêt de 30,5 millions d'euros (20,6 milliards de francs CFA) a été conclu avec KfW le 30 juin 2025 pour financer le programme de maîtrise de l'énergie. Ce programme vise à améliorer l'efficacité énergétique dans les bâtiments publics et à renforcer l'éclairage public du Grand Abidjan par le remplacement de 31.000 lampes par des LED.
Les résultats attendus incluent une réduction annuelle de 2,2 milliards de francs CFA de la facture d'électricité de l'État et une diminution des émissions de gaz à effet de serre de 9.631 tonnes de CO2 par an.
Énergie pour le développement durable de l'Est
Un second prêt de 8 millions d'euros (5,2 milliards de francs CFA) finance le projet d'énergie pour le développement durable de l'Est de la Côte d'Ivoire. Il prévoit la construction d'une centrale photovoltaïque de 25 MW à Séguéla, la modernisation du réseau haute tension et l'extension des réseaux de distribution dans les villes de Daoukro, M'Bahiakro, Prikro, Arrah, M'Batto, Bongouanou et Bocanda.
Adhésion à l'Organisation inter-africaine du café
Le Conseil a ratifié l'accord portant création de l'Organisation inter-africaine du café (OIAC), adopté le 20 novembre 2020. Ce nouvel accord remplace celui de 1960, suite à l'approbation parlementaire obtenue le 11 juin 2025.
Projet immobilier sur le site de l'Agence Ivoirienne de Presse
Le gouvernement a autorisé la prise de participation de l'État au capital de la société de projets chargée de construire un ensemble immobilier composé de trois tours de 30, 35 et 40 étages sur le site de l'Agence Ivoirienne de Presse. Ces infrastructures accueilleront des résidences, des bureaux et une clinique de haut standing.
Programme de maîtrise de l'énergie
Un contrat de prêt de 30,5 millions d'euros (20,6 milliards de francs CFA) a été conclu avec KfW le 30 juin 2025 pour financer le programme de maîtrise de l'énergie. Ce programme vise à améliorer l'efficacité énergétique dans les bâtiments publics et à renforcer l'éclairage public du Grand Abidjan par le remplacement de 31.000 lampes par des LED.
Les résultats attendus incluent une réduction annuelle de 2,2 milliards de francs CFA de la facture d'électricité de l'État et une diminution des émissions de gaz à effet de serre de 9.631 tonnes de CO2 par an.
Énergie pour le développement durable de l'Est
Un second prêt de 8 millions d'euros (5,2 milliards de francs CFA) finance le projet d'énergie pour le développement durable de l'Est de la Côte d'Ivoire. Il prévoit la construction d'une centrale photovoltaïque de 25 MW à Séguéla, la modernisation du réseau haute tension et l'extension des réseaux de distribution dans les villes de Daoukro, M'Bahiakro, Prikro, Arrah, M'Batto, Bongouanou et Bocanda.
Adhésion à l'Organisation inter-africaine du café
Le Conseil a ratifié l'accord portant création de l'Organisation inter-africaine du café (OIAC), adopté le 20 novembre 2020. Ce nouvel accord remplace celui de 1960, suite à l'approbation parlementaire obtenue le 11 juin 2025.
Projet immobilier sur le site de l'Agence Ivoirienne de Presse
Le gouvernement a autorisé la prise de participation de l'État au capital de la société de projets chargée de construire un ensemble immobilier composé de trois tours de 30, 35 et 40 étages sur le site de l'Agence Ivoirienne de Presse. Ces infrastructures accueilleront des résidences, des bureaux et une clinique de haut standing.
Protection forestière dans le District d'Abidjan
Un décret redéfinit les limites de la forêt classée de Tagbadier. Cette mesure consolide la protection de la partie résiduelle de la forêt contre les pressions socio-économiques et immobilières, préservant ainsi son influence bénéfique sur la qualité de l'environnement urbain du District autonome d'Abidjan.
