Congrès électif le 14 mai 2025 : les conditions d'éligibilité du PDCI-RDA. Les règles du jeu sont désormais connues. Dans un communiqué daté du 12 mai 2025, le comité électoral du parti, dirigé par Georges Philippe Ezaley, a dévoilé les critères que devront remplir les prétendants à l'investiture du PDCI-RDA pour le scrutin présidentiel d'octobre prochain.
Cette publication intervient à deux jours du IXème congrès extraordinaire électif du président du parti, prévu le 14 mai 2025. Ce rendez-vous politique doit permettre de désigner le candidat qui portera les couleurs de l'ancien parti unique lors de la prochaine élection présidentielle, dans un contexte de recomposition du paysage politique ivoirien.
Cette publication intervient à deux jours du IXème congrès extraordinaire électif du président du parti, prévu le 14 mai 2025. Ce rendez-vous politique doit permettre de désigner le candidat qui portera les couleurs de l'ancien parti unique lors de la prochaine élection présidentielle, dans un contexte de recomposition du paysage politique ivoirien.
Nationalité et expérience politique au cœur des exigences
Le document publié par le comité électoral énumère avec précision les conditions à remplir pour toute candidature. « Le candidat à la candidature à l'élection présidentielle doit être ivoirien, être de bonne moralité, jouir de ses droits civiques et politiques et être âgé de 40 ans au moins », indique le communiqué signé par Georges Philippe Ezaley, président du comité électoral.
Au-delà de ces critères classiques, le PDCI-RDA impose également des conditions liées à l'ancienneté et à l'expérience au sein de ses instances dirigeantes. Le prétendant doit « être à jour de ses cotisations » et surtout « avoir été membre du Bureau Politique pendant au moins dix ans ». Cette exigence d'ancienneté au sein de l'organe central du parti vise à garantir l'expérience politique des candidats et leur connaissance approfondie des rouages internes de la formation.
Au-delà de ces critères classiques, le PDCI-RDA impose également des conditions liées à l'ancienneté et à l'expérience au sein de ses instances dirigeantes. Le prétendant doit « être à jour de ses cotisations » et surtout « avoir été membre du Bureau Politique pendant au moins dix ans ». Cette exigence d'ancienneté au sein de l'organe central du parti vise à garantir l'expérience politique des candidats et leur connaissance approfondie des rouages internes de la formation.
Une barrière financière de 30 millions de francs CFA
Le critère qui suscite le plus d'attention concerne l'aspect financier. Le comité électoral précise que chaque candidat devra « s'acquitter d'une contribution au financement du Congrès dont le montant est fixé par le Bureau politique à trente (30) millions de francs CFA ». Cette somme, équivalente à environ 45 800 euros, constitue un filtre sélectif pour les potentiels candidats.
Cette contribution financière substantielle s'inscrit dans la logique de nombreuses formations politiques qui imposent des barrières financières à leurs prétendants. Elle permettra de financer l'organisation du congrès extraordinaire mais aussi de tester la capacité de mobilisation financière des candidats, qualité considérée comme nécessaire pour mener une campagne présidentielle nationale. Ce montant pourrait toutefois limiter le nombre de candidatures internes et favoriser les personnalités disposant déjà d'une assise financière solide au sein du parti.
Cette contribution financière substantielle s'inscrit dans la logique de nombreuses formations politiques qui imposent des barrières financières à leurs prétendants. Elle permettra de financer l'organisation du congrès extraordinaire mais aussi de tester la capacité de mobilisation financière des candidats, qualité considérée comme nécessaire pour mener une campagne présidentielle nationale. Ce montant pourrait toutefois limiter le nombre de candidatures internes et favoriser les personnalités disposant déjà d'une assise financière solide au sein du parti.
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