Gbagbo révoque 22 cadres du PPA-CI pour candidature aux législatives 2025 © Crédit photo DR
Vingt-deux cadres du Parti des Peuples Africains-Côte d'Ivoire ont été révoqués de toutes leurs fonctions ce mardi par le président Laurent Gbagbo. Parmi eux figure Stéphane Kipré, candidat dans la circonscription de Gboguhé-Zaïbo.
La sanction frappe des responsables qui ont déposé leur candidature aux élections législatives de décembre, malgré la décision du Comité Central du 6 novembre dernier de boycotter le scrutin. Le PPA-CI reproche à ces cadres une "désobéissance" et une "insubordination" délibérées.
Laurent Gbagbo avait pourtant été clair lors de la session du Comité Central. "Je suis contre l'élection à court terme. Je pense que s'apprêter le 12 pour aller en décembre, c'est couvrir la forfaiture qui a eu lieu", avait déclaré le président du PPA-CI. Il estimait qu'une participation reviendrait à "couvrir les blessés et les morts qui ont eu lieu d'un linceul dédaigneux".
Après un débat au sein du Comité Central, l'instance a tranché : le PPA-CI ne participera pas aux législatives. Cette décision, rappelle la porte-parole Me Habiba Touré, s'impose à tous selon l'article 8 des statuts du parti, "quelle que soit leur fonction".
Les 22 cadres révoqués sont Affoua Kra Monique, Assémien Kacou Edouard, Asseu Elolo Sidonie, Assi Ndin Théodore, Bohui Hugues Gérard Kurtus, Dago Kouassi Auguste, Dalli Arthur Prince-Richard, Ecra Elidjé Joseph, Garou Antoni, Gbahi Honoré Martial, Gnonblesson Pierre Quintus, Gooré Bi Gnamien Taunin, Stéphane Kipré, Koffi Loukou Léon, Koua Charles-Philipps Kinimo, Kprekpré Zilihonon Bernadette Ernestine Sylvie, Lago Lebato Modeste, Lasm Ny Blaise, N'Guessan Béchié Paul, Ouégnin Georges Armand, Séri Louma Hortense et Youté Wonsébéo Innocent.
Dans un communiqué, Me Habiba Touré dénonce une discipline "sélective". "On ne peut se revendiquer du PPA-CI dans les honneurs et s'en affranchir dans l'adversité", a déclaré la porte-parole du parti. Elle souligne que "servir un parti, c'est accepter de le respecter, dans les moments faciles comme dans les épreuves".
Le PPA-CI justifie ces révocations par un souci de "responsabilité politique" et de "respect pour les victimes". Le parti évoque "la mémoire des morts, la dignité des blessés et la détresse des prisonniers politiques" pour expliquer son refus de participer au scrutin.
Laurent Gbagbo a retiré sa confiance à ces cadres "avec regret mais avec fermeté", selon le communiqué officiel. La décision intervient à quelques semaines des élections législatives prévues en décembre 2025.
La sanction frappe des responsables qui ont déposé leur candidature aux élections législatives de décembre, malgré la décision du Comité Central du 6 novembre dernier de boycotter le scrutin. Le PPA-CI reproche à ces cadres une "désobéissance" et une "insubordination" délibérées.
Laurent Gbagbo avait pourtant été clair lors de la session du Comité Central. "Je suis contre l'élection à court terme. Je pense que s'apprêter le 12 pour aller en décembre, c'est couvrir la forfaiture qui a eu lieu", avait déclaré le président du PPA-CI. Il estimait qu'une participation reviendrait à "couvrir les blessés et les morts qui ont eu lieu d'un linceul dédaigneux".
Après un débat au sein du Comité Central, l'instance a tranché : le PPA-CI ne participera pas aux législatives. Cette décision, rappelle la porte-parole Me Habiba Touré, s'impose à tous selon l'article 8 des statuts du parti, "quelle que soit leur fonction".
Les 22 cadres révoqués sont Affoua Kra Monique, Assémien Kacou Edouard, Asseu Elolo Sidonie, Assi Ndin Théodore, Bohui Hugues Gérard Kurtus, Dago Kouassi Auguste, Dalli Arthur Prince-Richard, Ecra Elidjé Joseph, Garou Antoni, Gbahi Honoré Martial, Gnonblesson Pierre Quintus, Gooré Bi Gnamien Taunin, Stéphane Kipré, Koffi Loukou Léon, Koua Charles-Philipps Kinimo, Kprekpré Zilihonon Bernadette Ernestine Sylvie, Lago Lebato Modeste, Lasm Ny Blaise, N'Guessan Béchié Paul, Ouégnin Georges Armand, Séri Louma Hortense et Youté Wonsébéo Innocent.
Dans un communiqué, Me Habiba Touré dénonce une discipline "sélective". "On ne peut se revendiquer du PPA-CI dans les honneurs et s'en affranchir dans l'adversité", a déclaré la porte-parole du parti. Elle souligne que "servir un parti, c'est accepter de le respecter, dans les moments faciles comme dans les épreuves".
Le PPA-CI justifie ces révocations par un souci de "responsabilité politique" et de "respect pour les victimes". Le parti évoque "la mémoire des morts, la dignité des blessés et la détresse des prisonniers politiques" pour expliquer son refus de participer au scrutin.
Laurent Gbagbo a retiré sa confiance à ces cadres "avec regret mais avec fermeté", selon le communiqué officiel. La décision intervient à quelques semaines des élections législatives prévues en décembre 2025.