Nominations d'ambassadeurs
Le Conseil a accordé son agrément pour la nomination de deux ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires près de la République de Côte d'Ivoire :
- Martin Polstavek, ambassadeur de la République de Slovaquie, avec résidence à Abuja, au Nigeria
- Celestine Gerva Kakele, ambassadeur de la République unie de Tanzanie, avec résidence à Abuja, au Nigeria
Performance du secteur énergétique en 2024
Le ministère des Mines, du Pétrole et de l'Énergie a présenté les flux physiques et financiers du secteur énergie pour l'année 2024.
Production pétrolière et gazière
Du 1er janvier au 31 décembre 2024, la production de pétrole brut atteint 16,1 millions de barils, soit 44.000 barils par jour, enregistrant une progression de 50% par rapport à 2023. Cette performance s'explique principalement par la mise en production du champ de Baleine en août 2023.
La production de gaz naturel s'établit à 2,4 milliards de mètres cubes, soit 6,6 millions de mètres cubes par jour, connaissant une légère baisse de 3% liée à la diminution de la demande du secteur électricité.
La valorisation de la part de l'État s'élève à 357,2 millions de dollars américains (216,7 milliards de francs CFA), en baisse de 14% par rapport à 2023. Les droits émis sur les produits pétroliers atteignent 627,7 milliards de francs CFA, soit une hausse de 71,63%.
Secteur électrique
La production nationale brute d'électricité hors importation atteint 14.000 GWh à fin décembre 2024, composée de 75,13% de production thermique, 24,5% de production hydroélectrique et 0,37% de production solaire. Ce niveau représente une hausse de 4,3% par rapport à 2023.
Le solde d'exploitation affiche un excédent de 8,7 milliards de francs CFA contre un déficit de 97,8 milliards de francs CFA au 31 décembre 2023.
Participation à la 80e session de l'Assemblée Générale des Nations Unies
La Côte d'Ivoire a participé à la semaine de haut niveau de la 80e session de l'Assemblée Générale des Nations Unies, du 21 au 27 septembre 2025 à New York. Une délégation conduite par Patrick Achi, ministre d'État et conseiller spécial du Président de la République, a pris part aux assises organisées sur le thème "Mieux ensemble, plus de 80 ans au service de la paix, du développement et des droits humains".
Le ministre des Affaires étrangères a donné lecture de la déclaration présidentielle, préconisant un multilatéralisme renouvelé par la réforme du Conseil de sécurité et le renforcement des engagements en matière de financement du développement. Il a réaffirmé la volonté du gouvernement d'organiser un scrutin présidentiel transparent, apaisé, sécurisé et démocratique le 25 octobre 2025.
Nominations d'ambassadeurs
Le Conseil a accordé son agrément pour la nomination de deux ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires près de la République de Côte d'Ivoire :
- Martin Polstavek, ambassadeur de la République de Slovaquie, avec résidence à Abuja, au Nigeria
- Celestine Gerva Kakele, ambassadeur de la République unie de Tanzanie, avec résidence à Abuja, au Nigeria
Performance du secteur énergétique en 2024
Le ministère des Mines, du Pétrole et de l'Énergie a présenté les flux physiques et financiers du secteur énergie pour l'année 2024.
Production pétrolière et gazière
Du 1er janvier au 31 décembre 2024, la production de pétrole brut atteint 16,1 millions de barils, soit 44.000 barils par jour, enregistrant une progression de 50% par rapport à 2023. Cette performance s'explique principalement par la mise en production du champ de Baleine en août 2023.
La production de gaz naturel s'établit à 2,4 milliards de mètres cubes, soit 6,6 millions de mètres cubes par jour, connaissant une légère baisse de 3% liée à la diminution de la demande du secteur électricité.
La valorisation de la part de l'État s'élève à 357,2 millions de dollars américains (216,7 milliards de francs CFA), en baisse de 14% par rapport à 2023. Les droits émis sur les produits pétroliers atteignent 627,7 milliards de francs CFA, soit une hausse de 71,63%.
