
Kevin Mian dénonce la violence verbale en politique des pro-pouvoir sur les plateaux télévisés © Crédit photo DR
Kevin Mian de Force citoyenne sort de ses gonds. Le militant politique ivoirien dénonce avec virulence la dégradation du débat public et pointe du doigt l'attitude des proches du pouvoir. Dans une déclaration incendiaire, il fustige "la mauvaise éducation politique" qui gangrène les plateaux télé et les échanges politiques en Côte d'Ivoire.
Son cri d'alarme résonne comme un appel au respect mutuel dans un paysage politique ivoirien marqué par les invectives et les attaques personnelles. "Sous nos cieux, il semble bien plus aisé de faire la morale à l'opposition qu'au parti au pouvoir ", lance-t-il d'emblée, pointant du doigt un deux poids deux mesures qu'il juge inacceptable.
Son cri d'alarme résonne comme un appel au respect mutuel dans un paysage politique ivoirien marqué par les invectives et les attaques personnelles. "Sous nos cieux, il semble bien plus aisé de faire la morale à l'opposition qu'au parti au pouvoir ", lance-t-il d'emblée, pointant du doigt un deux poids deux mesures qu'il juge inacceptable.
Des maires qui "attaquent des femmes de leaders"
Kevin Mian de Force citoyenne ne mâche pas ses mots quand il évoque les dérives observées sur les plateaux télévisés. "Nous voyons sur des plateaux télé des maires laisser le cadre politique et attaquer des femmes de leaders et leur santé", dénonce-t-il avec amertume. Une référence directe aux récentes polémiques qui ont émaillé l'actualité politique ivoirienne.
Le militant pointe également du doigt l'impunité dont jouissent certains chroniqueurs et invités politiques. "Des chroniqueurs et invités diffamer et salir impunément sur les plateaux juste parce qu'ils sont proches du pouvoir", affirme-t-il. Cette accusation révèle selon lui un système à deux vitesses où la proximité avec le pouvoir offrirait une forme de protection face aux dérives verbales.
Le militant pointe également du doigt l'impunité dont jouissent certains chroniqueurs et invités politiques. "Des chroniqueurs et invités diffamer et salir impunément sur les plateaux juste parce qu'ils sont proches du pouvoir", affirme-t-il. Cette accusation révèle selon lui un système à deux vitesses où la proximité avec le pouvoir offrirait une forme de protection face aux dérives verbales.
Un vocabulaire qui choque
La liste des termes problématiques énumérés par Kevin Mian de Force citoyenne fait froid dans le dos. "Ibièkèssè", "la mère d'un tel", "les zozos", le tribalisme, les insultes publiques, etc ont fait bon train ces dernières semaines", détaille-t-il. Cette énumération révèle l'ampleur de la dégradation du langage politique en Côte d'Ivoire.
Le militant s'interroge sur l'acceptation sociale de ces dérives. "Au nom de quelle logique politique peut-on traiter d'autres de zozos ? Et pourtant, c'était silence radio, parce que ceux-là sont au pouvoir", questionne-t-il. Cette interrogation souligne selon lui l'hypocrisie d'un système qui tolère les excès quand ils viennent du camp présidentiel.
Le militant s'interroge sur l'acceptation sociale de ces dérives. "Au nom de quelle logique politique peut-on traiter d'autres de zozos ? Et pourtant, c'était silence radio, parce que ceux-là sont au pouvoir", questionne-t-il. Cette interrogation souligne selon lui l'hypocrisie d'un système qui tolère les excès quand ils viennent du camp présidentiel.
Le silence par peur des représailles
Kevin Mian de Force citoyenne lève le voile sur un phénomène qu'il juge préoccupant : l'autocensure par peur des représailles. "Peu de personnes ont le courage de dire à ceux qui nous gouvernent : Attention, nous sommes tous frères et sœurs, assainissons le débat public", regrette-t-il. Cette réticence s'expliquerait par la crainte des conséquences.
"On se tait, simplement par peur d'être emprisonnés ou de voir nos ressources coupées", explique le militant. Cette révélation dépeint un climat politique où la critique du pouvoir serait devenue risquée. Il appelle néanmoins à briser cette omerta : "À un moment donné, il faut que les gens réclament le respect dans tous les sens et osent parler à tous les camps, sans distinction."
Dans une formule imagée qui ne manque pas de sel, Kevin Mian de Force citoyenne raille l'indignation sélective de certains partisans du pouvoir. "Je rigole quand je vois des proches du parti au pouvoir s'offusquer LOL caniveau ne peut pas dire qu'il sent", lâche-t-il avec ironie. Cette métaphore traduit sa frustration face à ce qu'il perçoit comme une hypocrisie généralisée.
Le militant de Force citoyenne revendique le droit de réaction face aux attaques subies. "Nous on doit supporter de se faire insulter à tout moment, vous voyez et vous gardez le silence et quand on réagit on parle de gentleman", s'insurge-t-il. Cette déclaration révèle l'exaspération d'une opposition qui se dit bâillonnée par un système inégalitaire où seuls les proches du pouvoir auraient droit à l'indignation.
"On se tait, simplement par peur d'être emprisonnés ou de voir nos ressources coupées", explique le militant. Cette révélation dépeint un climat politique où la critique du pouvoir serait devenue risquée. Il appelle néanmoins à briser cette omerta : "À un moment donné, il faut que les gens réclament le respect dans tous les sens et osent parler à tous les camps, sans distinction."
Dans une formule imagée qui ne manque pas de sel, Kevin Mian de Force citoyenne raille l'indignation sélective de certains partisans du pouvoir. "Je rigole quand je vois des proches du parti au pouvoir s'offusquer LOL caniveau ne peut pas dire qu'il sent", lâche-t-il avec ironie. Cette métaphore traduit sa frustration face à ce qu'il perçoit comme une hypocrisie généralisée.
Le militant de Force citoyenne revendique le droit de réaction face aux attaques subies. "Nous on doit supporter de se faire insulter à tout moment, vous voyez et vous gardez le silence et quand on réagit on parle de gentleman", s'insurge-t-il. Cette déclaration révèle l'exaspération d'une opposition qui se dit bâillonnée par un système inégalitaire où seuls les proches du pouvoir auraient droit à l'indignation.