Législatives ivoiriennes 2025 : Simone Gbagbo conteste l'organisation des élections © Crédit photo DR
Simone Ehivet Gbagbo, présidente du Mouvement des générations capables (MGC), pointe du doigt la non-publication du décret convoquant les collèges électoraux pour les élections législatives du 27 décembre 2025. L'ex-Première dame de Côte d'Ivoire affirme avoir pris acte de l'annonce par la Commission électorale indépendante du décret N°2025-656 du 30 juillet 2025, mais conteste son caractère officiel.
Dans une note rendue publique, la leader du MGC explique avoir mené des vérifications poussées sur plusieurs plateformes. « Après vérification minutieuse, le MGC constate qu'aucune trace de ce décret n'est disponible ni sur le site officiel de la CEI, ni sur les plateformes institutionnelles du gouvernement, ni au Journal officiel de la République de Côte d'Ivoire », relève Simone Ehivet. Cette sortie intervient à quelques semaines du scrutin, dans un climat politique tendu.
Dans une note rendue publique, la leader du MGC explique avoir mené des vérifications poussées sur plusieurs plateformes. « Après vérification minutieuse, le MGC constate qu'aucune trace de ce décret n'est disponible ni sur le site officiel de la CEI, ni sur les plateformes institutionnelles du gouvernement, ni au Journal officiel de la République de Côte d'Ivoire », relève Simone Ehivet. Cette sortie intervient à quelques semaines du scrutin, dans un climat politique tendu.
Une violation de la transparence électorale
Pour l'ancienne Première dame, ce manquement pose un véritable problème juridique. « Cette absence de publication constitue une violation grave du principe de transparence électorale et du droit d'accès à l'information publique, tels que garantis par la Constitution et les lois de la République », déclare-t-elle dans son communiqué. La présidente du MGC rappelle que l'article 20 du Code électoral impose des règles strictes.
La convocation régulière et publique des collèges électoraux représente une condition essentielle à la légalité du processus électoral, insiste Simone Ehivet. Sans cette formalité administrative respectée, difficile de garantir la confiance des citoyens dans les institutions chargées de l'organisation du scrutin. L'opposition flaire la faille et compte bien exploiter cette zone d'ombre pour remettre en question la régularité de l'élection législative prévue fin décembre.
La convocation régulière et publique des collèges électoraux représente une condition essentielle à la légalité du processus électoral, insiste Simone Ehivet. Sans cette formalité administrative respectée, difficile de garantir la confiance des citoyens dans les institutions chargées de l'organisation du scrutin. L'opposition flaire la faille et compte bien exploiter cette zone d'ombre pour remettre en question la régularité de l'élection législative prévue fin décembre.
Le MGC exige une publication immédiate
Face à cette situation, Simone Ehivet hausse le ton et formule des exigences claires. Le MGC « invite la CEI à publier sans délai, le texte intégral dudit décret, dans le strict respect des obligations de transparence et d'égalité d'accès à l'information ». L'ex-Première dame demande également au gouvernement ivoirien « de veiller à la diffusion officielle de tous les actes relatifs à l'organisation des législatives ».
Mais la présidente du MGC ne compte pas en rester là. Elle brandit la menace judiciaire si les autorités persistent dans leur mutisme. « À défaut de publication du décret dans les plus brefs délais, il se réserve le droit d'engager toutes les voies légales en vue d'obtenir la communication officielle du texte concerné et de faire respecter la légalité républicaine », prévient le mouvement. La CEI et le gouvernement sont désormais sous pression pour clarifier cette affaire avant que la campagne électorale ne débute officiellement.
Mais la présidente du MGC ne compte pas en rester là. Elle brandit la menace judiciaire si les autorités persistent dans leur mutisme. « À défaut de publication du décret dans les plus brefs délais, il se réserve le droit d'engager toutes les voies légales en vue d'obtenir la communication officielle du texte concerné et de faire respecter la légalité républicaine », prévient le mouvement. La CEI et le gouvernement sont désormais sous pression pour clarifier cette affaire avant que la campagne électorale ne débute officiellement.