Secteur électrique
La production nationale brute d'électricité hors importation atteint 14.000 GWh à fin décembre 2024, composée de 75,13% de production thermique, 24,5% de production hydroélectrique et 0,37% de production solaire. Ce niveau représente une hausse de 4,3% par rapport à 2023.
Le solde d'exploitation affiche un excédent de 8,7 milliards de francs CFA contre un déficit de 97,8 milliards de francs CFA au 31 décembre 2023.
Participation à la 80e session de l'Assemblée Générale des Nations Unies
La Côte d'Ivoire a participé à la semaine de haut niveau de la 80e session de l'Assemblée Générale des Nations Unies, du 21 au 27 septembre 2025 à New York. Une délégation conduite par Patrick Achi, ministre d'État et conseiller spécial du Président de la République, a pris part aux assises organisées sur le thème "Mieux ensemble, plus de 80 ans au service de la paix, du développement et des droits humains".
Le ministre des Affaires étrangères a donné lecture de la déclaration présidentielle, préconisant un multilatéralisme renouvelé par la réforme du Conseil de sécurité et le renforcement des engagements en matière de financement du développement. Il a réaffirmé la volonté du gouvernement d'organiser un scrutin présidentiel transparent, apaisé, sécurisé et démocratique le 25 octobre 2025.
Situation des entreprises publiques au premier semestre 2025
Les entreprises publiques maintiennent une dynamique positive avec un chiffre d'affaires consolidé de 1.095,7 milliards de francs CFA, correspondant à un taux de réalisation de 109% par rapport aux objectifs budgétaires.
Le résultat net cumulé affiche un excédent de 106,8 milliards de francs CFA, soit 137% de taux de réalisation. Les sociétés d'État contribuent pour 69,6% à ce résultat avec un excédent de 74,4 milliards de francs CFA, porté principalement par le Port Autonome d'Abidjan et PETROCI.
Les sociétés à participation financière publique majoritaire dégagent un excédent de 27,9 milliards de francs CFA, grâce notamment aux performances de la BNI et de la LONACI. Les sociétés à participation minoritaire contrôlées par l'État affichent un résultat positif de 4,6 milliards de francs CFA.
Cependant, une dizaine de sociétés présentent des résultats déficitaires pour un montant cumulé de 8,5 milliards de francs CFA, inférieur aux projections de 13,6 milliards de francs CFA.
Programme d'investissement en protection sociale (PIPS)
Le Conseil a adopté le Programme d'investissement en protection sociale dans les secteurs agricole et informel (PIPS), initié avec l'appui de la FAO. Ce programme vise à élargir la couverture sociale à l'ensemble des acteurs des secteurs agricole et informel à travers l'implication des coopératives agricoles et artisanales.
Le PIPS comprend deux axes :
- La création de ressources complémentaires dans la chaîne de valeur grâce aux appuis à la production, la transformation et la commercialisation
- Le renforcement des capacités des acteurs et des infrastructures sociales pour faciliter l'enrôlement à la protection sociale
Environ 7.000 coopératives agricoles et artisanales seront mobilisées pour identifier les 5,2 millions de bénéficiaires potentiels. Le coût global du programme s'élève à 187,4 milliards de francs CFA, dont 1,7 milliard ouvert à la contribution des partenaires au développement.
Réformes de l'assurance vieillesse du secteur privé
Le Conseil a adopté un bouquet de réformes de l'assurance vieillesse du Régime général des travailleurs salariés du secteur privé (RGTS), visant à améliorer le bien-être des assurés et de leurs ayants droit.
Relèvement des pensions minimales
La pension minimum passe de 30.000 à 60.000 francs CFA, impactant 39.156 bénéficiaires dès 2026. La pension proportionnelle minimum augmente de 30.000 à 37.000 francs CFA, concernant 6.027 bénéficiaires.
