Tidjane Thiam défend sa légitimité depuis l'exil. Dans une interview exclusive accordée à Alain Foka le 27 juillet 2025, l'ancien patron de Credit Suisse revendique avoir rassemblé "132 000 parrainages" pour sa candidature à la présidentielle ivoirienne de 2025. Un chiffre qui dépasse largement les 50 000 signatures exigées par la loi électorale.
Exclu des listes électorales par la Commission électorale indépendante (CEI), le candidat du PDCI brandit ces chiffres pour contester sa radiation. Ses équipes affirment que cette collecte s'est déroulée malgré les obstacles administratifs et les pressions exercées sur ses soutiens dans plusieurs régions du pays.
Exclu des listes électorales par la Commission électorale indépendante (CEI), le candidat du PDCI brandit ces chiffres pour contester sa radiation. Ses équipes affirment que cette collecte s'est déroulée malgré les obstacles administratifs et les pressions exercées sur ses soutiens dans plusieurs régions du pays.
"Les sondages me donnent gagnant à 57%"
Face à Alain Foka, Tidjane Thiam avance des données qu'il présente comme favorables. "Les derniers sondages me donnent à 57% contre 43% face à Alassane Ouattara", déclare-t-il sans préciser l'institut de sondage concerné. "Le peuple ivoirien veut le changement après 14 ans de gouvernance ADO."
L'opposant insiste sur sa popularité supposée sur le terrain. "Malgré mon absence physique du pays, les Ivoiriens continuent de me faire confiance", poursuit-il. Cette affirmation intervient alors que plusieurs observateurs politiques s'interrogent sur la capacité de mobilisation d'un candidat contraint à l'exil depuis plusieurs mois.
L'opposant insiste sur sa popularité supposée sur le terrain. "Malgré mon absence physique du pays, les Ivoiriens continuent de me faire confiance", poursuit-il. Cette affirmation intervient alors que plusieurs observateurs politiques s'interrogent sur la capacité de mobilisation d'un candidat contraint à l'exil depuis plusieurs mois.
Une collecte de signatures
La CEI avait pourtant annoncé en janvier dernier que Tidjane Thiam ne figurait plus sur les listes électorales pour "perte de nationalité ivoirienne". Une décision que l'intéressé conteste toujours devant les tribunaux. "Ces 132 000 parrainages prouvent que je dispose d'un soutien populaire réel", martèle-t-il dans l'interview.
Ses équipes de campagne affirment avoir mené cette collecte dans toutes les régions de Côte d'Ivoire entre décembre 2024 et mars 2025. "Nous avons dépassé nos objectifs malgré les intimidations", confie un proche du candidat. La validation de ces signatures reste toutefois impossible tant que Thiam demeure exclu du processus électoral.
Tidjane Thiam rappelle également avoir été plébiscité au congrès du PDCI en octobre 2024 avec "96,47% des voix des délégués". Ce score écrasant face à Jean-Louis Billon témoigne selon lui de l'unité du parti derrière sa candidature. "Le PDCI historique d'Houphouët-Boigny me fait confiance", souligne-t-il.
L'ancien banquier évoque aussi ses contacts avec d'autres figures de l'opposition comme Laurent Gbagbo et Guillaume Soro. "Nous sommes tous victimes du même système d'exclusion. L'union de l'opposition est nécessaire pour battre Alassane Ouattara", conclut-il dans cet entretien du 27 juillet 2025.
Ses équipes de campagne affirment avoir mené cette collecte dans toutes les régions de Côte d'Ivoire entre décembre 2024 et mars 2025. "Nous avons dépassé nos objectifs malgré les intimidations", confie un proche du candidat. La validation de ces signatures reste toutefois impossible tant que Thiam demeure exclu du processus électoral.
Tidjane Thiam rappelle également avoir été plébiscité au congrès du PDCI en octobre 2024 avec "96,47% des voix des délégués". Ce score écrasant face à Jean-Louis Billon témoigne selon lui de l'unité du parti derrière sa candidature. "Le PDCI historique d'Houphouët-Boigny me fait confiance", souligne-t-il.
L'ancien banquier évoque aussi ses contacts avec d'autres figures de l'opposition comme Laurent Gbagbo et Guillaume Soro. "Nous sommes tous victimes du même système d'exclusion. L'union de l'opposition est nécessaire pour battre Alassane Ouattara", conclut-il dans cet entretien du 27 juillet 2025.