Patrice Talon pour troisième mandat ? voilà une équation que le président béninois refuse catégoriquement de résoudre. Malgré les pressions croissantes de ses proches collaborateurs et d'une frange de l'opinion publique, le chef de l'État maintient sa position. Son porte-parole Wilfried Léandre Houngbédji l'a confirmé dimanche sur Canal 3 Bénin, mettant fin aux spéculations qui enflaient depuis plusieurs mois.
Cette annonce intervient à moins de neuf mois de la présidentielle d'avril 2026. Dans l'entourage présidentiel comme dans l'opposition, les calculs politiques s'accélèrent. Plusieurs personnalités du pouvoir multiplient les appels à Talon pour qu'il "continue son œuvre", s'inspirant d'autres dirigeants africains ayant prolongé leur mandat.
Cette annonce intervient à moins de neuf mois de la présidentielle d'avril 2026. Dans l'entourage présidentiel comme dans l'opposition, les calculs politiques s'accélèrent. Plusieurs personnalités du pouvoir multiplient les appels à Talon pour qu'il "continue son œuvre", s'inspirant d'autres dirigeants africains ayant prolongé leur mandat.
Le président campe sur ses positions
Face aux sollicitations répétées, Patrice Talon reste un non-sujet pour l'intéressé. "Il demande à ses interlocuteurs : combien parmi vous imaginiez qu'on aurait pu réaliser autant de choses en si peu de temps ?", rapporte Houngbédji. Une réponse qui traduit la confiance du président dans la capacité des futures générations à poursuivre les réformes engagées.
Le chef de l'État de 66 ans semble déterminé à respecter la limitation constitutionnelle. "Si vous ne l'imaginiez pas, pourquoi penser que celui ou celle qui viendra après moi ne fera pas autant, voire plus ?", interroge-t-il selon son porte-parole. Cette posture tranche avec les pratiques observées dans plusieurs pays de la sous-région ouest-africaine.
Le chef de l'État de 66 ans semble déterminé à respecter la limitation constitutionnelle. "Si vous ne l'imaginiez pas, pourquoi penser que celui ou celle qui viendra après moi ne fera pas autant, voire plus ?", interroge-t-il selon son porte-parole. Cette posture tranche avec les pratiques observées dans plusieurs pays de la sous-région ouest-africaine.
L'opposition se mobilise déjà
Les partis d'opposition, notamment Les Démocrates de l'ex-président Boni Yayi, préparent activement leurs stratégies. L'objectif affiché : présenter un candidat unique pour maximiser leurs chances face au camp présidentiel. "Le Bénin est plus grand que nous tous", a déclaré Talon selon son porte-parole, une formule qui résonne comme un appel à l'apaisement politique.
Du côté de la mouvance présidentielle, plusieurs noms circulent déjà. Le ministre Romuald Wadagni et Joseph Djogbénou figurent parmi les personnalités les plus citées pour porter les couleurs du pouvoir. Aucune candidature officielle n'a toutefois été annoncée à ce stade.
Cette décision de Patrice Talon - ou plutôt son refus - s'inscrit dans une logique de consolidation démocratique. Le gouvernement espère que cette posture renforcera la stabilité institutionnelle du pays. "Moi, je n'aurais été qu'un capteur, un déclencheur pour montrer que c'est possible", confie le président à ses collaborateurs.
Les prochains mois s'annoncent décisifs pour la désignation des candidats et l'organisation d'un scrutin transparent. L'enjeu dépasse les seules frontières béninoises : il s'agit de démontrer qu'une alternance pacifique reste possible en Afrique de l'Ouest, région marquée par plusieurs coups d'État récents.
Du côté de la mouvance présidentielle, plusieurs noms circulent déjà. Le ministre Romuald Wadagni et Joseph Djogbénou figurent parmi les personnalités les plus citées pour porter les couleurs du pouvoir. Aucune candidature officielle n'a toutefois été annoncée à ce stade.
Cette décision de Patrice Talon - ou plutôt son refus - s'inscrit dans une logique de consolidation démocratique. Le gouvernement espère que cette posture renforcera la stabilité institutionnelle du pays. "Moi, je n'aurais été qu'un capteur, un déclencheur pour montrer que c'est possible", confie le président à ses collaborateurs.
Les prochains mois s'annoncent décisifs pour la désignation des candidats et l'organisation d'un scrutin transparent. L'enjeu dépasse les seules frontières béninoises : il s'agit de démontrer qu'une alternance pacifique reste possible en Afrique de l'Ouest, région marquée par plusieurs coups d'État récents.