Modification du taux d'annuité
Le taux d'annuité augmente de 1,7% à 2% pour les 15 premières années de carrière, puis reste à 1,7% à partir de la 16e année. Cette mesure bénéficiera à 7.050 personnes.
Déplafonnement du taux de remplacement
Le taux de remplacement maximum passe de 50% à 100%, favorisant ainsi les carrières longues.
Pension d'orphelin élargie
Les conditions d'octroi de la pension d'orphelin sont modifiées. Désormais, le bénéfice est accordé à l'orphelin de père ou de mère, et non plus seulement à l'orphelin de père et de mère. Les orphelins mineurs de moins de 21 ans peuvent réclamer une pension en même temps que le conjoint survivant. Cette réforme fera passer le nombre de bénéficiaires de moins de 200 actuellement à 1.836 en 2026.
Le résultat net cumulé affiche un excédent de 106,8 milliards de francs CFA, soit 137% de taux de réalisation. Les sociétés d'État contribuent pour 69,6% à ce résultat avec un excédent de 74,4 milliards de francs CFA, porté principalement par le Port Autonome d'Abidjan et PETROCI.
Les sociétés à participation financière publique majoritaire dégagent un excédent de 27,9 milliards de francs CFA, grâce notamment aux performances de la BNI et de la LONACI. Les sociétés à participation minoritaire contrôlées par l'État affichent un résultat positif de 4,6 milliards de francs CFA.
Cependant, une dizaine de sociétés présentent des résultats déficitaires pour un montant cumulé de 8,5 milliards de francs CFA, inférieur aux projections de 13,6 milliards de francs CFA.
Programme d'investissement en protection sociale (PIPS)
Le Conseil a adopté le Programme d'investissement en protection sociale dans les secteurs agricole et informel (PIPS), initié avec l'appui de la FAO. Ce programme vise à élargir la couverture sociale à l'ensemble des acteurs des secteurs agricole et informel à travers l'implication des coopératives agricoles et artisanales.
Le PIPS comprend deux axes :
- La création de ressources complémentaires dans la chaîne de valeur grâce aux appuis à la production, la transformation et la commercialisation
- Le renforcement des capacités des acteurs et des infrastructures sociales pour faciliter l'enrôlement à la protection sociale
Environ 7.000 coopératives agricoles et artisanales seront mobilisées pour identifier les 5,2 millions de bénéficiaires potentiels. Le coût global du programme s'élève à 187,4 milliards de francs CFA, dont 1,7 milliard ouvert à la contribution des partenaires au développement.
Réformes de l'assurance vieillesse du secteur privé
Le Conseil a adopté un bouquet de réformes de l'assurance vieillesse du Régime général des travailleurs salariés du secteur privé (RGTS), visant à améliorer le bien-être des assurés et de leurs ayants droit.
Relèvement des pensions minimales
La pension minimum passe de 30.000 à 60.000 francs CFA, impactant 39.156 bénéficiaires dès 2026. La pension proportionnelle minimum augmente de 30.000 à 37.000 francs CFA, concernant 6.027 bénéficiaires.
Modification du taux d'annuité
Le taux d'annuité augmente de 1,7% à 2% pour les 15 premières années de carrière, puis reste à 1,7% à partir de la 16e année. Cette mesure bénéficiera à 7.050 personnes.
Déplafonnement du taux de remplacement
Le taux de remplacement maximum passe de 50% à 100%, favorisant ainsi les carrières longues.
Pension d'orphelin élargie
Les conditions d'octroi de la pension d'orphelin sont modifiées. Désormais, le bénéfice est accordé à l'orphelin de père ou de mère, et non plus seulement à l'orphelin de père et de mère. Les orphelins mineurs de moins de 21 ans peuvent réclamer une pension en même temps que le conjoint survivant. Cette réforme fera passer le nombre de bénéficiaires de moins de 200 actuellement à 1.836 en 2026.