Interpol et la police ivoirienne mènent un coup de filet contre la cybercriminalité en Côte d'Ivoire © Crédit photo DR
Cybercriminalité en Côte d’Ivoire. L’opération “Serengeti 2.0”, coordonnée par Interpol entre juin et août, a mobilisé 18 pays africains et le Royaume-Uni. Au total, 1.209 personnes ont été interpellées et près de 97,4 millions de dollars récupérés.
En Côte d’Ivoire, les autorités ont ciblé des réseaux spécialisés dans les escroqueries dites à l’héritage, une fraude en ligne qui continue de prospérer. Le principal suspect, soupçonné d’avoir orchestré plusieurs arnaques internationales, a été arrêté. Matériel informatique, argent liquide et véhicules ont été saisis par la police économique d’Abidjan.
En Côte d’Ivoire, les autorités ont ciblé des réseaux spécialisés dans les escroqueries dites à l’héritage, une fraude en ligne qui continue de prospérer. Le principal suspect, soupçonné d’avoir orchestré plusieurs arnaques internationales, a été arrêté. Matériel informatique, argent liquide et véhicules ont été saisis par la police économique d’Abidjan.
Des victimes par dizaines de milliers
Selon Interpol, près de 88.000 victimes ont été recensées à travers le continent. En Zambie, 65.000 personnes auraient perdu environ 300 millions de dollars dans de faux investissements. En Angola, 25 centres de minage illégal de cryptomonnaies opérés par des ressortissants chinois ont été fermés, avec un préjudice évalué à 37 millions de dollars.
En Côte d’Ivoire, la lutte contre la cybercriminalité est désormais une priorité nationale. Le pays dispose depuis 2011 de la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC).
Au-delà des chiffres, les retombées de cette opération devraient être concrètes. L’Angola a déjà annoncé vouloir utiliser les équipements saisis pour renforcer l’accès à l’électricité dans plusieurs provinces. En Côte d’Ivoire, les enquêteurs espèrent que l’arrestation du suspect principal fragilisera durablement le réseau des arnaques à l’héritage.
En Côte d’Ivoire, la lutte contre la cybercriminalité est désormais une priorité nationale. Le pays dispose depuis 2011 de la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC).
Au-delà des chiffres, les retombées de cette opération devraient être concrètes. L’Angola a déjà annoncé vouloir utiliser les équipements saisis pour renforcer l’accès à l’électricité dans plusieurs provinces. En Côte d’Ivoire, les enquêteurs espèrent que l’arrestation du suspect principal fragilisera durablement le réseau des arnaques à l’héritage.