Convocation annulée de Brédoumy Soumaïla du PDCI : quelle est la position réelle de Bictogo ? © Crédit photo DR
Adama Bictogo, président de l'Assemblée nationale ivoirienne, a publié un communiqué officiel ce 30 avril 2025 concernant la convocation du député Kouassi Brédoumy Soumaïla Traoré à la Préfecture de Police. Dans ce document portant le numéro 388/AN/PT, il confirme avoir reçu la veille, à sa demande, le président du groupe parlementaire PDCI-RDA pour discuter de cette situation impliquant l'un des parlementaires de l'opposition.
Cette réaction du président de l'institution législative intervient dans un contexte politique tendu entre le pouvoir et l'opposition, notamment le PDCI-RDA. Le député Brédoumy, également porte-parole du parti dirigé par Tidjane Thiam, avait été convoqué par les autorités policières pour ce mercredi 30 avril à 11 heures, dans un climat marqué par l'annonce de manifestations prévues par le PDCI à partir du 2 mai.
Cette réaction du président de l'institution législative intervient dans un contexte politique tendu entre le pouvoir et l'opposition, notamment le PDCI-RDA. Le député Brédoumy, également porte-parole du parti dirigé par Tidjane Thiam, avait été convoqué par les autorités policières pour ce mercredi 30 avril à 11 heures, dans un climat marqué par l'annonce de manifestations prévues par le PDCI à partir du 2 mai.
Un rappel des obligations légales
Le communiqué du président de l'Assemblée nationale est sans équivoque sur le statut des parlementaires face aux convocations officielles. « Je tiens à rappeler que tout Parlementaire est tenu de répondre à toute convocation émanant des autorités compétentes », précise Adama Bictogo dans ce document. Cette déclaration affirme clairement que l'immunité parlementaire ne constitue pas un bouclier absolu contre les procédures légales ordinaires.
Le président du Parlement va plus loin en appelant « au sens de responsabilité de tous les Groupes Parlementaires et de l'ensemble des Députés », soulignant que « notre institution ne saurait être utilisée comme un moyen de se soustraire de nos obligations de citoyen devant la loi ». Ce message s'adresse non seulement au cas spécifique du député Traoré, mais établit un principe général applicable à l'ensemble des élus, quelle que soit leur appartenance politique.
Le président du Parlement va plus loin en appelant « au sens de responsabilité de tous les Groupes Parlementaires et de l'ensemble des Députés », soulignant que « notre institution ne saurait être utilisée comme un moyen de se soustraire de nos obligations de citoyen devant la loi ». Ce message s'adresse non seulement au cas spécifique du député Traoré, mais établit un principe général applicable à l'ensemble des élus, quelle que soit leur appartenance politique.
Une position institutionnelle réaffirmée
Dans la dernière partie de son communiqué, Adama Bictogo réaffirme l'attachement de l'institution parlementaire aux principes fondamentaux de l'État de droit. « L'Assemblée nationale reste attachée au principe sacro-saint de séparation des pouvoirs », conclut-il, rappelant ainsi les limites de son intervention dans cette affaire relevant potentiellement de l'autorité judiciaire ou exécutive.
Cette position mesurée témoigne de la volonté du président de l'Assemblée nationale de maintenir l'équilibre institutionnel, tout en évitant d'alimenter les tensions politiques. D'après les informations recueillies, cette convocation a finalement été annulée suite à l'intervention du président de l'Assemblée nationale et du ministre de l'Intérieur, le Général Vagondo Diomandé. Le président du groupe parlementaire PDCI-RDA, Simon Doho, a d'ailleurs exprimé sa gratitude pour leur « grandeur d'esprit » et leur « attachement au dialogue dans le règlement de cette situation ».
Ce dénouement pourrait être interprété comme un signal d'apaisement dans un contexte où le PDCI-RDA avait annoncé des manifestations nationales à partir du 2 mai 2025 pour protester contre les procédures judiciaires visant son président Tidjane Thiam et exiger sa réinscription sur la liste électorale.
Cette position mesurée témoigne de la volonté du président de l'Assemblée nationale de maintenir l'équilibre institutionnel, tout en évitant d'alimenter les tensions politiques. D'après les informations recueillies, cette convocation a finalement été annulée suite à l'intervention du président de l'Assemblée nationale et du ministre de l'Intérieur, le Général Vagondo Diomandé. Le président du groupe parlementaire PDCI-RDA, Simon Doho, a d'ailleurs exprimé sa gratitude pour leur « grandeur d'esprit » et leur « attachement au dialogue dans le règlement de cette situation ».
Ce dénouement pourrait être interprété comme un signal d'apaisement dans un contexte où le PDCI-RDA avait annoncé des manifestations nationales à partir du 2 mai 2025 pour protester contre les procédures judiciaires visant son président Tidjane Thiam et exiger sa réinscription sur la liste électorale.