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Tidjane Thiam révèle le "deal" supposé avec Ouattara en 2022 dans une interview à Alain Foka : "il m'avait promis"

Lundi 28 Juillet 2025

Tidjane Thiam dévoile dans un entretien exclusif accordé à Alain Foka le 27 juillet 2025 le "deal" supposé avec Alassane Ouattara en 2022 pour la présidentielle ivoirienne de 2025.


Tidjane Thiam révèle le "deal" supposé avec Ouattara dans une interview à Alain Foka © Crédit photo DR
Tidjane Thiam révèle le "deal" supposé avec Ouattara dans une interview à Alain Foka © Crédit photo DR
Tidjane Thiam sort de son silence. Dans un entretien exclusif accordé à Alain Foka, l'ancien patron de Credit Suisse livre sa version des faits sur sa relation avec Alassane Ouattara. Exclu des listes électorales pour la présidentielle de 2025, le candidat du PDCI affirme avoir été trahi par le chef de l'État ivoirien.

Depuis son exil parisien, l'homme d'affaires de 62 ans dénonce ce qu'il qualifie de "déni de démocratie". Ses révélations sur une conversation privée avec Ouattara en 2022 relancent les tensions politiques à moins d'un an du scrutin présidentiel.

"Il m'avait donné sa parole d'honneur"

La révélation fracassante porte sur un échange entre les deux hommes en 2022. "Alassane Ouattara m'avait promis qu'il ne se représenterait pas en 2025", assure Tidjane Thiam. "Il m'avait donné sa parole d'honneur lors d'une conversation privée. Aujourd'hui, je ne suis pas le menteur, c'est ADO qui ne tient pas parole."

Cette accusation intervient alors que le président ivoirien a officialisé sa candidature pour un quatrième mandat. Pour Thiam, cette volte-face constitue une "trahison personnelle" qui justifie sa propre candidature. "J'avais accepté de faire un pas de côté, mais les règles du jeu ont changé", poursuit-il.

L'exclusion contestée

Rayé des listes électorales pour "perte de nationalité", Tidjane Thiam conteste cette décision qu'il juge "illégale". "Je suis ivoirien de naissance, mes parents sont nés en Côte d'Ivoire. Cette exclusion viole l'article 48 du Code de la nationalité", martèle l'ancien banquier.

Ses avocats ont saisi les tribunaux pour faire annuler cette radiation. Parallèlement, Thiam revendique avoir collecté 132 000 parrainages, soit bien plus que les 50 000 requis. "Les sondages me donnent à 57% face à Ouattara. Le peuple ivoirien veut le changement", affirme-t-il.

Depuis Londres puis Paris, Tidjane Thiam dénonce un "climat de terreur" orchestré selon lui par le pouvoir en place. "Mon frère Aziz a été arrêté, mes proches sont intimidés. Il y a des enlèvements extrajudiciaires comme celui de Kouakou Diabia", détaille-t-il.

L'opposant évoque des menaces directes contre sa personne qui l'empêchent de rentrer en Côte d'Ivoire. "Ils ont tenté de m'éliminer physiquement. Je crains pour ma vie si je rentre maintenant", confie-t-il. Une situation qui rappelle celle d'autres opposants exclus comme Laurent Gbagbo ou Guillaume Soro.

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