PDCI-RDA vs CEI, le conflit est lancé dans le cadre des élections législatives ivoiriennes. Dans une déclaration rendue publique mardi 13 août, le parti de l'opposition refuse catégoriquement de participer à la réunion d'information organisée par la Commission Électorale Indépendante (CEI) ce jeudi 14 août à Abidjan. Cette rencontre, destinée aux partis politiques et candidats potentiels aux élections des députés, divise déjà la classe politique ivoirienne.
La formation politique dirigée par Tidjane Thiam qualifie cette initiative d'"inhabituelle" et de "démarche insidieuse". Pour le PDCI-RDA, cette convocation intervient à un moment stratégique, en pleine préparation de l'élection présidentielle. "Visiblement cette démarche insidieuse a pour objectif de mettre à mal la dynamique mobilisation de l'opposition contre un 4ème mandat anticonstitutionnel", dénonce le parti dans sa déclaration officielle.
La formation politique dirigée par Tidjane Thiam qualifie cette initiative d'"inhabituelle" et de "démarche insidieuse". Pour le PDCI-RDA, cette convocation intervient à un moment stratégique, en pleine préparation de l'élection présidentielle. "Visiblement cette démarche insidieuse a pour objectif de mettre à mal la dynamique mobilisation de l'opposition contre un 4ème mandat anticonstitutionnel", dénonce le parti dans sa déclaration officielle.
Une suspension qui perdure
Le positionnement du PDCI-RDA ne surprend guère les observateurs politiques. Depuis le 14 avril 2025, le parti a officiellement suspendu sa participation à toutes les activités de la CEI, aussi bien au niveau central que local. "Le PDCI-RDA n'est pas concerné par cette invitation d'autant plus que le Parti a suspendu sa participation à toutes les activités de la Commission Electorale Indépendante", rappelle la direction du parti.
Cette décision de boycott s'inscrit dans une stratégie plus large de contestation du processus électoral en cours. Le parti estime que les conditions ne sont pas réunies pour des élections crédibles et transparentes. La CEI, présidée par Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, fait face depuis plusieurs mois aux critiques de l'opposition qui remet en question son indépendance et son impartialité.
Cette décision de boycott s'inscrit dans une stratégie plus large de contestation du processus électoral en cours. Le parti estime que les conditions ne sont pas réunies pour des élections crédibles et transparentes. La CEI, présidée par Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, fait face depuis plusieurs mois aux critiques de l'opposition qui remet en question son indépendance et son impartialité.
L'opposition unie
Au-delà du simple boycott de cette réunion, le PDCI-RDA formule des exigences politiques précises. Le parti "reste attaché à son ambition de voir le Président de la République convoquer un véritable dialogue politique national préalable à l'organisation d'une élection présidentielle inclusive, transparente et apaisée". Cette position rejoint celle d'autres formations de l'opposition qui réclament des réformes du système électoral.
Les députés du groupe parlementaire PDCI-RDA à l'Assemblée Nationale ont reçu la consigne claire de s'abstenir de participer à cette rencontre. "Le PDCI-RDA invite les Députés de son Groupe parlementaire à l'Assemblée Nationale ainsi que tous les citoyens qui projettent solliciter l'investiture du PDCI-RDA, à s'abstenir de participer à cette rencontre", précise la déclaration.
Cette polémique autour de la réunion de la CEI révèle les tensions profondes qui traversent la scène politique ivoirienne. Les élections législatives, initialement prévues pour accompagner la présidentielle, deviennent un enjeu secondaire face aux débats sur le potentiel 4ème mandat présidentiel.
La CEI se retrouve ainsi au cœur d'une bataille politique qui dépasse le simple cadre technique de l'organisation des élections. L'institution, créée pour garantir la transparence du processus électoral, voit son crédit remis en question par une partie de l'opposition. Cette crise de confiance pourrait compliquer l'organisation des prochaines échéances électorales et alimenter les tensions politiques dans les mois à venir.
Les députés du groupe parlementaire PDCI-RDA à l'Assemblée Nationale ont reçu la consigne claire de s'abstenir de participer à cette rencontre. "Le PDCI-RDA invite les Députés de son Groupe parlementaire à l'Assemblée Nationale ainsi que tous les citoyens qui projettent solliciter l'investiture du PDCI-RDA, à s'abstenir de participer à cette rencontre", précise la déclaration.
Cette polémique autour de la réunion de la CEI révèle les tensions profondes qui traversent la scène politique ivoirienne. Les élections législatives, initialement prévues pour accompagner la présidentielle, deviennent un enjeu secondaire face aux débats sur le potentiel 4ème mandat présidentiel.
La CEI se retrouve ainsi au cœur d'une bataille politique qui dépasse le simple cadre technique de l'organisation des élections. L'institution, créée pour garantir la transparence du processus électoral, voit son crédit remis en question par une partie de l'opposition. Cette crise de confiance pourrait compliquer l'organisation des prochaines échéances électorales et alimenter les tensions politiques dans les mois à venir.